Paris, Christian Bourgois, 1984, Broché, 733 pages. Très bon état.
Reference : 63795
ISBN : 9782267003840
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Superbe recueil entièrement gravé, texte et musique, sur grand papier de Hollande. S.l., 1744. Petit in-8 étroit de (1) f.bl., 1 titre gravé dans un joli cartouche surmonté des armoiries du comte de Clermont avec les emblèmes maçonniques, 40 pp. contenant la Dédicace de Naudot, suivi de « Recueil de chansons nouvelles de la Maçonnerie »51 pp., (1) p., suivi de « Chansons notées pour l'ordre de la Félicité » 16 pp. Maroquin olive, large roulette dorée autour des plats, guirlande dans les angles, armoiries au centre, dos lisse orné, roulette intérieure et sur les coupes dorées, doublures et gardes de moire jaune, tranches dorées. Reliure de l'époque. Etui. 178 x 90 mm.
« The dedication copy for the Comte de Clermont, one of the most eccentric personages of the Ancien Regime: destined at the age of nine for the church and endowed with enormously rich benefices, he took up a military career without renouncing these, became nominal commander-in-chief of the French armies, but was relieved of his command after a disastrous campaign against the Prussians in 1758. He had literary ambitions, maintained a kind of salon and engineered his election to the Académie which gave rise to much ridicule. In 1744 he was made Grand Master of the French Free Masons, but soon abandoned this dignity to his dancing master Lacorne (Dict. de Biogr. franç.). He amassed a not inconsiderable library (sold by Prault in 1771) employing no less than five different versions of his arms on his bindings ; that on the above binding is reproduced by Olivier, Hermal (pl. 2633, No. 2) from it. - The British Union Catalogue of Early Music identifies the author with Jean-Jacques Naudot, a flute virtuoso who published several compositions for that instrument, although Eitner (VII, 151) doubts their identity. The Hirsch copy (III, 952) also with Clermont's arms, lacks the last 8pp. of part II. - A delightful volume.” (Martin Breslauer) Edition originale de ce recueil ainsi constitué. Bulletin Morgand et Fatout, 4266. C'est en 1737 que paraissait la première édition du recueil ‘Chansons notées de la très vénérable Confrérie des Francs Maçons, précédées de quelques pièces de poésie convenables au sujet et d'une Marche, le tout recueilli et mis en ordre par Frère Naudot’. Superbe recueil entièrement gravé, texte et musique, sur grand papier de Hollande. Le catalogue de l'Union Britannique de la musique identifie l'auteur avec Jean-Jacques Naudot, un virtuose de la flûte qui publia plusieurs compositions pour cet instrument, bien qu’Eitner (VII, 151) doutât de son identité. Certaines de ces chansons sont la transposition de celles des Constitutions d'Anderson, avec des musiques soit arrangées, soit originales. La question de savoir si ces musiques sont de la composition de Naudot, de Lansa, ou même d'autres, ne semble pas encore tranchée. Lansa publia en effet vers 1744 les Chansons originaires des Francs-Maçons, en s'attribuant dans la préface la paternité de la musique et (en collaboration avec la Tierce) des textes. Après tout, Naudot ne prétend pas avoir fait autre chose que recueillir et mettre en ordre les chansons qu'il publie - à l'exception de la Marche, seule partition d'ailleurs où il fait figurer son nom. Nous avons en tout cas pu identifier que parmi les chansons du recueil certaines utilisent des airs préexistants. Bel exemplaire de dédicace aux armes de Louis de Bourbon-Condé, comte de Clermont (1709-1771), placées dans un support comprenant des emblèmes maçonniques. Le comte de Clermont fut l'un des personnages les plus excentriques de l'Ancien Régime. Destiné à l'âge de 9 ans à une carrière militaire, sans renoncer à ses biens, il devint Commandant en Chef des Armées Françaises, mais fut destitué de son commandement après une campagne désastreuse contre les Prussiens en 1758. Il avait des ambitions littéraires, entretenant un genre de salon et présentant sa candidature à l'Académie des Francs-Maçons français, il abandonna bientôt cette dignité à son Maître de danse, Maître Lacorne. Exemplaire cité par Olivier. (Pl. 2633, fer 2). Provenance : J. Hennessy (1929, n° 196). A figuré au catalogue Breslauer, 104, n° 85, année 1980.
Paris, Perrotin, 1860. Un fort vol. au format in-8 (243 x 157 mm) de 1 f. bl., 2 ff. n.fol., iii - 374 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de demi-chagrin maroquiné sapin, dos à nerfs ornés de filets gras et maigres en noir, filet en pointillés dorés sur les nerfs, larges fleurons dorés, titre doré, tranches mouchetées.
L'ouvrage recèle 14 (sur 14) délicates planches - ici en premier tirage - gravées sur acier d'après Aimé de Lemud. ''En 1860, Perrotin réimprima cette édition [de 1857] et y inséra une suite de 14 figures de Aimé de Lemud pour l'illustrer''. (in Carteret). ''A. de Lemud a composé, en 1860, une suite de 14 dessins pour illustrer les Dernières Chansons. Ces gravures, publiées par Perrotin, ont été tirées sur blanc et sur Chine avant la lettre''. (in Vicaire). ''Elève de Paul Delaroche, Lemud, peintre d'inspiration romantique, exposa au Salon de 1869 mais ce sont surtout ses lithographies qui le firent connaître''. (in Osterwalder, citant la présente contribution de l'artiste). ''Lemud a fait aussi de l'illustration, notamment pour les Chansons de Béranger''. (in Bénézit). Fin 1805, l’ancien Caveau ressuscite. La Clé du Caveau est publiée chaque année. Ce recueil de chansons et d’airs permet à Béranger (entré au Caveau moderne fin 1813), Désaugiers et leurs amis de faire connaître leurs chansons au peuple, mais des copies circulent déjà, et Béranger est connu pour Le Sénateur, Le Petit Homme gris, et surtout Le Roi d’Yvetot. En novembre 1815, Béranger hasarde la publication de quelques airs: Les Chansons morales et autres. Le succès lui donne de l’assurance et il prend position dans le libéralisme. Après le retour du roi Louis XVIII en 1815, Béranger va exploiter les thèmes du respect de la liberté, de la haine de l’Ancien Régime, de la suprématie cléricale, du souvenir des gloires passées et de l’espoir d’une revanche. Alors que la presse n’est point libre, il renouvelle la chanson dont il fait une arme politique, un instrument de propagande: il attaque la Restauration et célèbre les gloires de la République et de l’Empire. C’est le temps de La Cocarde blanche et du Marquis de Carabas. Béranger apporte la poésie dont ont besoin ceux qui ont déserté la cause royale. Le cercle de ses amitiés s’élargit et on le voit dans de nombreux salons. Il accepte de collaborer à la Minerve avec Étienne de Jouy, Charles-Guillaume Étienne et Benjamin Constant . Brivois, Bibliographie des ouvrages illustrés du XIXème, p. 56 - Carteret III, Le Trésor du bibliophile, p. 83 - Escoffier, Le Mouvement romantique, 1735 (pour l'édition de 1857) - Vicaire I, Manuel de l'amateur de livres du XIXème, 415 - Thieme, Guide bibliographique de la littérature française, p. 40 - Osterwalder I, Dictionnaire des illustrateurs, p. 617 - Bénézit VI, Dictionnaire des peintres, p. 574 - Clouzot, Guide du bibliophile français, p. 31 - Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France, p. 191. Angles, coupes et coiffes légèrement élimés. Claires rousseurs dans le corps d'ouvrage ; dont quelques feuillets sont davantage pourvus. Du reste, bonne condition.
Paris, Perrotin, 1855. 2 vol. au format in-12 (188 x 123 mm) de 1 f. bl., 1 frontispice gravé n.fol., 1 f. n.fol., 360 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 392 pp. et 1 f. bl. Reliures uniformes de l'époque de demi-chagrin maroquiné cerise, filet vertical gras à froid porté sur les plats, dos à nerfs ornés de filets gras à froid, filets maigres dorés, filets en pointillés dorés sur les nerfs, décor fleuronné doré, titre doré, tomaison dorée, toutes tranches mouchetées.
Ensemble complet de ses deux volumes ; agréablement reliés. Le premier s'ouvre sur un portrait en pied de Béranger d'après Charlet, gravé sur bois par Ladvocat. Fin 1805, l’ancien Caveau ressuscite. La Clé du Caveau est publiée chaque année. Ce recueil de chansons et d’airs permet à Béranger (entré au Caveau moderne fin 1813), Désaugiers et leurs amis de faire connaître leurs chansons au peuple, mais des copies circulent déjà, et Béranger est connu pour Le Sénateur, Le Petit Homme gris, et surtout Le Roi d’Yvetot. En novembre 1815, Béranger hasarde la publication de quelques airs: Les Chansons morales et autres. Le succès lui donne de l’assurance et il prend position dans le libéralisme. Après le retour du roi Louis XVIII en 1815, Béranger va exploiter les thèmes du respect de la liberté, de la haine de l’Ancien Régime, de la suprématie cléricale, du souvenir des gloires passées et de l’espoir d’une revanche. Alors que la presse n’est point libre, il renouvelle la chanson dont il fait une arme politique, un instrument de propagande: il attaque la Restauration et célèbre les gloires de la République et de l’Empire. C’est le temps de La Cocarde blanche et du Marquis de Carabas. Béranger apporte la poésie dont ont besoin ceux qui ont déserté la cause royale. Le cercle de ses amitiés s’élargit et on le voit dans de nombreux salons. Il accepte de collaborer à la Minerve avec Étienne de Jouy, Charles-Guillaume Étienne et Benjamin Constant. Angles élimés. Légers frottements affectant le papier marbré des plats. Inégales rousseurs dans le texte. Du reste, bonne condition.
A Paris, Chez l'Editeur, 1831 in-16, 324 pp., gravure en frontispice, demi-basane verte, dos lisse orné, initiales P. L. en pied (reliure de l'époque). Reliure abîmée avec un mors fendu, coupes et coins usés. Rousseurs et taches. Ex-libris. Il manque le faux-titre.
Nouvelle émission de l'année 1827 de ce périodique publié entre 1825 et 1840.Précédé de :- Physiologie du calembourg, pas un nain discret. Paris, Lebailly, Avignon, Chaillot, 1845.Exemplaire incomplet, il manque les pp. 23 à 26. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Deux volumes demi-basane à coins, couvertures complètes conservées, 25X17 cm, 1971/72, 724 pages, partitions, textes des chansons, illustrations en noir, papier vergé, éditions du folklore comtois. Dos insolés, bons exemplaires avec envoi de Jean Garneret.