A vue d'Oeil. 2006. In-8. Broché. Bon état, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Papier jauni. 313 pages, exemplaire de bibliothèque, couverture plastifiée, tampons et étiquettes - 1er contreplat et page de faux-titre tachés, coins frottés.. . . . Classification Dewey : 840.092-XXI ème siècle
Reference : R200125932
ISBN : 2846663041
Classification Dewey : 840.092-XXI ème siècle
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Maquette originale. Campagne « Scandale » aux USA. [circa 1955]. Gouache et mine de plomb sur carton (240 x 320 mm), tampon de l'atelier au dos. Maquette originale pour un modèle de gaine de la marque « Scandale » représentant une silhouette féminine et l'évocation du drapeau américain, tenant entre ses bras ouverts le nom de la marque.
La marque de lingerie Scandale a été créée à Paris en 1932. Elle est fondée par Robert Perrier : grand amateur de tissus rares, par ailleurs auteur-compositeur et collectionneur d'art, il fournit dans les années 20 des soies de haute qualité pour Coco Chanel, une activité qu'il poursuivra pendant plus de 30 ans - jusqu'en 1967 -, fournissant des tissus de luxe parmi les plus convoités pour les maisons Dior, Yves Saint Laurent, Balenciaga, Jean Patou ou Givenchy. Plusieurs de ses soies sont aujourd'hui exposées au Metropolitan Museum of Art, au Musée de la Mode et du Textile de Lyon ou au Victoria and Albert Museum. Il introduit également les tissus synthétiques dans la haute couture française, une grande nouveauté à l'époque, qu'il développe particulièrement pour la lingerie féminine. C'est la naissance de Scandale : avant l'avènement du Lycra, après-guerre, Robert Perrier est à l'origine de la transformation du latex liquide en fibre, qui donnera naissance à la première gaine élastique, contribuant ainsi à libérer les femmes du carcan que représentait jusqu'alors la corseterie. Audacieux et sensuel « le rouge Scandale » eu un impact considérable sur l'industrie de la mode et sur la façon dont les femmes portaient des sous-vêtements. La marque a été la première à utiliser des illustrations dans la publicité, confiant à l'affichiste René Gruau la conception de son logo emblématique, puis à Pierre Couronne, Diaz et Jean Jacquelin (entre 1950 et 1960) la direction de plusieurs campagnes publicitaires, en France et aux États-Unis. Scandale a récemment été relancée, en 2021. Cette gouache est celle qui servira à l'un des visuels de la campagne lancée par la marque aux États-Unis en 1955.
Draeger 1940 Photographie imprimée sur papier, Montrouge, Draeger, (1940), 38.6 x 28.7 cm.
La Gaine est lancée en 1933 par Scandale marque iconique de la lingerie française. Photographie Deval, en noir et blanc. Une jeune femme pose en gaine Scandale et fait la promotion de la Gaine Scandale qui est un allié de la minceur alors déjà en vogue. Plis, traces de colle au verso et mouillures marginales.
Paris Comoedia. 1954. In-Plano. En feuillets. Etat d'usage, Couv. légèrement pliée, Dos satisfaisant, Papier jauni. Journal de 10 pages - quelques photos en noir et blanc dans le texte - pliures - déchirures sur les pages 1-2 gênant la lecture de quelques mots.. . . . Classification Dewey : 70.1-Journaux
Sommaire : Du scandale toujours du scandale et encore du scandale libres propos par Henri Jeanson - Françoise Arnoul adepte du célibat croit aux histoires d'amour - Georges Ulmer ne supporte pas la chanson noire - le plus grand bal du monde a eu lieu à New York - Van Gogh l'inconnu d'Auvers-sur-Oise par Michel Droit - festivals de France - Max Bucaille où l'homme ajoute à la nature - Serguei Pavlovitch de Diaghilev par Serge Lifar - des oisifs d'Italie à la laborieuse d'Ouessant - comment on monte une combinaison au cinéma par Noel Calef etc. Classification Dewey : 70.1-Journaux
P., Éditions universitaires, 1989, gr. in-8°, 239 pp, 8 pl. de photos hors texte, notes, sources, liste des officiers dont le nom figure dans les fiches, broché, couv. illustrée, bon état
"Fondée sur les papiers du député nationaliste Guyot de Villeneuve, menée de façon alerte à la manière d'un roman policier, cette étude concerne 2 836 fiches rassemblées par ce parle¬ mentaire à la barbe du Grand Orient. L'affaire des fiches met directement en cause la franc-maçonnerie, lorsque, dans les années 1900, elle sort de son cadre associatif pour être au centre d'une grande entreprise de délation destinée à « républicaniser » l'armée. En effet, François Vindé prouve que le général André, ministre de la Guerre de 1900 à 1904, s'est délibérément appuyé sur le réseau des loges du Grand Orient, via les officiers francs-maçons de son cabinet, pour connaître en détail les opinions politiques, les croyances religieuses et les détails de la vie privée de l'ensemble du corps des officiers. Ayant paralysé les commissions de classement rendues responsables des « jésuitières » de l'affaire Dreyfus, le ministre contrôle désormais l'avancement des officiers. Ceux-ci sont jugés trop réactionnaires par les républicains intransigeants : sur le total des fiches contenues dans le fonds Guyot de Villeneuve, seules 210 font l'objet d'un jugement favorable par les 230 délateurs francs-maçons. L'affaire des fiches, qui éclate en octobre 1904, n'est pas seulement une suite d'aventures rocambolesques pour les principaux acteurs, comme le député nationaliste Syveton retrouvé « suicidé » dans d'étranges circonstances, mais elle porte aussi témoignage de cette guerre civile endémique franco-française des beaux temps de l'anticléricalisme. Elle représente l'ultime manœuvre de la droite conservatrice pour éviter la séparation de l'Église et de l'État en tentant le renversement du ministère Combes. L'ouvrage souligne également les graves conséquences de cette vaste opération de dénonciation sur le moral et l'efficacité de l'armée. Ce n'est qu'à partir de 1911-1912, pour cause de crise d'Agadir et de réarmement, que le ministère fait cesser pour les officiers subalternes les procédés d'enquête politique inquisitoriale, les francs-maçons étant relayés, depuis la fin 1904, par les préfets." (Revue historique des Armées, 1990) — "Pour un scandale ce fut un beau scandale. Jaurès, Clemenceau, Doumer donnèrent de la voix, il y eut à la Chambre des « glapissements sauvages et des rugissements d’animaux », des soufflets et des duels et même un peu de sexe in fine. Curieusement, assez peu d’argent, sinon quelques deniers versés à un corbeau vénal et défroqué, personnage falot évoluant entre loge et sacristie. On comprend que François Vindé ait été alléché par un scandale d’aussi haute qualité, qu’il présente avec un parti pris évident, ce qui est son droit le plus strict et rend le récit encore plus coloré. En fait, avec le recul, on comprend la position des uns et des autres : une république de 25 printemps souhaiterait plutôt être courtisée que de se faire traiter de gueuse dans les popotes par ceux qu’elle paye pour la défendre, d’où (en admettant par la vitesse acquise que la conviction religieuse est incompatible avec une sincère adhésion au régime) la tentation de sonder les reins et les cœurs avant de distribuer galons, étoiles, croix et commandements ; de leur côté, beaucoup d’officiers de tradition, issus de milieux conservateurs mais parfaitement loyaux dans le service, s’estiment libres d’aller à confesse lorsqu’ils le désirent. Au fond Jaurès, lors de la mémorable séance du 4 novembre (1904), fait preuve d’une sagesse digne de Salomon : prendre des renseignements, d’accord, mais sous réserve d’une part qu’ils ne touchent pas à la vie privée, d’autre part qu’ils soient contrôlés. L’histoire que conte Vindé se déroule en gros en trois phases : premièrement, le successeur de Galliffet, liquidateur intrépide et gouailleur de la précédente affaire (Dreyfus), est le général André, polytechnicien maniaque et sectaire qui vient de réussir à la tête de son ancienne école à « résister à l’envahissement de la gangrène cléricale ». Le nouveau ministre se lance à corps perdu dans l’épuration du corps des officiers, vaste entreprise à laquelle ni ses carnets personnels, pourtant bien fournis, ni le zèle de son cabinet « prêt à en découdre avec la réaction » ne suffisent à faire face. Il s’adresse donc au Grand-Orient, bien que non adhérent lui-même, par l’intermédiaire de ses collaborateurs maçons. Ainsi se constitue systématiquement, grâce au réseau des 400 loges, un fichier très complet suivant une procédure bien au point, mais ne répondant guère aux préceptes de Jaurès : non seulement, en contravention avec la liberté de pensée, les présences à la messe sont pointées et reportées en termes parfois peu convenables tels que « cléricafard » ou « cléricanaille », mais la fortune est dénoncée (« à 20 000 francs de rente »), l’origine reprochée (« ancêtres à l’armée de Condé ») et la vie privée étalée, de façon bien réjouissante à l’occasion – il faut en convenir – : « vit avec une Bretonne ! » Des affirmations relativement mesurables (« sa femme est la plus grande catin de la région ») voisinent avec d’autres plus difficiles à cerner, comme « rastaquouère ». Deuxième acte : des fiches provenant directement du secrétariat général du Grand-Orient, rue Cadet, par le canal du traître Bidegain, tombent entre les mains de Guyot de Villeneuve, une sorte de paladin, député de droite de Neuilly, qui se trouve en outre avoir du goût pour la photocopie naissante et qui s’associe avec un collègue de profil plus discutable nommé Syveton. La suite est prévisible : intervention tonitruante à la Chambre, chute d’André malgré le sacrifice de quelques lampistes et, après une défense désespérée de trois mois, du président du Conseil lui-même, le « petit père » Combes. Épilogue : comme toujours en matière de scandale, le temps apaise les choses. Une fois Syveton suicidé ou assassiné dans des conditions mystérieuses et Villeneuve battu aux élections de 1906, le coup de Tanger renoue l’union sacrée, Millerand finit par faire brûler les fiches et tout le monde part coude à coude pour la Grande Guerre. C’est là, selon l’auteur, qu’apparaîtront les dégâts : il faudra, par l’« hécatombe des généraux », limoger près de la moitié des titulaires de hauts commandements, apparemment promus pour des motifs étrangers à leur pure capacité professionnelle ; en contrepartie, sur 19 officiers qui connaîtront alors un avancement foudroyant, 14 avaient été retardés dans leur carrière après un fichage défavorable, dont Maudhuy, d’Urbal et Pétain..." (Pierre Morisot, Revue Défense Nationale, 1990)
IMPRIMERIES REUNIES. 1961. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 63 pages - agraffes rouillées.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : réflexions sur un plébicité - scandale du C.N.L ou scandale de l'U.N.R - la politique et les affaires - salons, partis et journaux. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues