Paris : L'Arche (Collection "Les grands dramaturges"), 1955 - un volume 12,2x19cm broché sous couverture illustrée, 158 pages - bon état - avec un envoi autographe signé de l'auteur -
Reference : 39473
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Hugo sadresse au directeur de Soleil, un quotidien littéraire fondé en 1865 par Moïse Polydore Millaud, qui publia Les Travailleurs de la mer en feuilleton. ...Je noublie pas Méry, et je le prouverai. Mais je ne pouvais souscrire. Relisez la liste de souscription, et, au premier coup dœil vous verrez que mon nom ny était pas possible. Cette lettre est particulière et ne demande aucune publicité. Seulement je tiens à être compris de votre esprit élevé et juste...Jules Noriac (1827-1882) est un journaliste, dramaturge, écrivain, librettiste et directeur de théâtre.Joseph Méry est un journaliste, écrivain, librettiste, ami de Balzac, Nerval, Dumas, Verdi, etc. Victor Hugo a vécu à Guernesey, dans les îles Anglo-Normandes, les 15 dernières années dun exil long de 19 ans. Banni de France suite au coup détat de Louis Napoléon Bonaparte du 2 décembre 1851, il est également chassé de Belgique en 1852 et de Jersey en 1855. Il sinstalle alors à Guernesey où il acquiert Hauteville House en 1856, grâce au produit de la vente du recueil, Les Contemplations.
Hugo a lu son…remarquable volume avec un vif intérêt. Beaucoup de vos légendes sont charmantes, toutes sont écrites du meilleur style. Vous avez bien voulu encadrer mon nom dans quelques dexcellente prose. Je serai charmé de vous en remercier par un serrement de main. Courage, Monsieur, cest un rare honneur dêtre poëte dans cette illustre époque. Jamais la poésie et la pensée nont été plus grandes que de nos jours....
...Victor Hugo me fait dire qu'il sera au théâtre à 7h 1/4...
09/12/1889 Charmante invitation à Ernest d'Hervilly [1839-1911, journaliste, écrivain, poète et dramaturge] : …Demain mes salons imite dAltorf les chemins. Vous êtes attendu à diner pour boire à tasse pleine les vins fumeux…On joint une C.A.S. « Théodore de Banville ». Paris, 9 décembre 1889. 2 pp. in-12 oblong.Banville est très souffrant et na pu, de ce fait, passer au journal. …Auriez-vous lextrême bonté de menvoyer largent du mois de Novembre… demande-t-il en notant au verso de la carte la liste des parutions.
Beau prologue de 80 vers, composé en l'honneur de la réouverture du Théâtre de l'Odéon à Paris :...Quand la chaleur intense vous faisait fuir Paris comme une pénitence, À Trouville, à Deauville où rit le flot amer, / En respirant lair pur et salé de la mer, / Le poète oubliait sa divine folie (...) / Et la Parisienne agile, aux molles poses, / sur la blonde falaise égarait ses bas roses. (...). / Mais après avoir ce loisir, il est temps / Que la Muse renoue à la fin sa ceinture, / Et lOdéon ce soir fait sa réouverture. Oui le gaz se rallume et nous vous revoyons, / Paris, âmes, beautés que dorent les rayons, / Penseurs qui de lesprit subissez les brûlures, / Femmes aux doux yeux clairs, aux belles chevelures, / Car le vieil Odéon vous aime, et vous laimez ! / Ah ! Cest quépris des mots comme de la musique, / Amant de toute ivresse idéale ou physique, / Apte à savourer tout comme à tout concevoir, / Le vrai Parisien de Paris aime à voir / La noble Poésie en sa splendeur première, / Le front ceint de laurier, vivre dans la lumière. / Car la déesse habite en ce clair monument, / Qua toujours protégé son sourire charmant, / Chanteuse aux fiers accents, dont la mère est oiselle, / Bohême au front céleste, elle est ici chez elle. / Mais, dites-vous que veut son caprice jaloux / Et comment cet hiver la courtiserez vous ? / On a dit de tout temps : « Menteur comme un programme ». / Nous nen ferons donc pas. Bouffonerie et Drame, / Alerte comédie au beau rire ingénu, / Tout ce qui vit sera chez nous le bien venu, / Même la tragédie où Roméo soupire, Car jamais ce mot-là na fait peur à Shakespeare ! (...). Tout sujet nous convient où la passion vibre (...). / Cest ici la maison de Molière, du grand / Corneille, de Racine au doux flot murmurant / De Hugo, dont les mers ont des frissons de cuivre, / Et du premier venu, sil aspire à les suivre ! / O Public ! Nos acteurs au pays enchanté / Arrivent, tous remplis de bonne volonté. / Ils seront, sils se peut, charmants, sublimes, drôles, / Imprévus ; en tous cas, ils sauront bien leurs rôles, / Et sefforceront même, à tout événement / De parler sans emphase et naturellement, / Nos actrices remède à tes mélancolies, / Si jen crois la rumeur publique, sont jolies, / (...). Songe, / Que, grâce à ton esprit inventif et subtil, / Tu peux en bel or pur transformer le plomb vil ; / Que lapplaudissement, qui nous berce et nous flatte, / fait de la pauvre étoffe une pourpre écarlate, / Et devient, sans féerie, un talisman pour nous ! / Accepte nos colliers de verre et nos cailloux / Tout comme sils étaient des diamants de lInde, / Et que ton âme soit comme une Rosalinde / Qui lit complaisamment les sonnets dOrlando ! / Mais cest assez parler. Quon agisse. Au rideau !...