Séguier, revue "Lignes" n°13, mars 1991, 154 p., broché, bon état général.
Reference : 3033
L'odeur du book - Negri-Meary S.A.R.L.
60 rue Hermel
75018 Paris
France
0033 (0)1 42 23 30 39
Vous pouvez passer vos commandes par e-mail, par téléphone ou par courrier. Nous vous donnerons confirmation de la disponibilité des ouvrages souhaités par téléphone ou par e-mail. Nous vous enverrons votre commande dès réception de votre règlement par chèque, carte bancaire, Paypal ou virement bancaire international à l'ordre de Negri-Meary SARL. Envoi par courrier suivi à votre charge. Vous pouvez également retirer les ouvrages commandés à la librairie aux heures d'ouverture.
De la bibliothèque de Louis de Monteynard, secrétaire d’Etat à la guerre de 1771 à 1774. Amsterdam, chez Marc-Michel Rey, 1769. In-8 de xvi pp., 147 pp., (9), 3 planches hors-texte dont 1 dépliante, 3 cartes dépliantes. Plein veau marbré, filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs orné, pièce de titre rouge, tranches rouges. Reliure de l'époque. 200 x 120 mm.
Première édition en français, traduite par le philologue Charles-Guillaume Dumas d'après l'édition donnée à Londres trois ans plus tôt. 2 jolies figures gravées d'après Benjamin West, représentant la conférence entre les Indiens et le colonel Bouquet en octobre 1764, et la reddition des captifs anglais en novembre de la même année, et 4 cartes et plans dépliants, dont un plan de la bataille de Bushy Run et une carte du cours de l'Ohio & du Muskingum. Le colonel Henry Bouquet (1719-1765) s'illustra durant la guerre de Pontiac (du nom d'un chef indien allié des Français), conflit opposant de 1763 à 1766 les Anglais aux tribus indiennes de la région des Grands Lacs, de l'Illinois et de l'Ohio. Rédigé par le révérend William Smith d'après les papiers de cet officier et publié pour la première fois à Philadelphie en 1765, le récit raconte l'expédition victorieuse de Bouquet à la bataille de Bushy Run (1763) qui mit fin au siège de Fort Pitt. Selon Field, il s'agit de la première victoire des Anglais sur des Indiens armés de fusils. L'édition contient une courte biographie de Bouquet par Dumas. D'intéressantes Réflexions sur la Guerre avec les Sauvages de l'Amérique Septentrionale occupent les pp. 89-147: on y trouve notamment le nom des différentes nations indiennes qui vivaient en Amérique du Nord, avec le nombre approximatif de leurs combattants. (Field, An Essay towards an Indian bibliography, n°1443). A translation of Smith's "Historical Account," taken from the London, 1766 edition. For another issue of the same sheets, see below "Voyage Historique." The maps and plates are re-engraved from the London edition of 1766, the two parts of the map appearing separately. West's two plates are re-engraved by "P. V. S." An adaptation of the "Marche du Colonel Bouquet," or "topographical plan," is in Avery, vol. 4/1908, p. 374. The preface includes a biographical sketch of Bouquet by Dumas. It is translated, into English in "The Olden Time," vol. I, pp. 203-207, May, 1846, and pp x—xvi of it are translated in the Cincinnati 1868 edition of the "Historical Account." Sabin, n°84647. Très bel exemplaire de cet Americana illustré de 2 gravures de l'éminent peintre Benjamin West (1738-1820), le père de l'école américaine. De la bibliothèque Louis-François de Monteynard (1713-1791), secrétaire d'Etat à la guerre de 1771 à 1774, avec son ex-libris armorié gravé.
Par MEYNIER, Honorat Paris, chez la Veuve M. Guillemot, 1617. Avec Privilège du Roi.In-8 de (5) ff., 175 ff. (mal numérotés 165), (24) pp. Qq. piqûres. Veau brun granité, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges. Reliure de l’époque. 166 x 101 mm.
Édition originale de cet ouvrage du plus grand intérêt sur l’histoire des guerres en Provence au XVIe siècle. Brunet, III, 1692 ; Graesse, Trésor de livres rares et précieux, IV, p. 513. Honorat Meynier est né vers 1570 à Pertuis, près d’Aix-en-Provence, et mort en 1638. Ingénieur, il prit le parti des armes, et se distingua dans les guerres de la Religion et de la Ligue. Vers 1608, il quitta le service, se retira en Provence, et composa plusieurs ouvrages, dont Les Principes et les Progrès de la guerre civile, Paris, 1617 : selon Papon, c’est une histoire abrégée et très partiale des guerres en Provence depuis la mort de François Ier jusqu’en 1592. (Nouvelle biographie générale, XXXV, 290-1). « Ce Livre commence à la mort de François Ier, en 1547, sous le Comte de Grignan, Gouverneur de Provence, & finit en 1592. Cet ouvrage historique est le meilleur & le plus connu de tous ceux que Meynier a composés. » Claude François Achard, Histoire des hommes illustres de la Provence, ancienne et moderne, p. 520. Le présent exemplaire comporte une note manuscrite ancienne sur la page de garde insistant sur sa rareté : « Ouvrage très rare et dont les savants regrettent la rareté parce qu’il est le plus complet que nous ayons sur la guerre civile de Provence pour cause de religion. » Bel exemplaire de cette intéressante histoire des guerres de religion en Provence, conservé dans sa reliure de l’époque.
Berger-Levrault, 1926, in-12, ix-340 pp, 51 photographies et fac-similés, 4 cartes, broché, couv. illustrée (lég. salie), bon état
Intéressant ouvrage, très documenté sur l'espionnage et la propagande allemande pendant la Première Guerre mondiale. Charles Lucieto fut l'un des nombreux agents français résidants aux Pays-Bas pendant la guerre, avec liberté de mouvement en territoire ennemi et à Paris, où il rendait compte à ses chefs ; un homme qui entre autres déguisements opérait sous la couverture un d'homme d'affaires, et dont la mission la plus connue a consisté à voler une nouvelle formule du gaz moutarde introduit dans des obus que les Allemands, en contradiction avec toutes les conventions internationales, ont commencé à employer sur le front en 1915. Il décrit dans le chapitre 2 l'organisation et la structure des services secrets allemands, avant, pendant et après la guerre, présentés comme une monstrueuse machine criminelle, omnisciente, presque toute-puissante, parfois stupide... Dès son second livre, Lucieto passa franchement à la fiction et écrira nombres d'aventures d'espionnage (présentées comme des "romans documentaires"), avec des titres tels que : La Vierge rouge du Kremlin, Le Diable noir, L'Espion du Kaiser, etc. — "Il y a eu la guerre des baïonnettes, la guerre des grenades, la guerre des canons, la guerre des mines, la guerre des gaz. Il est juste de ne pas oublier la guerre des cerveaux. C'est ainsi que Ch. Lucieto dans son curieux livre « En missions spéciales ». désigne la lutte menée contre les espions allemands par les agents du contre-espionnage allié. J'aurai de nouveau l'occasion de parler de ce livre, car sa lecture a produit sur moi une impression profonde et il est juste que les combattants connaissent ce nouvel aspect de la guerre." (Jacques Péricard, L'Ouest-Éclair, 3 novembre 1926) — "Auteur mystérieux, censé être un ancien agent du renseignement français, Charles Lucieto connut un grand succès de librairie dans les années 1920-1930 avec une série d'ouvrages sous-titrée "La Guerre des Cerveaux", et qui prétendaient révéler les ficelles de l'espionnage international pendant la Première Guerre Mondiale et les années qui précédèrent. Ce genre d'ouvrages était courant à cette époque, mais ceux de Lucieto étaient généralement fort documentés, avec bordereaux, fiches anthropométriques, photos confidentielles. Si Lucieto n'était pas lui-même l'agent secret qu'il prétendait être, il bénéficiait indéniablement d'informateurs et de sources. Toujours est-il que ses livres documentaires connurent un tel succès qu'il en signa au final pas moins de onze volumes, publiés en un temps record entre 1926 et 1932. Parallèlement, on lui doit aussi une saga romanesque, éditée en 12 fascicules, "Les Merveilleux Exploits de James Nobody". En effet, ce qui frappe au premier abord, quand on ouvre ce livre de Charles Lucieto, c'est que, espion ou non, on a affaire à un écrivain, c'est-à-dire à un conteur qui sait allier une certaine rigueur factuelle avec un indéniable talent de feuilletonniste, qui ne craint ni l'emphase ni les rebondissements téléphonés, ni les effets de style propres au roman populaire. "En Missions Spéciales" n'est pas seulement un document informatif sur l'espionnage, mais un reportage palpitant sur les acteurs de l'ombre en temps de guerre. Cette vivacité narrative, qui nuit néanmoins au sérieux de l'ouvrage, fut sans doute pour beaucoup dans le succès que connut cette série. Ce premier tome est divisé peu ou prou en deux parties : – La première s'intéresse avant tout à l'espionnage allemand durant la Première Guerre Mondiale, et à la manière dont les agents du contre-espionnage français parvenaient à traquer et à arrêter les espions allemands agissant en France. Tous les chapitres concernant les courriers secrets et les instructions confidentielles est particulièrement intéressant, et tout à fait crédible : 80% de l'espionnage au XXe siècle était avant tout un travail autour de messages à envoyer, de courrier à intercepter, et de lettres à ouvrir puis à refermer afin qu'on ne sache pas qu'elles ont été lues. Ce trafic d'informations occupait la plupart des espions du monde qui, de ce fait, étaient loin d'avoir une vie aventureuse à la James Bond. Ici, on découvrira volontiers des micro-messages pliés en quatre, collés sous un timbre pour affranchir une enveloppe qui ne contenait qu'une lettre manuscrite sans valeur, mais aussi des dessins aux fusains de peintres du dimanche qui recouvrent le plan d'une base navale française, d'autres messages dissimulés en code au travers des notes d'une partition musicale ou dans le texte d'une petite annonce publiée dans un journal, etc, etc... Ces "trucs" d'espionnage sont particulièrement attendrissants, parce qu'ils appartiennent à une époque totalement révolue. L'avènement d'Internet, du cryptage informatique, des messageries instantanées, du wi-fi, du Bluetooth, font qu'il n'a jamais été aussi simple d'échanger des informations, et que face à l'immense foisonnement des milliards de messages échangés chaque jour, l'espionnage a sans doute considérablement changé de forme. Charles Lucieto nous conte néanmoins, avec l'émerveillement joyeux d'un homme qui apprécie dans l'espionnage ces petits exercices cérébraux qui font alors partie du métier, toute une galerie d'exemples très représentatifs de ce que pouvait être le travail d'un espion. Enfin, d'un espion allemand naturellement, car aux dires de Lucieto, il n'y avait pas de méthodes comparables effectuée par des espions français en Allemagne. Seuls les allemands sont à la fois capables de tout et bons à rien, Lucieto le répète suffisamment pour que cela justifie toute action française effectuée contre eux. D'ailleurs, Lucieto est trop patriote pour faire preuve de beaucoup d'empathie. À plusieurs reprises, il affirme bien que tel espion pris sur le fait, même jeune, même embrigadé par chantage ou l'appât du gain, est quelqu'un dont on "s'occupe" et qu'on ne "revoit" plus. – Dans la deuxième partie de ce livre, Charles Lucieto change quelque peu de ton et aborde le sujet alors très fantasmatique des belles espionnes internationales, en s'arrêtant longuement sur trois cas qui l'ont beaucoup préoccupé : Elsbeth Schragmüller, dite "Fraulein Doktor" (décrite ici comme "Mademoiselle Doktor", son vrai nom n'ayant filtré qu'en 1945, plusieurs années après sa mort), notre Mata-Hari nationale (ou presque) et une allemande du nom d'Irma Staub, qui