, , 1865. 2 pp. in-8 manuscrites recto verso à l'encre brune.
Reference : 9570
« Juillet 1865. Lundi matin. Cher Monsieur Perroud, Je cours depuis des jours après les numéros de journaux où l'on parle des tableaux de M. Victor Robut que je n'ai pas vus dans l'unique visite que j'ai faite au Salon. Croyez croyez bien que je suis tout, tout entier à votre service et je signerai pour vous être agréable, contrairement à mon parti pris d'envoyer pour les réclames. Mais M. Victor Robert mérite mieux sans doute. Comment faire pourtant ? Indiquez-moi un moyen de dresser ce compte-rendu et de rédiger cet éloge. Je vous enverrai courrier par courrier l'article que vous n'aviez qu'à bâtir vous-même ; j'effacerai votre marque puisque vous y tenez et tacherai d'y mettre la mienne. J'ai parfaitement vu le numéro où vous parlez de mon Merus merci. Et encore une fois à votre disposition. Avisez ! C. à V. Vallès rue de Bréa 5. PS M. Botrou Moru m'a écrit à ce sujet, je lui répond en adressant cette lettre ».
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Sainte-Beuve remercie son correspondant - nous ne l'avons pas identifié - de l'envoi d'un « curieux volume historique » sur la question polonaise « malgré l'intérêt qu'inspire cette courageuse nation polonaise, je n'ai jamais pris parti bien décidément et je ne suis pas aussi anti-russe que bien des gens [ ... ] cette question sort, à proprement parler de nos limites et de notre horizon européen. Voilà comment, même guidé par vous, j'hésite à dire oui à une proposition aussi flatteuse et aussi pleine de confiance que celle que vous me faites au nom du prince Czartoryski. » On se souvient du rôle de ce dernier dans l'affaire Lauzun, co-plaignant de M. Pichon. Le critique ne l'aurait-il lui même oublié, qui, pour éviter de parler directement du sieur, préfère poursuivre au sujet de son père? «j'ai souvent eu l'honneur de rencontrer le prince son père, parfaitement noble et poli, mais je ne suis jamais allé avec lui au-delà de cette première surface. Il avait des qualités vraiment royales et des vertus. C'était comme un monument vivant, mais jusqu'où allait au dedans la part des illusions et des chimères? »