Paris : Pierre Seghers (Collection "P.S."), 1952 - un volume in-12 (108x180mm) agrafé sous couverture imprimée en couleurs et rempliée, 32 pages - couverture légèrement poussiéreuse sinon bon état - édition originale sur papier courant avec un envoi autoghraphe signé de l'auteur adressé à Hélène Parmelin -
Reference : 38963
Créateur en 1939 de la collection "Poètes casqués", puis éditeur de la poésie de la résistance pendant la seconde guerre mondiale, Pierre Seghers (1906-1987) poursuit en 1948 le travail de publication des poètes français et étrangers avec la collection "P.S.". A raison de deux parutions par mois, ce sont plus de cinq cents recueils inédits qui seront publiées dans cette collection qui fera de Pierre Seghers le plus important éditeur de poésie au XXème siècle.
Le Livre à Venir
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P., Au Bureau central de la Société, (Imprimerie Renouard), 1833 - 1840 ; 4 vol. in-8. Demi-veau bleu nuit, dos lisses richement ornés. Vignettes ex-libris armoriées "Bibliothèque de M de Thelin" (haute-Marne). Des rousseurs irrégulières, si non bon exemplaire.
Jean-Baptiste de Montyon (1733-1820) fut avocat, intendant de plusieurs provinces (dont l'Auvergne de 1767 à 1771), mais il constitua surtout une très grande fortune qui fut distribuée à sa mort à diverses académies et hopitaux de Paris.Afin de poursuivre son oeuvre, Adrien Jarry de Mancy (1796-1862), créa la Société Montyon et Franklin qui se donna pour but dhonorer les hommes et les femmes utiles de tous rangs et de tous pays, et édita de 1833 à 1841, un recueil annuel de notices biographiques ; l'ensemble réunit 200 notices pour la plupart illustrée d'un portrait gravé. Le nom de Montyon est associé aux personnages qui se sont illustrés par leur vertu et morale, le nom de Franklin est aissocié aux hommes de science et de métierLes deux premiers volumes ne sont pas paginés, ils contiennent chacun 48 notices accompagnées d'autant de portraits. Le tome 2 contient en plus les N° 1 à 4 de "Annuaire des Hommes Utiles" et des "Chroniques des Hommes utiles". Le tome 3 est précédé d'un "Avis du fondateur", de la table chronologique des notices et portraits pour 1837-38 et d'un feuillet d'annonces, suivi de 380pp. 50 portraits sur 44 planches hors-texte. Le tome 4 : 256pp. - 24pp. (Discours de M. de Salvandy sur les Prix de vertu) - 20 planches. Un dernier volume pour 1841 a paru.
Paris, Imprimerie impériale, 1869 2 forts vol. in-4, [2] ff. n. ch., 630 pp. ; 658 pp., toile noire modeste, pièces de titre et de tomaison cerise, tranches mouchetées (reliure de l'époque).
Très importante enquête officielle qui avait pour finalité de proposer des aménagements et des évolutions à la législation sur les conseils prud'hommaux, réformée par la loi du 27 mai 1848, qui avait conféré à l'institution un élément fort de sa forme actuelle avec l'apparition du paritarisme (employeurs et salariés rendant ensemble les décisions). La loi de 1848 déclarait électeurs pour les conseils de prud'hommes tous les patrons, chefs d'atelier, contremaîtres, ouvriers et compagnons âgés de 21 ans et résidant depuis six mois au moins dans la circonscription du conseil de prud'hommes. Elle déclarait les mêmes éligibles, s'ils savaient lire et écrire et s'ils étaient domiciliés depuis un an au moins dans la circonscription du conseil. Exemplaire de la Bourse du travail (cf. une des pièces de titre aux dos). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Collection Studies in the social sciences, 20.La Haye-Paris, Mouton, 1975 in-8, 194 pp., toile noire (reliure de l'éditeur).
Unique édition de cette monographie sur un périodique protéiforme de la Révolution : fondé en novembre 1792 par le Rennais Vatar, Le Républicain, journal des hommes libres de tous les pays était une feuille montagnarde. En 1793, elle inversa titre et sous-titre pour devenir le Journal des hommes libres de tous les pays. Interdit en 1798, le journal ne tarda pas à resurgir, sous de nombreux titres (Le Persévérant, Le Républicain, le Journal des Francs, la Correspondance des représentans du peuple, La Tribune nationale, La Lumière ou encore Le Consolateur). Il reprit son titre originel en juin 1799, mais fut de nouveau interdit trois mois plus tard ; il devint alors L’Ennemi des oppresseurs, puis le Journal des hommes, avant de choisir le nom plus évocateur de Journal des Républicains. Fin novembre 1799, il redevint – enfin – le Journal des hommes libres de tous les pays avant de disparaître définitivement un an plus tard, en septembre 1800. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
La publication de l’Ami des hommes en 1756 valut à Mirabeau un véritable triomphe. S.l., 1759-1760. Sept parties en 7 volumes in-12 de: I/ 1 front. x pp., (3) ff. de table. 391 pp.; II/ (6) ff. et 534 pp.; III/ (6) ff. et 526 pp., déch. au coin inf. de la p. 225 sans atteinte au texte; IV/ xj-267 pp.; V/ (1) f. et 376 pp. ; VI/ xii, 298 pp. et (2) ff. table; VII/ (2) ff., 228 pp. et (1) f. de table plus 6 tableaux repliés. Les deux dernières parties sont datées de 1760. A partir de la quatrième partie, le texte se trouve ici en édition originale. Plein veau brun marbré, dos à nerfs ornés, coupes décorées, tranches rouges. Reliure de l’époque. 165 x 91 mm.
Précieuse édition de «l’Ami des Hommes » contenant les sept parties reliées dès leur parution avec tomaison individualisée. Tchemerzine, IV, 750. Édition originale des quatre derniers volumes, le texte des trois premiers étant déjà paru. Les deux derniers volumes sont ici corrigés, et une huitième partie fut publiée en 1760. La dernière partie ici présente contient bien les six tableaux dépliants. La publication de l’Ami des hommes en 1756 valut à Mirabeau un véritable triomphe. Mais c’est après cette publication qu’il rencontra Quesnay et ce n’est qu’en 1760 qu’il adhéra à la doctrine des physiocrates dont il deviendra l’un des plus influents propagandistes. En 1756, débute la parution deL’Ami des hommes ou Traité sur la population, l’ouvrage qui va contribuer à la renommée de son auteur, Victor de Riqueti, marquis de Mirabeau, issu d’une lignée de négociants italiens établis à Marseille, anoblis au XVIe siècle, riches en terres érigées en marquisat depuis Louis XIV. Plus qu’à ses domaines en Provence ou en Limousin, il s’intéressera à sa terre du Bignon près de Paris, plus accueillante à une agronomie appliquée. Mais cet aristocrate introduit dans les milieux éclairés parisiens, outre la gestion de contentieux familiaux, que nous ne pourrons esquiver, a déjà publié en 1747 unTestamentencore confidentiel, annonciateur d’un Mémoire concernant l’utilité des états provinciaux, qui a été remarqué, gardant la réputation ambiguë d’un plaidoyer pour les libertés de la province, empreint encore de nostalgie nobiliaire. Utile référence pour aborderL’Ami des hommesconsidéré par toute une tradition, en cours de réexamen aujourd’hui, comme l’un des textes fondateurs de la doctrine physiocratique. On y trouve énoncés des principes comme le primat de l’agriculture, créatrice de la « vraie richesse », et la condamnation de la finance, du luxe et de la « cupidité », dans un monde sous la conduite de propriétaires (qui sont encore des seigneurs) et d’un « roi pasteur ». Plus que comme une exigence d’ordre moral, c’est donc comme une science que se présente la doctrine nouvelle à laquelle le marquis se rallie, en même temps que toute une école se forme, avec l’abbé Baudeau, Dupont de Nemours,… L’influence croissante de Lemercier de la Rivière contribue à accentuer la rigidité théorique des énoncés et pour toute une partie des philosophes (Diderot, Galiani), les physiocrates deviennent une «secte ». En 1767, Quesnay a traité du « Despotisme de la Chine », et Lemercier de la Rivière élabore en ces années le concept de « despotisme légal ». Dans ce concert, le marquis de Mirabeau a tenu sa partie, en publiant en 1760 une Théorie de l’impôt qui lui vaut un embastillement de huit jours, mais aussi en 1763 une Philosophie rurale, puis entre 1767 et 1768 desLettres sur la dépravation, la restauration et la stabilité de l’ordre rural, qui illustrent la continuité de son approche moralisante. On sait le déclin de la « secte » lors des années de la crise politique et sociale de 1770-1776, qui ont vu la chute de Turgot, sympathisant du mouvement. “A key economic work of the period, issuing from that group of French Enlightenment economists termed the Physiocrats, a circle that included Mirabeau, Turgot and Quesnay. Immediately preceding Adam Smith's theories (which are fundamental to modern economics) Physiocracy was arguably the first consistent and rigorous theory of economics, espousing a theory that the wealth of nations rests on agriculture. The term laissez faire is identified with this circle; it was popularized by Vincent de Gournay, a physiocrat and intendant of commerce in the 1750s, who likely adopted the phrase from François Quesnay’s writings on China. This work was issued simultaneously in quarto and duodecimo and is scarce complete in either edition”. (Kress 5735 ; Higgs 1631). Bel exemplaire dont les sept parties sont tomées de 1 à 7 au dos de chacun des volumes conservé dans ses reliures en veau marbré de l’époque.
Paris, Chamuel [Imprimerie vve Albouy], 1898 in-12, 144 pp., avec un portrait dans le texte, demi-chagrin cerise, dos à nerfs, tête mouchetée, couvertures illustrées conservées (reliure de l'époque). Charnières frottées.
Réunit les 4 petites biographies des meneurs de la Commune, édités sous le nom de Charles Prolès (qui est certainement un pseudonyme), favorable à l'insurrection.RELIÉS À LA SUITE, du même auteur : I. Les Hommes de la révolution de 1871. Gustave Flourens. Insurrection crétoise, 1867-1868. - Siège de Paris, 1870-1871. Avec une lettre-préface de Amilcare Cipriani. Paris, Chamuel [Imprimerie vve Albouy], 1898, 100 pp., un f. n. ch., avec un frontispice en couleurs et un portrait dans le texte. - II. Les Hommes de la révolution de 1871. Raoul Rigault. La préfecture de police sous la Commune. Les otages. Paris, Chamuel [Imprimerie vve Albouy], 1898, 108 pp., avec un portrait dans le texte. - III. Les Hommes de la révolution de 1871. Le Colonel Rossel. Metz, 1870. - Paris, 1871. Paris, Chamuel [Imprimerie vve Albouy], 1898, 146 pp., [3] ff. n. ch., avec un portrait dans le texte.Le Quillec, 3772. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT