Robert J. Godet, Paris,1945, petit in-folio en ff. (32x22cm), 163pp., couverture illustrée.
Reference : 142
Tirage limité à 265 exemplaires numérotés, 1/ 200 sur Rives B.F.K., illustré de 51 lithographies de Ruud VERSPYCK tirées chez MOURLOT.
Le Ver-Vert
M. Jean-Claude Benoit
06 85 75 19 17
Les prix indiqués sont nets en euros. Frais de port en sus à la charge du destinataire. Envoi recommandé dès réception du règlement. Vente uniquement par correspondance.
Paris, Librairie du Louvre, 9x13,5cm, broché, 126p. Exemplaire présentant une MOUILLURE marginale sur toutes les pages n'affectant nullement la lecture.
Lausanne, La bibliothèque des arts , 1976, cartonnage éditeur sous couverture rempliée, 166 pages. Ed. numérotée sur vélin blanc, 1/800. Bon état. Nombreuses illustrations
Paris, Éditions des bibliothèques nationales de France, Collection d'unica et de livres rares, 1931, in-16, pleine reliure cuir à la "Grolier" sous étui cartonné, np
[ Chez Boudet ; etc...] - CLEMENT XIV ; CARACCIOLI ; GROSIER, Abbé Jean-Baptiste
Reference : 63907
(1776)
1 vol. in-12 reliure pleine basane marron, dos à 5 nerfs orné, [ Recueil factice de quelques Pièces concernant des Lettres publiées sous le nom du Pape Clément XIV par M. Caraccioli ] Lettre à l'Editeur des Lettres de Clément XIV, sur la Crainte qu'on a que ce Pontife n'en soit par l'auteur, Chez Boudet, Paris, 1776, 1 f. manuscrit, 21 pp. [ Suivi de : ] Réponse de l'Editeur des Lettres de Clément XIV à l'Auteur de la Lettre à l'Editeur des Lettres de Clément XIV, sur la Crainte qu'on a que ce Pontife n'en soit par l'auteur, Chez Boudet, Paris, 1776, 32 pp. [ Suivi de : ] Extrait de l'Année Littéraire n° 40 Tome VIII Année 1775, compte rendu de la "Lettre XIII. Lettres intéressantes du Pape Clément XIV (Ganganelli)", 1 f. manusrit, pp. 289-319 ; [ Suivi de : ] Extrait de l'Année Littéraire n° 12 Tome IX Année 1776, compte rendu de la "Lettre IV. Lettres intéressantes du Pape Clément XIV (Ganganelli)",1 f. manuscrit, pp. 73-114 ; [ Suivi de : ] Remerciement à l'Auteur de l'Année Littéraire, de la part de l'Editeur des Lettres du Pape Ganganelli, Chez Monory, Libraire de S.A.S. Mgr. le Prince de Condé, A La Haye, 1777, 80 pp. ; [ Suivi de : ] Manuscrit : Réplique de M. l'Abbé Grozier, Rédacteur de l'Année Littéraire au remerciement de M. Caraccioli, 16 ff. n. ch. et 1 f. blanc ; [ Suivi de : ] Les Doléances du Colonel in partibus Editeur des Clémenti-Ganganelliques ; à l'Auteur des Nouvelles Ecclésiastiques, 9 pp.
Remarquable recueil réunissant des titres peu commun qui documentent la fameuse controverse sur les lettres apocryphes publiées par Louis-Antoine Caraccioli sous le nom du savant Pape Clément XIV (Ganganelli), dans lequel ce dernier justifiait la suppression de l'ordre des Jésuites en 1773. L'abbé jésuite Jean-Baptiste Grozier (1743-1823) dénonça leur caractère apocryphe et les rendit à leur véritable auteur, Caraccioli. On y trouve notamment une rare pièce manuscrite précédée de l'avertissement suivant : "La pièce qui suit est une réplique de M. l'Abbé Grosier à M. Caraccioli. Elle n'a point été publiée, parce que dans le tems qu'on l'imprimoit pour le Tome VII de l'Année Littéraire 1776. Elle fut arrêtée par des ordres supérieurs ; et cela pour complaire, dit-on, à M Caraccioli dont le prétendu remerciement y est, on ne peut pas plus solidement réfuté. Il en échappa cependant quelques exemplaires , un entr'autres qui se trouvait entre les mains de l'Auteur lorsqu'on saisit le reste de l'Edition chez l'Imprimeur ; et c'est sur cet exemplaire qu'a été tirée la copie qui suit". Etat très satisfaisant (reliure frottée avec petits mq. en coiffes et mors, bon état par ailleurs).
Genève, , 1771. Petit in-8 de 494-(2) pp.CLEMENT (Jean-Marie-Bernard). Nouvelles observations critiques sur différens sujets de littérature. Par M. Clément. A Amsterdam et se trouve à Paris, chez Moutard, 1772. Petit in-8 de (4)-497-(2) pp.2 vol. in-8, veau havane marbré glacé, dos orné à nerfs, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, triple filet doré sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Édition originale. « Jean-Marie-Bernard Clément, né à Dijon, le 25 décembre 1742, fut d'abord destiné au barreau; mais il montra tant d'aversion pour cette carrière, que ses parents lui permirent de se livrer tout entier à l'étude des belles-lettres. Il obtint encore très jeune une chaire au collège de Dijon, qu'il quitta bientôt par suite d'un démêlé avec ses chefs, à qui il écrivit même une lettre aussi vive qu'imprudente; car ces messieurs. se trouvant offensés, provoquèrent contre lui un arrêt du parlement; mais Clément avait su le prévoir, et il était déjà en sûreté à Paris. Ce littérateur avait un caractère franc, mais brusque, avec un goût sévère et un penchant à la critique; il ne pardonnait jamais, en matière de littérature, les fautes de ses ennemis ou de ses amis, quelle que fût leur réputation littéraire. Clément avait été d'abord grand admirateur de Voltaire, et quoique depuis son admiration se fût bien ralentie, il n'aurait pas pensé à diriger contre lui sa critique sans une circonstance particulière. Saint-Lambert avait proclamé le vieillard de Ferney Vainqueur des deux rivaux qui couronnent la scène.Clément vit dans ce vers un outrage fait à la mémoire de Racine et de Corneille. Il réclama contre la sentence de l'auteur des Saisons; et de la critique d'un seul vers naquit une dispute aussi longue qu'opiniâtre. Voltaire s'en vengea à sa manière, il l'accabla d'un torrent d'injures, et lui donna le nom d'Inclément que tout le monde a retenu. Saint-Lambert fut encore moins indulgent, car il parvint à faire renfermer au Fort-l'Evêque celui qui avait osé critiquer son poème. J.-J. Rousseau, indigné d'une tyrannie qui mettait aux fers un écrivain dont le seul crime était d'avoir trouvé des vers mauvais, et d'avoir osé le dire, employa son crédit en sa faveur, et le fit sortir trois jours après. Clément obtint même la permission de publier la Critique contre le poème des Saisons. Cette aventure ne l'empêcha pas d'écrire avec la même ardeur; il eut dans la suite de vifs démêlés avec La Harpe; mais ils se réconcilièrent après la révolution, et ils devinrent amis. Clément avait commencé la célébrité de Lebrun, en faisant connaître le mérite de quelques-unes de ses poésies; mais il cessa de le voir dès que ce poète fut devenu le Pindare de la révolution, et fit même contre lui une épigramme qui éteignit tout à fait leur amitié. Clément mourut à Paris le 3 février 1812 » (A. Henry, Histoire de l'éloquence avec des jugements critiques sur les plus célèbres, 1858).Bel exemplaire.