Grasset. 1997. in-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paris, Grasset, 1997, in 8, broché, 413 pp.. Avec Jaquette. . . Classification Dewey : 940.53-Seconde Guerre mondiale 1939-1945
Reference : R300264156
ISBN : 2246552311
OC-061 - Lieu d'édition : Paris Classification Dewey : 940.53-Seconde Guerre mondiale 1939-1945
Le-livre.fr / Le Village du Livre
ZI de Laubardemont
33910 Sablons
France
05 57 411 411
Les ouvrages sont expédiés à réception du règlement, les cartes bleues, chèques , virements bancaires et mandats cash sont acceptés. Les frais de port pour la France métropolitaine sont forfaitaire : 6 euros pour le premier livre , 2 euros par livre supplémentaire , à partir de 49.50 euros les frais d'envoi sont de 8€ pour le premier livre et 2€ par livre supplémentaire . Pour le reste du monde, un forfait, selon le nombre d'ouvrages commandés sera appliqué. Tous nos envois sont effectués en courrier ou Colissimo suivi quotidiennement.
DE LA BATUT, Pierre ; PAULHAN, Jean ; SUPERVIELLE, Jules ; COPEAU, Jacques ; GARRICK, Yvonne ; ACHARD, Paul ; DAYOT, Armand ; DEKOBRA, Maurice ; ANTOINE, André ; FOLEY, Charles ; SERVAIS, Jean ; BIRABEAU, André ; JOINARD, Achille ; ARMORY ; SARMENT, Jean ; GILLET, Louis ; MAURRAS, Charles
Reference : 44475
(1914)
Ensemble de plus de 40 pièces, entre 1914 et 1951 dont : Jean Paulhan : L.S. (non datée) : "Merci de votre lettre et des deux manuscrits. La Fille aux diables m'a intéressé, et j'attendrai impatiemment la deuxième version promise. Pour l'homme d'affaires, vous avouerai-je, si les changements de composition me semblent heureux, que je ne suis pas sans regrtetter le ton de la première version". - Jacques Copeau (21 février 1941 : "Je n'ai pas le souvenir d'avoir jamais eu sous les yeux l'ouvrage dont vous me parlez. [ ...] ) - Jules Supervielle, 2 L.A.S. (à Pierre puis à son fils : ) "24 janvier 1949 : J'ai gardé un excellent souvenir de votre père qui était en effet un de mes bons amis. Mais je n'ai jamais écrit de préface [ ...]) - Achille Joinard, Président de La Rose Blanche, Directeur du Mousquetaire (LAS sur carte de visite, recommandation de Pierre de la Batut au Général Rebillot) - Plusieurs prospectus de pièces de théatre de Pierre de La Batut, un bulletin de déclaration à la SACD - Paul Achard : 2 LAS (... il est convenu que vous me donnez une option d'un an pour céder à une maison de production cinématographique [ ...] les droits d'adaptation de votre roman L'homme d'Affaires) - Yvonne Garrick : 2 LAS (On m'offre un rôle dans la pièce qu'on monte de suite à l'Oeuvre mais il n'y a qu'une scène avec Fresnay, croyez(vous que je doive accepter ? Moreno s'est bien rendu célèbre avec 1 scène !" - Courrier de la Société des Gens de Lettres ("Pourriez-vous joindre au portrait un autographe d'Edouard Dentu) - Armand Dayot (2 L.A.S.) - Plusieurs courriers de Journaux et Maisons d'Edition (NRF, Echo de Paris, J. Dupuis et Cie, Art et Connaissance ) - Jean Servais : 3 LAS (il sollicite auprès de Pierre de La Batut puis auprès de son fils leur accord pour une adaptation cinémétographique du roman "Le Consentement" - André Birabeau : 2 L.S. à Francis de La Batut : "Les héritiers de René Boylseve vienne d'autoriser un musicien et un librettiste à tirer une opérette de "La leçon d'Amour dans un Parc". J'ai obtenu que la comédie que votre père et moi avions faite autrefois [ ...] soit utilisée pour cette adaptation musicale". (on joint une LAS de Gérard Failly exécuteur testamentaire de René Boylesve) - André Antoine : 1 L.S. (13 juillet 1913 : sur une pièce passant au comité de lecture du Théatre National de l'Odéon) - Pierre de La Batut : Contrat sur papier timbré signé avec le directeur du Théâtre de Verdun du Pré Catelan, 18 avril 1914. - Albert Pestour, rédacteur en chef du "Salut National" : "28 janvier 1930 [...] M. de Choiseul a eu peu d'un procès [ ...] j'ai tripoté votre texte au galop, car l'heure pressait [ ...] - Armory, L.S. 1941 - Jean Sarment, 1 L.A.S. et 1 L.S. (1939) - Charles Foley, 1 L.A.S. 1925 - Louis Gillet, 1 L.A.S. (16 août 1934) - Charles Maurras, 1 L.S. à en-tête de l'Action Française ( 5 mars 1938)
Intéressant lot d'archives familiales réunissant courriers autographes de personnalités littéraires et documents d'intérêt littéraire adressés à Pierre de la Batut (ou relatif à lui et adressés à son fils). On croise dans ces courriers quelques pseudonymes de l'écrivain : Pierre Tantare et Jean Dentu (du nom de sa mère, Jeanne Dentu, fille de l'éditeur Edouard Dentu).
Chez l'auteur 1935-1941 2 vol. Brochés 2 vol. in-4, brochés, sous couvertures artisanales de papier kraft avec titre manuscrit, 87 + (I) et (II) + 83 feuillets. Ces deux tapuscrits inédits, enrichis de nombreux ajouts autographes, sont signés "E. Michaëlis", probable pseudonyme à propos duquel nous n'avons trouvé aucun renseignement. Proche des ligues d'extrême droite qui participèrent au 6 février 1934, l'auteur appartient à la bourgeoisie catholique française et semble avoir été membre du Parti populaire français de Doriot dont il démissionna après le congrès de Clichy en mai 1937. La mise en perspective de ces deux tapuscrits témoigne de sa radicalisation, du nationalisme antiparlementaire à la collaboration antisémite.Elaboré en 1934 et 1935, le premier tapuscrit propose un ensemble de réformes sociétales inspirées, selon la préface, par un "Vrai et Pur Socialisme National". Ce programme, sous-titré "Patrie, moralité, travail, épargne, famille", vise d'abord et avant tout à chasser les francs-maçons du pouvoir. Il milite aussi, de manière insistante, en faveur du mariage des prêtres et du "droit de vote familial". Le texte est augmenté d'une seconde conclusion manuscrite, rédigée au lendemain des élections de 1936 pour constater la victoire de la "dictature rouge du Front Populaire" à laquelle l'auteur semble laisser sa chance avant de noter, quelques années plus tard : "à cette époque l'auteur ne connaissait pas encore le plan de domination du monde par les Juifs".De fait, le second tapuscrit, rédigé en 1938, prend la forme d'un roman familial qui développe les mêmes thèses, mais en assignant aux Juifs la responsabilité de leur échec : une saga de la bourgeoisie provinciale mâtinée de théorie du complot juif puisque l'auteur reproduit intégralement le prétendu discours du rabbin Reichhorn (ff. 29-32) ! Il explique aussi dans son épilogue de 1941 pourquoi l'ouvrage n'a pu être édité avant-guerre, le gouvernement de l'époque "composé en majeure partie de Juifs ou enjuivés et Francs-Maçons notoires interdisait toute publication qui pouvait déplaire à la race qui se prétend supérieure, 'le Juif' ". Et il dédie finalement son oeuvre au maréchal Pétain, promoteur d'une "collaboration franche et loyale pour la constitution d'une Europe nouvelle assurant la paix universelle". Documents uniques.
DE MODE DU JOUR. 1941. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 31 pages- nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte. . . . Classification Dewey : 646-Couture, confection de vêtements, vie personnelle et familiale à la maison
La robe de satin cerise, roman complet et inédit par Jean Fabien- 30 modéles inédits à manches longues et à manches courtes / Blouse à noeuds- Blouse à colerette- Un corsage en pied de poule- Une blouse à côtes verticales- Des bas à larges côtes- Une culotte et une brassière- Deux vestes boutonnées- Un blouson à poches... Classification Dewey : 646-Couture, confection de vêtements, vie personnelle et familiale à la maison
1939. Edouard Bourdet lui apprend que « le Jeu de l’amour et de la mort » passera à la Comédie Française dans la seconde semaine de juin. En revanche pour « Robespierre » pas de réponse, bien que le directeur des Beaux-arts, Georges Huisman, lui ayant écrit, souhaite monter la pièce sur une des scènes parisiennes. Il songe à écrire un volume de souvenirs pour l’an prochain ajoutant : « Si peu de sûreté qu’on puisse fonder sur la parole de Hitler (qui d’ailleurs, n’engage en rien Mussolini), le discours d’hier me paraît marquer un temps de répit. Autant de gagné ! Travaillons…». 1940. Sa visite à Paris est compromise, il ne pense pas pouvoir s’y rendre « tant que ma province est occupée… Je n’ai pas cessé de travailler à des œuvres nouvelles, en dehors de toute politique (mémoires de jeunesse, souvenirs des hommes que j’ai connus, suite de mes études sur Beethoven)… ». Il a lu la liste des livres que « " Spontanément", "les éditeurs et libraires français ont retirés de leurs vitrines et (l’on ne dit pas, mais on présume) magnanimement mis au plion […] Comme on voit bien que nous sommes entrés dans un nouvel âge des héros […] Ce qui est bon, c’est que Jean-Christophe est toujours lu dans les écoles de là-bas. Pas une semaine sans des visites d’officiers, qui venaient me dire leur admiration pour Jean-Christophe et pour mes livres de musique. Il est même venu un général. Mes visiteurs manifestaient leur surprise et leur blâme que le Colas Breugnon ne fût pas dans toutes les librairies de la province ». 1941. Il a plaisir à penser que « Colas Breugnon » (roman de Rolland paru en 1919, qui donna lieu à un opéra, joué à Clamecy en 1938) se maintient en dépit des évènements. « Je sais que plus d’un officier occupant a fait le voyage à Clamecy pour le rencontrer. Espérons dans le réveil de l’an qui est venu – en dépit des ukases de Vichy, comme celui qui a frappé les deux volumes de lectures de "Jean Christophe" ». Il le remercie d’avoir envoyé des exemplaires à Alphonse de Châteaubriant. « Il a jugé comme vous et moi cette mesure ; et il compte le signaler au Maréchal ». Enfin, il lui tarde de pouvoir reprendre le travail « je ne manquerai pas d’œuvres à vous apporter […] Il faut laisser passer le flot incohérent et limoneux de l’inondation, avant de se remettre à planter son champ. ».