Varennes, , 1759. In-folio manuscrit (37,5 x 27,5 cm) de 151 pp., vélin de réemploi (antiphonaire), traces de lacet (reliure de l'époque).
Reference : 44257
Précieux inventaire des biens de la seigneurie de Varennes en Bourgogne dont le château de Savigny-lès-Beaune, propriété depuis 1752 du bibliophile et collectionneur bourguignon Anthelme-Michel-Laurent de Migieu, chevalier de Saint-Louis, marquis de Savigny, seigneur de Chorey et de Varennes, dernier représentant de la lignée dont le nom est attaché à la fois à un considérable agrandissement du domaine et à la création d'une exceptionnelle collection d'antiquités du monde entier.État nouveau donné en 1759 des biens de la Seigneurie de Varenne, avec nouveaux confins. Le Château de Varenne appelé le Château dessur (sic), fossé, cour, jardin, chenevière, grange, aisance et dépendance contenant le tout vingt deux ouvrées vingt neuf Perches tenant d'Orient à une terre qui était vigne de mondit seigneur d'occident à la rue tenant aux moulins et à la Tuilerie de Midi à la chenevière de Mr Déchamps et de septembre à la maison et jardin de François Cler. Cette terre de Savigny érigée plus tard en marquisat, entra dans la Maison de Migieu qui possédait fiefs en Bourgogne, en Bugey et en Franc-Lyonnais, par suite de l'acquisition qui en fut faite par Antide de Migieu, président à mortier au Parlement. Il l'acheta, en 1689, du Président Bénigne Bouhier. En 1718, elle appartenait à Abraham-François de Migieu, son fils ; en 1719 à Abraham-Guy de Migieu, conseiller au parlement de Bourgogne.« Anthelme-Michel-Laurent de Migieu (1723-1788), issu d'une famille qui possédait des fiefs en Bourgogne, en Bugey et en Franc-Lyonnais, était le fils d'un président à mortier au parlement de Dijon [… ]. Officier aux Gardes-françaises, chevalier de Saint-Louis, Anthelme de Migieu avait abandonné sa charge avant 1760, peut-être pour se consacrer exclusivement à ses curiosités. Il partageait son existence entre Paris, où il s'était marié en secondes noces, et la Bourgogne, ayant rassemblé ses collections de sceaux, d'archéologie gallo-romaine et de manuscrits dans son château de Savigny, près de Beaune [… ]. Le seul ouvrage qu'il semble avoir publié est un Recueil de sceaux gothiques imprimé à Paris en 1779 » (Yann Sordet, L'Amour des livres au siècle des Lumières. Pierre Adamoli et ses collections, Paris, École des Chartes, 2001, p. 298). Reliure tachée, sans les lacets.Henri Omont, « Un bibliophile bourguignon au XVIIIe siècle : la collection de manuscrits du marquis de Migieu au château de Savigny-lès-Beaune », Revue des bibliothèques, t. XI, 1901, p. 235-283.
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