Grenoble, Jérôme Million, 1997. In 8°, broché. 281 pp., [2 ff.].
Reference : AMA-1116
Tirage à 300 exemplaires numérotés. Actes des rencontres de Thonon-les-Bains en septembre 1996 autour de la vie et de l’œuvre de madame Guyon. Y étaient intervenus Joseph Beaude, Henri Bourgeois, Matie Cariou, Marjolaine Chevallier, Émile Goichot, Marie-Louise Gondal, Henk Hillenaar, Jacques Le Brun, Claude Louis-Combet, Valère Novarina, Irénée Noye, Pierre Pachet, Hans-Jürgen Schrader et Paricia A. Ward.
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Mme Chantal Bigot
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H. Roudil, Editeur Paris 1956 In-8 ( 225 X 140 mm ) de 181 pages, broché sous couverture illustrée. Illustrations hors-texte. Bel exemplaire.
Dervy-livres. 1983. In-8. Broché. Etat d'usage, Tâchée, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 636 pages - couverture contrepliée - petite déchirure en tête sur le 1er plat.. . . . Classification Dewey : 922-Religieux
Collection l'arbre de vie - édition préparée par Benjamin Sahler - introduction de Jean Tourniac. Classification Dewey : 922-Religieux
Genève, Editions du Mont-Blanc, 1968, gr. in-8°, 293 pp, 20 pl. de gravures hors texte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
La querelle du quiétisme en France. — Issue d'une famille de la noblesse, née à Montargis où elle fut élevée chez les Ursulines, Mme Jeanne Bouvier de La Mothe Guyon vivait dans une sorte d'illumination permanente. Ses lectures, son avidité à la perfection, son étrange facilité à écrire, lui donnaient une place assez rare. Elle se singularisa en vivant pendant cinq ans avec le père La Combe. Ensemble, ils parcouraient les provinces, visitaient les monastères, prêchant et annonçant les données nouvelles de la dévotion dans un colloque direct d'homme à Dieu, selon la doctrine de Molinos. Mme Guyon fit imprimer deux petites brochures : “Les Torrents spirituels” et “Le Moyen court et très facile de faire oraison”, dans lesquelles on remarquait sa vive connaissance de la spiritualité, son aisance et son autorité à parler des degrés de la perfection avec une ferveur passionnée. Leur doctrine ascétique, dans la lignée de sainte Thérèse, saint Jean de la Croix, sainte Chantal, reflétait les enseignements quiétistes. En octobre 1688, Fénelon fait la connaissance de Mme Guyon. Sa carrière comme sa destinée allaient en être transformées. Grâce aux “Lettres spirituelles” si nombreuses qu'ils échangèrent, on peut tracer les grandes lignes des idées nouvelles que Fénelon reçut de Mme Guyon. L'archevêque de Cambrai considère que la vraie perfection chrétienne ne peut se trouver que dans les états contemplatifs. La réforme intérieure, pour lui, doit s'écarter des constantes méditations sur la mort et sur l'horreur du péché. Du fait que l'on doit se conduire « selon le cœur de Dieu » et selon une Nature qui est volonté de Dieu, le problème du bien et du mal, de la justice, des péchés, ne se pose plus. La vie n'est plus qu'un « amour perpétuel ». Les exagérations auxquelles conduisait cette doctrine indignèrent la hiérarchie. Divers incidents offrirent à l'Inquisition de belles occasions de s'emparer des quiétistes dont les idées s'apparentaient à un nouveau schisme. Pour son “Moyen court”, Mme Guyon fut traduite devant une commission ecclésiastique, puis arrêtée et envoyée à Vincennes. Comme Fénelon faisait l'impossible pour la sauver, un conflit d'une exceptionnelle âpreté jaillit entre lui et Bossuet. L'affaire dura quatre ans. Fénelon crut habile de porter le différend à Rome, mais l'évêque de Meaux fit intervenir furieusement Louis XIV qui obligea le pape à sévir. Celui-ci, presque à regret, fit condamner Fénelon, qui souscrivit pleinement au jugement, sans reconnaître jamais, pourtant, les erreurs qu'on lui attribuait. Cet incroyable conflit de la spiritualité, qui secoua l'Eglise de France au XVIle siècle, masquait en réalité l'affrontement des scolastiques et des mystiques. On a donc pu dire justement que le duel Fénelon-Bossuet donna le signal d'une renaissance religieuse. Le condamné, au nom du Pur Amour, devait triompher et Mme Guyon se situe à l'origine de ce renouveau. Chemin parsemé de larmes et de fleurs, de lumières et de pénombres montée d'une visionnaire qui se voulut chef d'école, et que toujours admira le grand Fénelon : il faut explorer leur correspondance, leurs écrits, dans toute leur prodigalité. C'est ce à quoi s'applique François Ribadeau Dumas dans cet ouvrage admirablement documenté.
Flammarion 1978, in-8 broché, 587 p. (pli de lecture au dos, sinon très bon état ; non réédité) Chronologie, cahier illustrations, bibliographie et index. Veuve mystique qui préconisait l'abandon total à la volonté de Dieu, Madame Guyon (1648-1717) écrivit de nombreux ouvrages qui lui valurent d'être condamnée pour quiétisme et de passer dix ans à la Bastille...
PLON. 26 FEVRIER 1910. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 421 à 560.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Romans, histoire, voyages et supplément illustré. Sommaire : Jules LEMAITRE de l’Académie française. Fénelon (VI). — Madame Guyon.Frédéric MASSON de l’Académie française. L’ Éducation de Napoléon. III. LA MÊLÉE DES PARTIS :Jacques PIOU député, président de l’Action libérale populaire. L’Action libérale populaire...Émile GUILLAUMIN.. Baptiste et sa femme (IV).Jacques NORMAND... Poésie...Henry BORDEAUX. La Vie au théâtre : « Chan-tecler » Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues