PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCE. 1942. In-8. Relié toile grenée. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 537 pages. Dos toile grenée rouge avec étiquette de classement. Plat marbrée.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Reference : R240018271
"""CLIO""introdution aux études historisques. Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française"
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Le Bréviaire romain - partie d’hiver - imprimé en 1533 en deux forts volumes in-8 somptueusement reliés dans la seconde partie du XVIe siècle pour le prieur des bénédictines de Sainte Suzanne, avec son nom « Chastellain » frappé en lettres d’or au centre du plat inférieur et illustré par Geoffroy Tory. Pars hyemalis brevarii impressa 1533.2 volumes in-8. Impression en rouge et noir sur double colonne. Plein maroquin olive, plats ornés en leur centre des instruments de la passion, plats supérieurs portant en lettres plein or le nom du monastère de Sainte Suzanne, plats inférieurs portant en leur centre en lettres plein or le nom du prieur des bénédictines de Sainte Suzanne, « Chastellain », encadrement d’une large roulette dorée de motifs à la fanfare : fers évidés, pointillés, fleurettes et feuillage dorés insérés dans des motifs géométriques évidés, dos lisses magnifiquement ornés de décors à la fanfare avec, en leur centre, les instruments de la passion, filet or sur les coupes, tranches dorées, trois attaches. Reliures du XVIe siècle. 155 x 99 mm.
Le Bréviaire romain - partie d’hiver - imprimé en 1533 en deux forts volumes in-8 somptueusement reliés dans la seconde partie du XVIe siècle pour le prieur des bénédictines de Sainte Suzanne, avec son nom « Chastellain » frappé en lettres d’or au centre du plat inférieur et illustré par Geoffroy Tory.Imprimé sur deux colonnes en rouge et noir, il commence par le calendrier de l’année et est orné de belles gravures sur bois dans le texte et à pleine page, la première portant la Croix de Lorraine, signature de Geoffroy Tory (1480-1533), et la date 1533.La lecture approfondie de la biographie de Geoffroy Tory par A. Bernard nous apprend que la signature d’une gravure de cette époque de la seule Croix de Lorraine signifie que Tory a dessiné et gravé la pièce où elle figure (Réf : Geoffroy Tory - Peintre et graveur par Auguste Bernard, Paris, 1865, p. 241).« Geoffroy Tory est le plus anciennement connu de ces excellents artistes à qui la typographie dut sa première splendeur.L’homme qui contribua le plus à la triple évolution dont je viens de parler est Geoffroy Tory, qui reçut en 1530, comme récompense de ses travaux, le titre d’Imprimeur du Roi, que François Ier n’avait encore accordé à personne, on doit à Tory la rénovation de la gravure en France. Le point capital de mon travail est de faire connaître Tory comme l'un des plus habiles graveurs que nous ayons eus. Sans doute je ne pouvais oublier en lui l’éditeur érudit de la Cosmographie du pape Pie II, de l’Itinéraire d’Antonin, etc. ; le libraire de goût qui a publié les Heures de 1525, 1527, etc. ; l’imprimeur élégant du Sacre de la reine Éléonore ; le philologue distingué du Champfleury, auquel on doit, comme nous le verrons, l’invention des signes orthographiques particuliers à la langue française, mais ce qui en Tory m’a surtout captivé, c’est son rôle de graveur. Là il fut sans prédécesseur et sans émule, car ceux qu'on pourrait vouloir lui donner pour tels ne purent être que ses élèves. Jean Duvet seul a le droit de repousser cette qualification ; mais, s’il fut le contemporain de Tory, il ne fut pas son maître, car celui-ci était allé s’initier à l’art aux sources mêmes, en Italie, avant que Duvet eût rien produit. Quant à Jean Cousin, à de Laulne, à du Cerceau, à Léonard Gauthier, etc., ils ne vinrent qu’après Tory. L’honneur d’avoir rénové la gravure en France appartient à Tory seul, à cheval sur deux siècles, le quinzième et le seizième. » A. Bernard. Magnifique exemplaire du bréviaire des bénédictines de Sainte Suzanne illustré par Geoffroy Tory et conservé dans ses remarquables et fort rares reliures à la fanfare du XVIe siècle en parfait état de conservation.
Précieux exemplaire grand de marges de ce rare traité de géométrie finement illustré. Venetia, Francesco Franceschi Sanese, 1564. In-4 de (4) ff. y compris un frontispice gravé et un portrait de l’auteur, 141, (3). Nombreuses gravures sur bois : 156 gravures dans le texte dont 4 à pleine page, 2 planches dépliantes, 2 tableaux de calcul sur double-page. Déchirure réparée sans manque dans l’une des 2 planches dépliantes, qq. petites taches sans gravité. Demi-vélin, pièce de titre de maroquin vert. Reliure du XVIIIe siècle. 226 x 165 mm.
Rare édition originale de l’un des meilleurs traités de géométrie du XVIe siècle, dans lequel Bartoli aborde la mesure des distances et des superficies. Smith, Rara Arithmetica, 315 (qui ne décrit que la seconde édition de 1589) ; Berlin Kat. 1701; Kiely, Surveying Instruments, p. 190 ; Mortimer 45. « Prima edizione col ritratto dell’autore intagliato in legno, non meno che le figure inserite fra il testo » (Cicoganra, Catalogo ragionato dei libri d’arte e d’antichita, I, 421). Le présent traité explique comment mesurer de grandes distances, hauteurs ou superficies, par le biais de méthodes géométriques. L’auteur y aborde aussi le problème de la perspective et de la projection géométrique. Le quatrième livre est consacré à la construction et à l’emploi du compas et de la boussole, tandis que dans le livre V Bartoli traite de la géométrie euclidienne. Enfin, dans le livre VI, l’auteur étudie les racines carrées. Bartoli donne dans son Del modo di misurare un exposé détaillé des méthodes de topographie et des instruments utilisés au XVIe siècle. Bartoli avait traduit de nombreux ouvrages scientifiques, et il reprend dans son traité certains éléments mathématiques étudiés par les auteurs qu’il a traduits: Frisius, Apian, Durer, Alberti, Oronce Finé, Stoeffler, Peurbach... L’abondante illustration se compose d’un superbe frontispice gravé, d’un portrait de l’auteur, et de 160 gravures sur bois dont 4 à pleine page et 2 dépliantes. Précieux exemplaire grand de marges de ce rare traité de géométrie finement illustré. Provenance : Theodoro Piressi (ex libris manuscrit sur le titre).
Splendide exemplaire en séduisante condition d’époque. Lyon, Sébastien Gryphe, 1555; Antoine Gryphe, 1574, 1585, 1586; Guillaume Rouillé 1589-1591. Ensemble 9 volumes in-8, maroquin rouge, plats ornés d’un décor de filets dorés et de filets à froid, fleurons dorés aux angles, armoiries dorées au centre du plat supérieur, armoiries différentes au centre du plat inférieur, dos à nerfs ornés de pièces d’armoiries, tranches dorées. Reliure de l’époque. 157 x 101 mm.
Exceptionnel exemplaire imprimé sur papier fin par les célèbres presses lyonnaises du XVIe siècle revêtu d’élégantes reliures uniformes de la fin du XVIe siècle en maroquin rouge aux armes de l’illustre famille Giustiniani de Gènes et Rome. Antoine Gryphe, fils de Sébastien, continua fort honorablement en 1558 l’imprimerie du Père sous le nom des Héritiers de Sébastien Gryphe. Ces œuvres contiennent Epistolae Ad Atticum (1555, 1 volume), De Philosophia (1574, 2 volumes), Orationum (1586, 3 volumes), Rhetorica (1585, 1 volume), Epistolae Familiares (1589, 1 volume), De Officiis (1591, 1 volume). Baudrier, Bibliographie lyonnaise, 364, 391, 397. Splendide exemplaire en séduisante condition d’époque. La famille Giustiniani est une famille patricienne d’Italie qui se rendit, par ses diverses branches, illustre à Venise, d’où elle parait originaire, puis à Gênes, à Naples, en Corse et même en Grèce.
Chatoyant manuscrit enluminé orné de 6 peintures à pleine page d’une qualité d’exécution remarquable. Paris, vers 1485. Petit in-8 de 150 ff. sur peau de vélin, le premier et le dernier blancs. Exemplaire réglé. Ecriture gothique à l’encre brune, le calendrier en français en encre bleue, rouge et or. Justification du calendrier : 80 x 50 mm, 17 longues lignes, Justification du texte en latin : 81 x 50 mm, 16 longues lignes, écriture textura, ff. 25v et 86v blancs. Veau brun, plats entièrement ornés d’un décor doré, large motif losangé au centre portant un supra-libris, dos à nerfs, tranches dorées, traces de liens. Reliure lyonnaise du milieu du XVIe siècle. 155 x 103 mm.
Chatoyant manuscrit enluminé orné de 6 peintures à pleine page d’une qualité d’exécution remarquable et de coloris chatoyants, témoignant de l’art des artistes enlumineurs français sous le règne de Charles VIII. Le texte : Ff. 1-12v Calendrier en français avec un saint pour chaque jour de l’année à l’encre or, bleue et rouge dérivé de Perdrizet 1933 (présence de Sainte Arragonde le 30 janvier, de Saint Amant le 6 février, de saint Vaast le 8 août). Ff. 13-18v Péricopes des 4 évangiles. Ff. 18v-25 Obsecro te et O Intemerata rédigés au masculin. Ff. 26-86 Heures de la Vierge à l’usage de Paris. Ff. 87-105v Psaumes de la Pénitence suivis avec s. Denis, s. Gervais, s. Prothais et s. Germain. Ff. 106-112v Heures de la Croix et Heures du s. Esprit. Ff. 113-148v Office des morts à l’usage de Paris. Ornementation : l’ornementation comprend 6 grandes miniatures à pleine page de belle facture. F. 13 Saint Jean l’évangéliste sur l’île de Patmos avec l’aigle et un gros rocher derrière lui. F. 26 Annonciation : la Vierge a les mains croisées sur sa poitrine, son livre est déposé derrière elle, l’ange la salue. F. 87 David vainqueur de Goliath dans un beau paysage formé de collines bleues et vertes. F. 106 Crucifixion : la Vierge et Saint-Jean prient à gauche, le centurion et ses soldats sont sur la droite. Le centurion porte une ceinture nouée. Le ciel est rempli de petits points d’or. F. 110 Pentecôte : la scène est construite sur une diagonale. La Vierge prie devant suivie des apôtres. Saint-Jean est à côté d’elle et Saint-Pierre derrière elle. F. 113 Job sur le fumier avec un ami qui porte une ceinture nouée. Superbes bordures sur quatre coté des miniatures avec troncs écotés et un hybride au f. 13, un héron au f. 87, une femme hybride sur fond d’or au f. 110, un hybride aux ff. 26 et 113 sur fond de parchemin compartimenté. Bordures latérales au f. 18v, 22v, en tête des Heures ff. 48v, 60, 65, 68, 71v, 75, 81v. Initiales sur 1 et 2 lignes à fond rouge et bleu lettre en or, initiales sur 3 lignes parisiennes fond d’or lettre en rouleau blanc et rose et fond rouge lettre en rouleau blanc et bleu. Très beau manuscrit en parfait état enluminé par un artiste à plusieurs noms. J. Plummer et J. Lauga le nomment le Maître du Morgan 26 et situent le début de sa carrière à Langres (J. Lauga, Les manuscrits liturgiques dans le diocèse de Langres à la fin du Moyen Age. Les commanditaires et leurs artistes, 2007, Université de Paris IV, direction F. Joubert, vol. 1, p. 273-284, vol. 2, notice 58, p. 577-611, notice 56, p. 541-560). J. Plummer et Fr. Avril lui attribuent le Jeu des échecs moralisés (Paris BnF., Ms. Fr. 2000). Fr. Avril lui donne le nom de Maître du Romuléon du Musée de Cluny d’après les fragments (Cl. 1804 et Cl 1819) de Limoges, Niort Rés. G.2.F. L’artiste s’inspire de modèles germaniques. Ainsi la comparaison de Jésus devant Pilate du Morgan 26 est l’exacte réplique d’une gravure d’Israël van Meckenem reproduite dans le Bartsch ilustrated 493 (fig. 354-355) comme l’a reconnu J. Lauga. Les échecs moralisés portent les armes de Nicolas d’Anjou, petit fils du roi René fils de Jean de Galabre qui meurt en 1473 mais le style évoque plutôt les années 1480 comme le suggére N. Reynaud en 1993 (Les manuscrits à peintures en France 1440-1520, cat. 213). L’auteur propose que le manuscrit laissé en souffrance aurait pu être achevé pour René II de Lorraine. M. Herman propose à la suite de Fr. Avril que le manuscrit ait été offert par Yolande D’Aragon à son fils René II de Lorraine (« Enluminure et commande de manuscrit enluminés », Langres à la Renaissance, cat. expo. 19 mai au 7 oct. 2018 Musée d’Art et d’histoire de Langres, Ars-en-Moselle, Langres 2018, p. 336-340 notice 83). N. Reynaud lui attribue