Paris : Au bureau des éditeurs, 1829 - deux volumes cartonnés à la bradel, dos ornés du titre et de la tomaison (reliure de l'époque), 206 et 191 pages - rousseurs éparses sinon beaux exemplaires dans leur reliure du temps.
Reference : 40387
Nouvelle édition de ce classique de la relation de voyage en Italie effectué en 1785. Composé de 116 lettres, la relation du voyage commence en Provence à Avignon et par une description de Fontaine de Vaucluse, pour se poursuivre par Toulon, Nice et Monaco. L'auteur passe par les principales villes d'Italie, Gênes, Florence, Rome et Naples. Il y décrit les coutumes par de nombreuses anecdotes, l'art, les institutions et les administrations.
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Paris, J. J. Paschoud, 1816. 2 in-8 de 238 et 238-[2] pages, demi-chagrin noir à coins, dos lisses ornés de filets, roulettes et jolis fleurons dorés, filets dorés sur les plats, tranches mouchetées.
Édition originale de ces lettres écrites de Turin, Asti, Parme, Sarzanne, Florence, Pise, Sienne, Rome, Albano, Velletri, Terracine, Naples, Portici, Perugia, Ferrare, Bellinzona... et Genève. Quérard dans la France littéraire mentionne que la première édition est parue en 1815 sous le titre "Lettres sur l'agriculture de l'Italie". Ni la BNF ni la bibliothèques suisses ne possède cette édition de 1815, et tous mentionne l'édition de 1820 comme la seconde: on peut donc considérer notre édition comme la première.Officier au service de France (jusqu'en 1790), Lullin fut par la suite membre du Conseil général du département du Léman, premier inspecteur des dépôts de laine de mérinos du quatrième arrondissement français (1812), membre du Conseil représentatif de Genève (1814-1837) et maire de Satigny (1828). Ami de Germaine de Staël, il fréquentait assidûment le groupe de Coppet. Lullin fut l'un des plus importants agronomes genevois du XIXe s. et membre de nombreuses sociétés, notamment de l'Académie des sciences de Paris et de l'Académie des Georgofili de Florence. Rédacteur de la série "Agriculture anglaise" de la Bibliothèque britannique, il est l'auteur des Lettres écrites d'Italie en 1812 et 1813 (1816) sur l'agriculture italienne et du célèbre "Manuscrit venu de Sainte-Hélène d'une manière inconnue" (1817), mémoires attribués à Napoléon Ier qui firent sensation à l'époque. Libéral, proche de Jean Charles Léonard Simonde de Sismondi, avec qui il partageait un certain nombre d'analyses socio-économiques, Lullin exposa ses idées politiques dans les Lettres de Saint-James (1826-1830). Bel exemplaire.
Paris, Alphonse Levavasseur, 1836. 2 vol. in-8, XVI-434 pp. 5 pl. + 507 pp. 14 pl., demi-chagrin à coins aubergine de Petit successeur de Simier, double filet doré sur les plats, dos à nerfs orné de caissons dorés et du chiffre doré B.B., tête dorée (dos légèrement éclairci, minuscules frottements et épidermures, pâles rousseurs, p. XVI relié entre le frontispice et le titre, l'encre ferro-gallique de la lettrine a dégradé le papier).
Première édition complète de ce recueil de lettres de Charles de Brosses, rédigées lors de son voyage en Italie. L'édition originale était fautive et ne donnait pas le texte intégral des lettres. Elle est ornée d'un portrait de l'auteur en frontispice, d'après Cochin et gravé par Saint-Aubin et des portraits de Jean Bouhier, de François Ier de Lorraine, de Charles III d'Espagne par Barbié, de Buffon d'après un buste de Houdon par Delafontaine gravé par Duperel, au premier volume. Le second comprend un frontispice un profil d'homme non identifié, une vue de la Place d'Espagne de Rome dépliante contrecollée sur papier fort et des portraits du père Guérin de Tencin par Desrochers, daté sur la planche 1740, de Clément XII, de Domenico Silvio Passionei, de Jacques III d'Angleterre d'après Belle gravé par Busan, du prince Charles Édouard Stuart d'après Toqué gravé par Busan, de Neri Maria Corsini, de Niccolò Coscia, de Troiano Acquaviva d'Aragona, de Jean François de Troy, d'Annibale Albani, d'Alessandro Albani et de Benoît XIV. Le second volume contient également un poème manuscrit d'un sonnet en italien, signé du docteur Nicolò Bonanno e Lanza, un noble de la ville de Lupane, en l'honneur du cardinal Alessandro Albani orné d'un belle lettrine et joliment calligraphié. Les deux volumes sont complets de leur errata. Ex-libris héraldique du comte de Baillon. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
A Rome, et se trouve à Paris, Chez de Senne, Comte d'Artois, de Senne, 1789. 2 volume in-8 de VIII-271 et [4]-239 pages, cartonnage de papier à la colle, dos lisse, étiquette de titre manuscrite, tranches mouchetées.
Édition peu commune probablement la deuxième, d'une oeuvre qui en connût de nombreuses et fut traduite en anglais, en allemand, en suédois et en néerlandais. « En 1784, le garde des sceaux donna à Dupaty mission d'étudier en Italie la réforme de la législation criminelle. Il partit par Avignon, Toulon, Nice, visita Gênes, Lucques, Florence, Rome, Naples, prenant, au jour le jour, des notes qu'il rédigeait aux étapes. Sans négliger les arts, les lettres, les notes pittoresques sur les villes italiennes, il s'attachait surtout à critiquer les gouvernements monarchiques et à attribuer, avec une insigne mauvaise foi, les maux résultant de la paresse et de l'incurie des peuples au despotisme des princes, à la carence des lois, à l'insuffisance des constitutions. Écrites sur ce ton ampoulé et déclamatoire que mettra à la mode la littérature révolutionnaire, elles furent publiées encore en 1824, avec une bonne introduction de Louis Dubois ». Dict. Bio. français, t. XIII. C'est à la suite de cette édition que le livre fut mis à l'Index ou il figurait encore dans la dernière édition (1948)."Le lettere iniziano da Avignon, in aprile, con una magnifica descrizione della « Fontaine de Vaucluse ». Nella prima parte dell'opera sono comprese: Avignon, Toulon, Gênes (16 lettere), Lucques, Pise, Florence (19 lettere), Rome (21 lettere che includono Tivoli e Frascati). A Roma e dintorni sono dedicate altre 27 lettere della seconda parte. Il viaggio termina, senza date, con 22 lettere: Napoli, Portici, Salerno, Paestum e Pompei.La lettera CXIII da Napoli esordisce con l'esclamazione: « Quel dommage que ce pays soit si mal administré! » (p. 209). Seguono pagine liricheggianti e la traduzione da Plinio della prima eruzione del Vesuvio. La lettera CXV ed ul-tima è dedicata alla visita delle isole napoletane. Termina un poco bruscamente: « Quittons-les, ces dangereux rivages, et rembarquons-nous pour Naples. - Après demain nous retournerons à Rome »." Fiammetta Olschki 219 à 222; Raccolta Fossati Bellani, 409 à 417; Bibliographie du voyage français en Italie, p. 98 ou encore Brunet, 20175 aucunes de ces bibliographies ne mentionnent la nôtre. Brunissure dans la marge intérieure des premiers feuillets du second tome.
Paris, Levavasseur, Paris, Levavasseur1836 ; 2 vol. in-8, demi-veau outremer glacé , fil. dor., tranches jasp., XXVIII pp., 434 pp., 1f. errata.- 2 ff., 507 pp., ( 1 p. errata).ÉDITION ORIGINALE COMPLÈTE, donnant le texte intégral des lettres. Elle fut établie par R. Colomb, cousin et ami de Stendhal. Edition très recherchée, car la première en trois volumes publiée sous le Directoire par Seryès d’après une mauvaise copie trouvée dans les papiers d’un émigré est extrêmement fautive. Ami de Buffon, de Crébillon, lié aux encyclopédistes, le Président de Brosses ( Dijon 1709-1777) fut un de ces hommes « qui, presque par système, vivent pleinement par leur esprit et leur corps » J.P. de Beaumarchais. Ses Lettres sur l’Italie, fruit d’un vrai coup de foudre pour cette terre de plaisir et de culture, , demeurent « un chef d’œuvre d’humour et de drôlerie. L’Italie de notre Président est un monde à l’envers où les amants sont plus jaloux que les époux, où les jeunes filles soutiennent un débat en latin, où les courtisanes veulent être aimées » Id.- « Le Voltaire des voyageurs en Italie ! » dira Stendhal. Charles de Brosses est un compagnon de voyage unique, toujours gai, gourmand, curieux et qui a le sens des formules. Celle-ci est célèbre, mais on a oublié qu’il en était l’auteur : « à vous parler net, la Provence n’est qu’une gueuse parfumée » ( tome I, p. 38). Envoi autographe de l’éditeur Romain COLOMB à Casimir Leconte (écrivain, traducteur et économiste auquel on doit divers ouvrages sur la Suède, la Grèce et l’Orient). Romain Colomb fut le véritable artisan de la gloire posthume de Stendhal. On lui doit la réédition de ses œuvres chez Hetzel et chez Michel Lévy. Il a veillé à ce que ses manuscrits inachevés ne fussent pas détruits, comme leur dépositaire Crozet avait l’intention de le faire. En tête du premier tome on a relié un portrait de Ch. de Brosses.
Chez Ponthieu, à Paris 1799 (An VII), In-8 (12,5x19,5cm), viij, 415pp. et (4) 455pp. et (4) 400pp., relié.
Edition originale. Reliure en demi basane brune mouchetée à plat de papier jaune flammé, adroit pastiche de la fin du XIXe. Dos lisse orné de filets gras et maigres. Pièces de chagrin noir. Infimes traces de frottement. Restauration au dos de la page de titre du tome 2, comblant une mince déchirure en marge sur 3 cm. P. 149, manque en marge. Bel exemplaire, bien frais. Le président de Brosses réalise son voyage en Italie dans les années 1739 et 1740, âgé alors de 30 ans, certaines lettres datent de cette période et furent effectivement envoyées d'Italie, mais la plupart furent écrites après le voyage. Ces lettres intéressent à la fois les beaux-arts et les moeurs, l'auteur s'y montre un observateur fin et léger et nous dresse le plus charmant portrait de l'Italie qui ait été écrit, comme une délicieuse promenade pleine d'anecdotes et de traits piquants, il y parle notamment beaucoup de musique, de sa visite à Vivaldi et aux jeunes filles de L'hôpital de la piété (Ospedale de la Pieta). Bien que d'autres éditions suivirent cette première au XIXe, se prétendant plus correctes, cette édition originale est la plus conforme aux manuscrits, même si elle a été faite avec une certaine négligence. C'est Antoine Sérieys, archiviste, qui a réalisé cette édition avec des notes assez piquantes puisqu'elles sentent un esprit post-révolutionnaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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