BERNARD GRASSET. 1928. In-12. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 323 pages - couverture conservée - plats jaspés.. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Reference : R240139103
Roman. Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Le-livre.fr / Le Village du Livre
ZI de Laubardemont
33910 Sablons
France
05 57 411 411
Les ouvrages sont expédiés à réception du règlement, les cartes bleues, chèques , virements bancaires et mandats cash sont acceptés. Les frais de port pour la France métropolitaine sont forfaitaire : 6 euros pour le premier livre , 2 euros par livre supplémentaire , à partir de 49.50 euros les frais d'envoi sont de 8€ pour le premier livre et 2€ par livre supplémentaire . Pour le reste du monde, un forfait, selon le nombre d'ouvrages commandés sera appliqué. Tous nos envois sont effectués en courrier ou Colissimo suivi quotidiennement.
Paris F. Schoell 1814 in-8 broché, couverture d'attente de papier bleu
126 pp.Ruggieri, 639bis. Peu commun, l'ouvrage présente le grand avantage de donner un compte-rendu des cérémonies accomplies en Angleterre avant le départ de Louis XVIII pour la France : elles sont généralement peu connues, même si elles furent fastueuses (le Bourbon était le candidat naturel des Anglais pour remplacer Napoléon déchu)
[Affaires générales, Messages de sa Majesté l’Empereur et Proclamations du Roi]
Reference : 4177
Phone number : 01 43 29 46 77
L’arrivée de Sa Majesté Guillaume III d’Angleterre à La Haye en 1691. L’un des plus beaux livres de fêtes baroques hollandais orné de 16 somptueuses gravures en premier tirage. La Haye, Arnout Leers, 1692. In-folio de 1 frontispice, 1 titre, (4) ff., 1 portrait, 108 pp., 3 planches à pleine page et 11 planches sur double-page. Relié en demi-vélin de l’époque, plats de cartonnage, dos à nerfs, pièce de titre de maroquin bordeaux, date frappée or en pied du dos. Reliure de l’époque. 375 x 245 mm.
Édition originale de la version française et premier tirage de ce très beau livre de fêtes célébrant l’arrivée de Guillaume III d’Angleterre en Hollande. Landwehr, R. de Hooghe, 80 ; Fairfax Murray, French, 700 ; Landwehr, Splendid ceremonies, 147. « Le frontispice contient le 1er titre, de belles figures allégoriques, le portrait du Roi dans un médaillon et, dans un petit cartouche, le nom du dessinateur graveur Romain de Hooghe auquel sont dues les planches. Il est suivi d’un beau portrait du Roi, dessiné par Brandon et gravé par P. de Gunst et de 14 planches hors texte, la plupart double in-folio, dont 6 représentent des cortèges de nombreux cavaliers civils et militaires et des carrosses attelés. Le texte (attribué par Vinet à Tronchin du Breuil) en donne la description. Il s’agit du Roi Guillaume III, 1650-1702, fils de Guillaume II de Nassau, Prince d’Orange, élu Stathouder de Hollande en 1672 et proclamé Roi d’Angleterre en 1689. On sait que sa vie ne fut qu’une longue lutte contre Louis XIV. Son séjour à La Haye en 1691 avait pour but une entrevue avec les princes ligués contre le Roi de France. Le texte, qui est entièrement en français, sauf le privilège qui est en hollandais et les légendes des planches qui sont dans les deux langues, donne le détail de ces conférences, ainsi que les noms et qualités des personnages qui y prirent part. Les planches présentent un intérêt particulier au point de vue hippique. Bel ouvrage assez rare. » (Mennessier de la Lance, n°635). « Guillaume III entreprit ce voyage pour conférer à La Haye avec les princes ligués avec lui contre Louis XIV, qui se don côté travaillait énergiquement à replacer Jacques II sur le trône d’Angleterre, où Guillaume avait été appelé par le vœu de la nation. Ce prince, que cinq des provinces unies avaient nommé stathouder, que la Hollande allait accueillir avec autant d’enthousiasme qu’il est permis aux Hollandais d’en avoir, entreprit nous le répétons, cet important voyage entre la bataille de la Boyne, où il avait battu les Irlandais, et le combat de la Hogue, qui devait être si funeste à la marine française. Seize planches enrichissent cette remarquable publication, dont le frontispice (une allégorie composée et gravée par Romain de Hooghe, et qui ne serait point indigne de Rubens) l’annonce dignement. Le portrait de Guillaume III, dessiné par Jean Brandon et gravé en taille-douce avec le burin le plus souple par P. von Gunst, vient ensuite. Les autres planches sont l’œuvre de Romain de Hooghe [...] Elle représentent : l’arrivée de Guillaume à Honstardijk, sa réception dans la cour, réception de Guillaume au pont de Westland, illumination et décoration de la maison de ville, arc de triomphe sur le marché, arc de triomphe sur la place, peintures du dedans de l’arc de triomphe sur la place, entrée de Sa Majesté par-dessous l’arc de triomphe, arc de triomphe devant la cour, statues, devises et emblèmes à l’intérieur de cet arc, peintures des côtés, représentation des deux pyramides placées au milieu du feu d’artifice. Cette entrée se distingue entre toutes par la profusion des peintures et figures allégoriques, des emblèmes et devises qui couvrent les arcs de triomphe. Il y a un luxe inouï. L’arc de l place peut être appelé justement une page d’histoire [...]. M. Didot a parlé de ce livre avec éloge (Catalogue, n°951) : ‘C’est, dit-il, un monument somptueusement exécuté, élevé par les états de Hollande à Guillaume III. Il contient seize planches très pittoresques, et d’un très grand éclat, dues à Romain de Hooghe qui y a déployé toutes les ressources d’un talent qu’on ne peut vraiment apprécier que dans ces grandes compositions.’ » (Vinet, Bibliographie méthodique et raisonnée des Beaux Arts, 52). « Ouvrage intéressant et curieux pour les 15 belles figures, frontispice compris, gravées par Romain de Hooghe, dont il est orné. Le portrait, qui est aussi très beau et occupe toute la page, est gravé par P.-A. Gunst, d’après J. Brandon ». (Ruggieri, n°1093). Les planches sont ici en premier tirage. Très bel exemplaire grand de marges conservé dans sa reliure de l’époque.
Buchon fait à Sa Majesté Othon hommage d'un livre qu'il vient de publier sous le titre "La Gréce Continentale et la Morée". Il parle ensuite de son séjour à Athènes et de la gracieuse bienveillance qu'ont daigné lui montrer Sa Majesté le Roi et Sa Majesté la Reine Amélie "que j'aime et aimerai toujours à confondre ensemble dans mes plus heureux et respectueux souvenirs". On joint: 1 L.a.s. par le Consul Général de Grèce, à Mr. le Secrétaire d'État au département des relations extérieures de Sa Majesté le Roi de Grêce, à Athènes.Otton Ier, né à Salzbourg. 1815-1867. Roi de Grèce 1832-1862. Fils du Roi Louis Ier de Bavière
Paris ? 1749 270 x 367 mm, encres sur papier vergé
"J'OSE AVANCER QU'IL N'A PAS ENCORE ÉTÉ PRÉSENTER À SA MAJESTÉ UN SI BEAU PROJET" Dessin original en couleurs, proposition d'un projet de place parisienne dite « Place de Bourbon » destinée à accueillir la statue équestre de Louis XV avec un texte défendant le projet (échelle de 90 mm pour 300 pieds). Réalisé en décembre 1749 par Bonnamy, ingénieur du Génie, et présenté au Roi le 7 mai 1750, le plan propose l'érection d'une place symétrisant rive gauche avec la place Vendôme : « je n'ai jamais cru mieux pancer que de metre la statüe equestre de sa Majesté vis-à-vis de celle de Louis XIV de glorieuse mémoire, comme etant deux grand conquerant ; ce qui fera un des plus beau coup d'oeil du monde [...] ». L'auteur signale en outre que « cette place se trouve dans un beau quartier et il n'y a aucun bâtiment à démolir » de sorte que « si l'on construit cette place où je la propose on épargnera des sommes considérables ». Le plan propose également de bâtir un Hôtel de ville à l'emplacement de l'actuelle Monnaie. En 1748, la municipalité de Paris commande au sculpteur Edmé Bouchardon une statue équestre de Louis XV. Pour déterminer son emplacement, un concours est organisé en 1748. 150 projets sont présentés par des amateurs et professionnels, mais aucun ne donne véritablement satisfaction. On retient cependant l'emplacement de l'esplanade du Pont-tournant. Un second concours, réservé cette fois aux membres de l'Académie royale d'architecture, est ouvert en 1753. Ange-Jacques Gabriel, premier architecte du Roi, est chargé de réunir les meilleurs éléments des différents projets soumis et de réaménager l'esplanade, rebaptisée place Louis XV. La statue, achevée par Jean-Baptiste Pigalle, est inaugurée le 20 juin 1763. Théâtre du tragique « grand étouffement », lieu d'exécution de Louis XVI et Marie-Antoinette, la place Louis XV est aujourd'hui mieux connue comme la place de la Concorde. Une variante de ce plan est présente insérée mais non reliée dans le « Recueil Marigny » (conservé au Musée Carnavalet) réunissant 36 « projets d'une place publique pour ériger la statue équestre de sa Majesté Louis XV ». Réalisé pour le marquis de Marigny (frère de la marquise Pompadour et directeur général des Bâtiments, Arts, Jardins et Manufactures) le recueil réunit les copies, réalisées par Blondel, de la plupart des projets proposés au second concours de 1753. On ignore les raisons de la présence du plan Bonnamy, d'une facture différente des autres, dans le recueil Marigny ; il y est en tous cas accompagné d'une lettre à « Monsieur de Tournehan » (Charles François Paul Le Normant de Tournehem), Directeur des bâtiments du Roi. Le Plan du Recueil Marigny, qui porte le titre « Plan de la Place de Bourbon et de ses environs. Facile et commode » présente quelques différences avec le présent : disposition des noms de rues, de l'échelle... le texte en est en outre légèrement différent, et comprend la légende « ce qui est lavé en rouge est bâti ». Jôrg Garms. Recueil Marigny. Projets pour la place de la Concorde, 1753. Paris, Éditions des musées de la Ville de Paris, 2002. Quelques salissures et déchirures habilement restaurées en marges.