Rodez : Subervie ("Collection du miroir"), 1956 - un volume 14,2x19cm broché sous couverture à rabats, 75 pages non coupées - un des douze exemplaires nominatifs sur papier pur fil Lafuma - bon état - Bel envoi autographe signé de l'auteur adressé à Albert loranquin, critique au Bulletin des Lettres.
Reference : 39868
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[Montpellier ?, 1657] Petit in-4 de 47 pp., maroquin havane orné d'un décor dans le goût à la Duseuil, avec filets d'encadrement à froid et fleurons dorés, dos à nerfs ornés de caissons de fleurons dorés, double filet doré sur les coupes, dentelle intérieure dorée, tête dorée (Hans Asper).
"Très rare édition originale de ces ""plaintes si justes & si importantes"". Seulement 2 exemplaires dans les fonds publics : BnF et British Library (USTC 6093336). Avec la paix d'Alès, conclue en juin 1629, les pouvoirs politiques concédés au ""parti huguenot"" par l'édit de Nantes, avaient été annihilés. Par la suite, l'Église catholique, à travers notamment les assemblées du clergé de France, s'était efforcée de manière continue, de limiter strictement, voire de rogner, les privilèges des protestants en matière religieuse. ""Rome a partout des Prédicateurs séditieux, & des instruments de violence, qui ne travaillent qu'à troubler la tranquillité publique"". Lors de la Fronde, voulant éviter tout risque de collusion entre les princes et les réformés, le Conseil d'État, en 1652, prit des décisions favorables aux huguenots du Midi, réaffirmant les libertés garanties en 1598. Mais dès après le sacre de Louis XIV, en 1654, l'Église catholique s'efforça de faire annuler les dispositions de 1652 et de poursuivre son travail de sape contre l'édit de Nantes. C'est dans ce contexte hostile, et à la suite d'un nouvel arrêt du Conseil, rendu en janvier 1657 interdisant notamment aux ""ministres de l'Église prétendue réformée"" de se prévaloir désormais du titre de pasteurs, que parut cette Apologie, caractéristique de l'éloquence réformée, riche de multiples références vétérotestamentaires. On y dénonçait également l'exclusion des consuls protestants de la municipalité de Montpellier, alors que l'arrêt de 1652 prescrivait une répartition paritaire avec les catholiques. ""Il y auroit de quoy faire un livre de Lamentations, qui ne seroit pas moins touchant que celuy de Jérémie"". À la fin de l'ouvrage, pages 44-47, Acte du Synode Provincial des Eglises Réformées du Bas-Languedoc tenu, à Montpellier le 25 avril 1657, s'élevant contre les ""maux dont nos Eglises sont menacées"", et les édits du ""Conseil de sa Majesté […] surpris par les artifices de l'Assemblée du Clergé"". Bandeaux, lettrines et cul-de-lampe. Bel exemplaire en beau maroquin décoré de Hans Asper (1855-1911), relieur zurichois établi à Genève, membre de la communauté réformée évangélique de langue allemande. Discrète déchirure marginale, anciennement réparée, en fond de cahiers sans atteinte au texte."
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A Cologne, chez Pierre Marteau, 1686, in-12, 192 p, Basane havane de l'époque, dos à nerfs ornés de caissons fleuronnés, Édition originale de ces célèbres Plaintes attribuées au pasteur protestant Jean Claude (1619-1687), exilé de France en 1685, qui dénonce les persécutions religieuses depuis la Hollande où il s'était réfugié. La publication eut un immense impact et la traduction anglaise, qui parut à Londres la même année, fut aussitôt proscrite à la demande de la cour de France ; l'ouvrage fut saisi et brûlé, le traducteur et l'imprimeur condamnés à de fortes amendes. Bon exemplaire dans une reliure usée aux coiffes arasées, plats frottés et épidermés, l'intérieur est propre, à noter: une petite déchirure marginale à une page (sans perte de texte.) Couverture rigide
Bon 192 p.
Saint-Dizier, Imprimerie J. Thévenot, 1902 in-8, 26 pp., broché.
Rarissime libelle qui éclaire les dernières années de Mgr Justin Fèvre (1829-1907), polémiste ultramontain des plus intransigeants et familier des excès de langage outranciers comme des tribunaux ecclésiastiques qui en recueillaient les plaintes. Curé de Louze (Haute-Marne) depuis 1889, le remuant prélat fut privé de sa cure en 1896 à la suite d'intrigues à la fois politiques et ecclésiastiques, auxquelles accéda volontiers l'évêque de Langres, Mgr Larue, en conflit avec Fèvre. On était à la toute fin du pontificat de Léon XIII et les opinions intégraliste de Fèvre étaient de moins en moins tolérées, y compris à Rome. On est peu documenté sur l'auteur du texte, Clémentine Nottat, par ailleurs auteur de deux opuscules spirituels (Les Pensées de l'éternelle vie ; L'Eternelle question). En revanche, eu égard à sa connaissance du dossier et à sa manière décrire, on peut affirmer qu'elle était tout sauf une "femme du peuple". D'après l'introduction, elle semble avoir été au service de Mgr Fèvre à Louze.Un seul exemplaire au CCF (Archives départementales de la Haute-Marne). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Arnould Seneuse, 1688. 240 g In-12, plein veau, [28] ff., 310 pp., [19] ff.. Illustré d'une jolie vignette en tête de l'épitre, gravée par C. Vermeulen d'après P. Sevin. Texte du bénédictin Denis de Sainte-Marthe, dont le nom se voit à la fin de l'épître, et qui contient plusieurs extraits d'une publication du presbytérien Guillaume Prynn. Ouvrage assez rare publié peu après la révocation de l'édit de Nantes et qui répond à un livre paru vers 1686 sous le titre de ''Plaintes des protestans, cruellement opprimés ...''. Ce dernier avait été brûlé en Angleterre à la demande de Louis XIV. Brunet, IV, 683; Barbier, IV, 307-308; Histoire littéraire du Poitou, II, p. 436; Bibliothèque générale des écrivains de l'ordre de Saint-Benoît, III, 13. Petit ex-libris de M. Mauge du Bois des Entes. Quelques défauts, petits manques de peau. . (Catégories : Protestantisme, Religion, )
Chapelot et cie 1908 in12. 1908. Broché. trois tomes: I: Discipline antimilitarisme antipatriotisme + II: Le recrutement de l'armée + III: Désirs et plaintes des Officiers par l'ancien commandant du XVe corps d'armée le Général Pédoya
Etat Correct couvertures très défraîchies ternies ensemble jauni brochures fragiles dos renforcés au papier kraft ancien livre de bibliothèque manque la couverture du tome II (a été réparé sans)