UN MONDE DIFFERENT.. 1993. In-16. Broché. Etat du neuf, Couv. fraîche, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 317 pages.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Reference : R150157808
ISBN : 289225244X
Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
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Traduit de l’anglais par Mme B.-J. Lowe. Paris, Plon (1890). Broché. 2 ff., 260 p., 1 ff., catalogue de l’éditeur (2 ff. jaunes), 1 ff. 121×188 mm. Edition originale française, dont il n’a pas été tiré de grand papier. Le roman avait été longuement commenté deux ans avant cette publication dans un article de la Revue des deux Mondes ; des extraits avaient été traduits à cette occasion. Il existe une traduction antérieure en langue française, parue au Canada : d’abord dans la presse, au début de l’année 1887, puis en 1888 au sein d’un recueil de deux textes dont le premier est de Charles Buet. Une autre traduction parut également en 1888, mais cette fois dans une revue italienne. Il semble toutefois qu’il s’agisse plutôt d’une sorte de résumé du récit. L’originale parut quant à elle en 1886 aux Etats-Unis. Menus défauts au brochage, quelques rousseurs, mais exemplaire très satisfaisant, agréable.
Programme du théâtre Prince of Wales de Birmingham annonçant une série de six jours de représentations de Dracula, par Hamilton Deane, à partir du lundi 13 août 1928. 4 feuillets d’annonces. 141×218 mm. Exemplaire fatigué (pliures, papier froissé, agrafe rouillée et détachée, petites restaurations en marge). Le premier plat, en couleurs, est consacré à Dracula. Les pages suivantes livrent notamment la liste des acteurs et font la publicité de deux autres pièces, de divers restaurants, concessionnaires automobiles… Bram Stoker (1847-1912), avant tout homme de théâtre, régisseur du Lyceum Theater de Londres, que dirigeait Henry Irving, n’envisageait pas de postérité pour son roman malgré l’accueil plutôt satisfaisant du public et de la critique. C’était un écrivain non professionnel qui, de son propre aveu, estimait avoir publié « un récit de terreur à deux sous ». Il pensait en revanche que l’on pouvait en tirer une pièce de théâtre à succès et il écrivit celle-ci en 1897, considérant que le rôle de Dracula était fait sur mesure pour Irving. Ce dernier se montra réticent et l’auteur, manquant peut-être de conviction quant aux chances de mener à bien son projet, renonça. Bien plus tard et longtemps après son décès, Florence, sa veuve, accepta de vendre les droits d’adaptation du roman à Hamilton Deane, qui dirigeait une troupe d’acteurs. Deane avait fait partie de celle d’Irving ; il avait conçu le projet d’adapter le roman plusieurs années auparavant. Sa famille et celle de Bram Stoker se connaissaient. La pièce fut d’abord représentée en province, à partir de 1924, puis à Londres au bout de trois saisons. Elle connut un très grand succès populaire et fut adaptée la même année aux États-Unis, avec un scénario modifié selon le goût du public américain. Un certain Béla Blaskó, un acteur peu connu, originaire de Lugos, en Hongrie, triompha ainsi à partir d’octobre 1927 sur les scènes américaines, avant d’apparaître aux yeux du monde entier en 1931, dans le film de Tod Browning, sous le nom de Bela Lugosi. L’habit de soirée et la cape de l’acteur, indissociables aujourd’hui de l’image du vampire, avaient été imposés par Deane, qui cherchait à adapter au mieux son personnage à la société londonienne. La cape était par ailleurs utile lorsque Dracula disparaissait dans une trappe de la scène – ce type d’escamotage avait été inventé en 1820 à l’occasion des représentations de The vampire or the bride of the isles. Notons que quelques personnes de l’entourage de Bela Lugosi avaient eu l’occasion de travailler sur le thème du vampire avant que l’acteur hongrois n’interprétât le comte. Ainsi le futur Dracula avait-il partagé en 1917 l’affiche d’un film avec Károly Lajthay, qui allait réaliser quelques années après Drakula Halála [1921] ; il avait aussi fréquenté, quand il vivait encore en Hongrie, l’auteur (présumé) de la novellisation de ce film, Lajos Pánczél. Enfin, il tourna sous la direction de Murnau une adaptation non autorisée du Jekyll de Stevenson, deux ans avant Nosferatu [1922] (tandis que Max Schreck, l’interprète du vampire dans ce film, joua pour sa part en 1920 et 1922 dans deux films de Fred Stranz, le réalisateur de Der Vampyr [1920]). Nous ne sous-entendons pas que la participation de l’acteur hongrois à la pièce a un lien probable avec les faits précédents, mais il n’empêche que ce dernier pourrait avoir été conseillé par l’une de ces personnes, ou même, seulement, avoir été influencé ou sensibilisé par leur travail. Toutes étaient encore en vie à cette époque. L’immense succès du film de Tod Browning, réalisateur en 1927 de London after midnight, eut un rôle déterminant dans le développement de la littérature vampirique aux États-Unis, qui, avant cette époque, se limitait semble-t-il à très peu de titres ; la célèbre nouvelle For the blood is life (1905) de F. M. Crawford et The House of the vampire de G. S. Viereck (1907), sont à cet égard des exceptions. Cette carence avait commencé de s’atténuer à partir de 1925 tandis que, parallèlement à l’émergence du cinéma d’horreur, une littérature fantastique originale se développait dans les pulps. Cependant, ce n’est qu’après le film que « des dizaines et des dizaines » d’histoires parurent dans ces publications populaires à coût modique, qui bénéficiaient de forts tirages. Beaucoup d’entre elles virent le jour dans le fameux Weird Tales. (voir notre intoduction) Sources : à l’exception des anecdotes sur l’entourage de Bela Lugosi, tout ce qui précède est extrait de : Jean Marigny (Un vampire renaît de ses cendres, in Dracula [pages 26-37] ; Le Vampire dans la littérature anglo-saxonne, pages 4, 122, 139-158, 180, 410-412, 807 ; Le Vampire dans la littérature du XXe siècle, pages 16-19 et 290). Pour les anecdotes en question, voir G. D. Rhodes : Drakula Halála (1921): The Cinema’s First Dracula, Horror Studies 1 : 1, pages 2 et 25-47, doi: 10.1386/host.1.1.25/1 (janvier 2010). thebioscope.net ; 18 janvier 2008, et Internet.
Traduit de l’anglais par Marcel Benoit. Paris, Crès, 1926 (AI : 22 mai). Un volume broché. 1 ff. blanc, faux-titre, titre, vi, 274 p., 2 ff. (dont la table). 140×187mm. Édition originale française. Un des dix Vergé de Rives, seul grand papier (le N° 1). Brochage restauré, couverture salie, dos un peu gauchi, une tache en marge de quelques feuillets mais très bon état intérieur. Aycha est la traduction de Ayesha, the Return of She (1905), deuxième titre du cycle de She. Dans ce roman qui se passe vingt ans après les aventures qui font l’objet de She, Léo Vincey et Holly, persuadés que la reine n’est pas morte, partent à sa recherche. Ils la retrouvent au Tibet, réincarnée…
Traduction de Henri Demeurisse et Edmond Renoir. Paris, Crès, 1926 (imprimé en décembre 1925). Un volume broché. Faux-titre, titre, Introduction, 278 p. et 1 ff. Édition originale française. Un des dix vélin pur fil, seul grand papier (le N°3). 132×187 mm La Fille de la Sagesse est la traduction de Wisdom’s Daughter (1923), quatrième et dernier roman du cycle de She. On y découvre la vie de She dans l’Egypte des Pharaons, où elle est prêtresse d’Isis, sa rencontre avec Kallicrates, sa découverte du secret de la vie et de la mort. Très bel exemplaire.
Paris, Collection Hetzel, s.d. (1862). Un volume in-12, demi-basane violette (reliure de l’époque). Couvertures non conservées. 2 ff., 319 p. (table des matières au verso). 108x176 mm. Quelques rousseurs au début (peu) Certainement la première parution en librairie de la traduction de Paul-Émile Daurand-Forgues, alias Old Nick, de « La sorcière à l’ambre », du théologien allemand Wilhelm Meinhold. Cette longue nouvelle publiée à Berlin en 1843 traite des démêlés tragiques d’une jeune femme accusée de sorcellerie au début du dix-septième siècle. La traduction entière du titre est : « Marie Schweidler, la sorcière de l’Ambre-Jaune, le plus intéressant de tous les procès de sorcières connus jusqu’à ce jour, d’après un manuscrit défectueux de son père le ministre Abraham Schweidler, publié par le ministre, docteur W. Meinhold. » D’abord proposé à un journal viennois dans une version plus courte, et accepté pour publication, ce texte avait été interdit par la censure à trois reprises en 1826 et 1827. L’auteur l’avait alors mis de côté, oublié, et était retourné à ses études de théologie. Des années plus tard, Meinhold reprit son texte et le réécrivit dans un style tel que toute la critique crut à l’authenticité de sa narration, ce qui lui permit de ridiculiser certaines personnes à qui il reprochait leur manque de rigueur intellectuelle : « Si la critique contemporaine prétend que, sur les simples expressions et les locutions de l’Ecriture-Sainte, on peut fonder des opinions certaines par rapport à l’auteur d’un écrit et à l’époque de son origine, elle n’a plus qu’à rougir d’elle-même, puisqu’il est constaté que du style et des locutions de ma Sorcière de l’Ambre-Jaune elle n’a point su conclure quel était l’auteur de l’ouvrage, pas plus que l’époque où il avait été composé [...] Si la critique contemporaine a le front de s’aventurer jusqu’à prendre pour un roman toute l’histoire de J.C., histoire qui repose sur des preuves plus solides et plus incontestables que tout autre fait historique quel qu’il soit, n’a-t-elle pas à rougir encore bien davantage, après qu’elle a pris pour une histoire véritable le roman du docteur Meinhold dont rien cependant ne garantissait l’authenticité? » Pourtant, même après qu’il eut dévoilé la vérité, on continua de soutenir que son histoire était vraie. Source : « Revue Catholique, Recueil Religieux, Philosophique, Scientifique, Historique et Littéraire », tome deuxième (année 1844-45), Liège, 1845. Forgues annonce sur le titre les deux textes comme étant des imitations de l’anglais. La Sorcière occupe 166 pages. Cette traduction avait été pré-publiée en 1844 dans la Revue Britannique. Lovecraft appréciait ce texte, « autre exemple même [avec Ondine] de ce que le génie germanique peut produire de meilleur dans le genre fantastique au XIXème siècle. » Elsie Venner, d’Oliver Wendell Holmes, n’est pas moins intéressante : Xavier Legrand-Ferronnière indique que l’auteur était « l’un des médecins-écrivains les plus connus dans le monde anglo-saxon, le premier sans doute à avoir traité les questions psychiatriques par la science-fiction dans Elsie-Venner (1859), The Guardian Angel (1867) et A Mortal Antipathy (1884) ». (Le Visage Vert, janvier 1997 : n°2 de la Nouvelle Série)