semble avoir beaucoup hanté Charles Lucieto, y compris dans une dimension érotique, et à laquelle il consacre de très longs chapitres. Il n'est pas inutile de préciser qu'il n'existe aucune autre source sur Irma Staub, qui se faisait appeler en France "comtesse de Louvain", que celles avancées par Lucieto. Il y aurait de sérieuses raisons de remettre en cause l'existence réelle de ce personnage un peu romantique, si Charles Lucieto ne publiait sa photo dans son livre. Sur Fraulein Doktor, Lucieto est nettement moins disert, bien qu'il prétende l'avoir vue une fois et avoir été saisi du regard glacé et impitoyable qu''elle posait sur toutes choses, ce que les quelques photos d'elle existant ne semblent pas confirmer. de par ce pseudonyme par lequel elle s'était fait connaître dans le milieu de l'espionnage, Fraulein Doktor avait alimenté bien des fantasmes et des rumeurs sur la cruauté de ses tortures et de ses mutilations. En réalité, Elsbeth Schragmüller s'était surnommée ainsi parce qu'elle était doctorante en sciences politiques, et non pas doctoresse ou chirurgienne. Il semble que sa principale activité fut de former et d'initier à l'espionnage des jeunes filles chargées de séduire les officiers militaires français et de leur soutirer sur l'oreiller des renseignements. Il est avéré aujourd'hui que Mata Hari et Marthe Richard bénéficièrent de sa formation. Cependant, bien des points sont restés obscurs sur les activités complètes de "Fraulein Doktor". Il n'empêche que Charles Lucieto ne fait à son sujet que ressasser les rumeurs la concernant pendant la guerre. Il ne semble pas en savoir plus, ou du moins être décidé à en dire plus long. Sur Mata Hari, par contre, Charles Lucieto n'est pas avare de détails et le chapitre qu'il lui consacre mérite une lecture, ne serait-ce que parce qu'il va à contrario de tout ce qui a été affirmé par la suite. Il est tacitement admis de nos jours que les activités d'espionnes de Mata Hari ont été un peu surestimées, que ce n'était au final qu'une cocotte un peu amatrice, qui, en temps de guerre, s'est brûlé les ailes à vouloir jouer l'espionne par appât du gain. Charles Lucieto tient un tout autre discours : avec moults renseignements à la clé, et en affichant la photo anthropométrique originale de Mata Hari lors de son arrestation, Charles Lucieto affirme que Mata Hari travaillait pour le renseignement allemand dès 1904, que loin d'être une amatrice, elle était au contraire une professionnelle aguerrie, ce qui expliquerait d'ailleurs le courage avec lequel elle a affronté le peloton d'exécution. Néanmoins, s'il est difficile de prendre en faute Charles Lucieto, tant il dispose de références et d'arguments sérieux, on ne peut qu'être gêné de la haine absolue qu'il voue à cette femme. En effet, déjà en 1926, la légende s'emparait de cette vestale des temps modernes avec une tendresse tout à fait complaisante, et cela faisait entrer Charles Lucieto dans une colère noire. Pour lui, non seulement Mata Hari était une ennemie de la France, qu'il était scandaleux d'aduler, mais en plus, par les trahisons et les fuites qu'elle avait fait durant toutes ces années, elle portait probablement la responsabilité de la mort et de la torture de nombreux agents français. Les mots de Lucieto sont donc extrêmement durs, d'autant plus qu'en devenant une saltimbanque renommée, Mata Hari s'était affranchi de tout le devoir de discrétion d'un véritable agent secret, tout cela à la seule fin de se retourner contre le pays qui la célébrait et qui avait fait d'elle une personnalité du monde des arts, ce qui, aux yeux de Lucieto, confine à la plus écoeurante des perversions. Comme on le voit, Charles Lucieto surprend par son absence de neutralité ou de réserve sur les sujets qu'il aborde, ce en quoi il se démarque de la plupart des espions racontant leurs souvenirs. Si la démonstration est rigoureuse, le ton est particulièrement nerveux, l'émotion est soigneusement entretenue et une telle exubérance a de quoi surprendre chez un ancien agent secret. Il est vrai qu'en préface, Charles Lucieto dit au final écrire les mémoires d'un autre agent secret, toujours en exercice, et qui ne se sentait pas le talent de prendre la plume lui-même. Faut-il y voir justement l'ébauche d'une collaboration entre un authentique espion, et un écrivain-rédacteur qui, petit à petit, s'identifie à son modèle et s'y sent plus à l'aise ? J'avoue que je serais tenté de le supposer, car le livre commence de manière très factuelle, et "s'échauffe" progressivement jusqu'à se montrer très parti-pris dans son dernier tiers. Toujours est-il que, s'il répond finalement à peu de questions cruciales sur la guerre ou l'espionnage, ce premier volume de "La Guerre des Cerveaux" apporte tout de même un grand nombre d'anecdotes et d'informations sur ce que pouvait être, à cette époque-là, le métier d'espion en temps de guerre. Malgré une certaine inégalité dans l'intérêt de ces anecdotes, on passe néanmoins un agréable moment dans ces coulisses de la guerre secrète qui se jouait dans d'autres coulisses, celles de la Grande Guerre..." (Dorian Brumerive, Babelio)
LA TABLE RONDE. 1961. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Rousseurs. 196 PAGES - 1er plat et quelques pages légèrement froissées en coin (tranche de tête), sans conséquence sur la lecture - 2 photos disponibles. . . . Classification Dewey : 303.66-Guerre
la preparation a la guerre - la conduite de la guerre, aspect politique de la guerre, action directe sur les populations, aspects militaire de la guerre - porter la guerre chez l'adversaire - inefficacite des moyens de la guerre classique - la guerre moderne en territoire ennemi ... Classification Dewey : 303.66-Guerre
Editions Du Rocher -L'Art de la Guerre In-8°, broché, couverture souple ill en vignette ( détail d'un hoplite) et d'une figure de lionne (allusion à Ninive), 217 pages, envoi de l'auteur, bel exemplaire.
Ces Grecs, qui ont inventé la géométrie, la démocratie, l'histoire, n'ont-ils pas inventé aussi leur propre façon de faire la guerre ? C'est chez eux qu'apparaît l'idéal de la guerre héroïque fait d'attaque frontale et d'abnégation, idéal qu'on retrouve ensuite jusqu'à la Grande Guerre. Mais on voit apparaître ensuite la guerre prolongée et inexpiable, en un mot la guerre totale, avec tout son cortège de méfiances, de cruautés et de massacres. Le moment charnière, ce fut la guerre du Péloponnèse (431-404 avant J.-C.). Ce conflit de 27 ans vit s'affronter, en pleine période classique, un grand nombre de cités rassemblées autour de Sparte et d'Athènes. Cette guerre a bien été " la plus grande crise qui ébranla la Grèce et une partie du monde barbare " (Thucydide) : elle affecta la " majeure partie de la terre habitée ". Les Grecs et la guerre étudie d'abord la guerre hoplitique traditionnelle, une guerre déterminée militairement et socialement, codifiée dans la pratique pour rester supportable par ces communautés rivales que sont les cités. Mais ce consensus relatif vole en éclats lors de la guerre du Péloponnèse : jamais plus la Grèce ne retrouvera son équilibre. Ce livre entend moins insister sur les événements que sur l'évolution du système de la guerre, qui reflète les changements de la société elle-même. À partir de sources historiques : la littérature, les inscriptions, les monnaies, les vases funéraires attiques, c'est toute la société des Grecs qui apparaît dans ce livre d'histoire militaire, qui est de fait un livre d'histoire tout court. Bon Etat Franco de port pour la France jusqu'à 30 euros. MONDIAL RELAY privilégié et disponible pour les pays suivants : Portugal, Pologne, Espagne, Allemagne, Autriche, Pays Bas, Luxembourg, Italie, Belgique. Paiement immédiat par Paypal : https://paypal.me/Artlink?locale.x=fr_FR . Chèques et virement acceptés. Nous accompagne toutes les étapes de votre achat. Achat et déplacement France Suisse.