le codex 2538 de Vienne La Guerre des Juifs qui semble avoir été peint pour Louis de Laval ou François de Laval. Le manuscrit a été copié par Pierre Rouche de Langres qui a également travaillé à Paris. I. Delaunay propose de l’identifier à Pierre Garnier peintre au service du roi René de 1476 à 1480 qui vient s’installer à Paris vers 1485 (Echanges artistiques entre livres d’heures manuscrits et imprimés produits à Paris vers 1480-1500, Paris université de Paris, ss. La direction de f. Joubert, thése 2000, t. I, p. 186, t. II, p. 57-60). De plus il s’inspire d’un artiste actif à la cour de Lorraine : Georges Trubert. Il reprend ses cadrages à mi-corps dans plusieurs de ses manuscrits. On retrouve le même rocher derrière saint Jean dans les Heures à l’usage de Langres Pierpont Morgan Library M. 26 et la miniature du même sujet dans Chaumont 34. Des petits points dorés pour éclairer le ciel sont communs à la Piéta de New York. Les visages rosés sont très beaux. L’artiste enlumine d’autres manuscrits parisiens (Paris, BnF. Ms. Latin 13295 et 1423). Le manuscrit a été revêtu au milieu du XVIe siècle d’une élégante reliure décorée de style lyonnais. Provenance : de la bibliothèque Marie//de/Lisle avec supra libris partagé entre les deux plats.
Très rare édition originale du plus ancien ouvrage sur les acrobaties, l’un des plus beaux livres illustrés français du XVIe siècle. Paris, Claude de Monstr’œil, 1599. In-4 de (4) ff., 199 ff. mal chiffrés 197, 87 gravures dans le texte et 1 grande planche dépliante hors-texte, qq. ff. brunis. Vélin souple de l’époque, dos lisse avec le titre manuscrit, traces d’attaches. Reliure de l’époque. 223 x 165 mm.
Très rare édition originale du plus ancien ouvrage sur les acrobaties, l’un des plus beaux livres illustrés français du XVIe siècle. Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 663 ; Adams T-1017 ; Lipperheide 3037 ; Brun, p. 306. « Première édition d’un livre fort curieux, écrit en français par un italien des Abruzzes, qui, après avoir été le gymnaste de l’empereur Maximilien, fort attaché à la cour de Charles IX, ‘qui prenait un singulier plaisir’ à ses exercices. La grande planche pliée du ‘Saut des cerceaux’ manque souvent. M. Claudin a consacré à la description de ce livre rare une note intéressante dans le cat. Luzarche. » Brunet, V, 972. « L’original de ce curieux ouvrage a été écrit en français, bien que l’auteur soit italien. Tuccaro était passé au service du roi Charles IX, après avoir été gymnaste et équilibriste de Maximilien II. Tuccaro apportait souvent son concours aux fêtes publiques, et c’est ainsi que dans la premier dialogue il paraît dans un château en Touraine, appartenant à Honoré de Beuil et où le roi Charles IX est reçu. Tuccaro, tout en se livrant à ses exercices, discourt de son état et 88 curieuses figures sur bois représentent 88 poses différentes. Une des figures représentant le ‘saut des cerceaux’ est des plus curieuses et se déplie. Elle est très rare, surtout intacte ». (Librairie Damascène Morgand, n° 9594, pour l’édition de 1616). Les 87 figures à pleine-page ou à mi-page représentent des exercices de gymnastique spectaculaires. « Une grande planche dépliante, représentant un saut à travers des cerceaux, et, dans le texte, 87 figures, dont plusieurs à pleine page, montrant des acrobates exécutant des sauts et des exercices de voltige, le tout gravé sur bois. » (Brun, Le Livre français illustré de la Renaissance, 306) Ouvrage d’une grande rareté : 6 exemplaires répertoriés dans OCLC : Harvard, Getty, NYPL, Syracuse, Newberry Library, Illinois State University. Précieux exemplaire grand de marges, bien complet de la grande planche dépliante qui manque souvent, conservé dans sa reliure en vélin souple de l’époque.