Paris, Librairie de Firmin-Didot Frères, 1884. 2 vol. in-12 de (4)-XXXI-(1)-561 pp. ; (4)-566 pp., percaline rouge, non rogné, couvertures conservées (Pierson).
Reference : 44144
Deuxième édition précédée d'un avant-propos et d'une biographie de l'auteur. Bel exemplaire.
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Firmin-Didot, 1940, tome 1 uniquement pt in-8, xxi-557 et 564 pp, broche', bon etat
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Paris. Firmin Didot. 1884. 2ème éditon. In-12. Br. Tome I : 561 p. Tome II : 566 p.Bon état malgré de nbrs rousseurs. Le dos du Tome I est renforcé.
Paris, Firmin-Didot et cie, sans date [circa 1930]. Deux volumes in-12 de 195 x 140 mm, (xxxi) 561 + 566 pp. Reliure demi-chagrin d'époque tabac, dos de style janséniste à 5 nerfs, nom d'auteur, titre et tomaison en caractères d'imprimerie frappés dorés, dépouillé de tout autre ornement. Plats et gardes marbrées. Couvertures conservées. Tranchefile. Ex-libris de l'éditeur Civilização Brasileira au premier volume. À noter le mot "INGRES" écrit en filigrane d'une page de garde blanche de ce même volume. Dos relié conservés à la fin de chaque volume. Dédicace, préface et biographie de Gobineau en tête du premier volume, table des matières à chaque fin de volume. "La chute des civilisations est le plus frappant et en même temps le plus obscur de tous les phénomènes de l'histoire. En effrayant l'esprit, ce malheur réserve quelque chose de si mystérieux et de si grandiose, que le penseur ne se lasse pas de le considérer, de l'étudier, de tourner autour de son secret. Quand, après un temps de force et de gloire, on s'aperçoit que toutes les sociétés humaines ont leur déclin et leur chute, toutes... alors on est contraint de constater que toute agglomération humaine, même protégée par la complication la plus ingénieuse de liens sociaux, contracte, au jour même où elle se forme, et caché parmi les éléments de sa vie, le principe d'une mort inévitable." C'est en s'interrogeant sur les raisons de la chute des civilisations que le comte Arthur de Gobineau s'intéressa aux différences anthropologies entre les différents groupes d'êtres humains. Précurseur, pétri d'un certain pessimisme romantique, Gobineau fut davantage un penseur et un essayiste qu'un scientifique, ce qui lui reprocheront des générations ultérieures de chercheurs tels que Francis Galton ou Georges Vacher de Lapouge. Cependant, et comme ce dernier le remarquait (L'Aryen, son rôle social, 1899), l'érudition et la pensée gobiniennes ont parfois pointé vers des conclusions ou des hypothèses qu'il était difficile d'avoir sans outils scientifiques. Un classique ("souvent cité, jamais lu") qui a souffert d'amalgames négatifs au XXe siècle et que le XXIe va très certainement redécouvrir. Souvent réédité jusqu'à la Seconde guerre mondiale mais plutôt peu courant. Très rare en reliure d'époque.
Papier au teint sable clair, marges très légèrement jaunies, exempt de rousseurs. Très légers frottements aux charnières, coins frottés. Petite tache sombre au dos du premier volume. Exemplaire en état remarquable dans une reliure d'époque élégante et solide.
Paris, Firmin-Didot et cie, 1940. Deux volumes in-12 de 187 x 132 mm, (xxxi) 561 + 566 pp. Reliure moderne pleine percaline rouge-mauve, charnières à la Bradel, plats muets, dos lisse avec nom d'auteur, titre et tomaison frappées or, soulignements dorés en coiffe et queue. Couvertures conservées. Tranchefile. Étiquette d'une librairie du boulevard Saint-Michel en page de garde du second volume. Dédicace, préface et biographie de Gobineau en tête du premier volume, table des matières à chaque fin de volume. "La chute des civilisations est le plus frappant et en même temps le plus obscur de tous les phénomènes de l'histoire. En effrayant l'esprit, ce malheur réserve quelque chose de si mystérieux et de si grandiose, que le penseur ne se lasse pas de le considérer, de l'étudier, de tourner autour de son secret. Quand, après un temps de force et de gloire, on s'aperçoit que toutes les sociétés humaines ont leur déclin et leur chute, toutes... alors on est contraint de constater que toute agglomération humaine, même protégée par la complication la plus ingénieuse de liens sociaux, contracte, au jour même où elle se forme, et caché parmi les éléments de sa vie, le principe d'une mort inévitable." C'est en s'interrogeant sur les raisons de la chute des civilisations que le comte Arthur de Gobineau s'intéressa aux différences anthropologies entre les différents groupes d'êtres humains. Précurseur, pétri d'un certain pessimisme romantique, Gobineau fut davantage un penseur et un essayiste qu'un scientifique, ce qui lui reprocheront des générations ultérieures de chercheurs tels que Francis Galton ou Georges Vacher de Lapouge. Cependant, et comme ce dernier le remarquait (L'Aryen, son rôle social, 1899), l'érudition et la pensée gobiniennes ont parfois pointé vers des conclusions ou des hypothèses qu'il était difficile d'avoir sans outils scientifiques. Un classique ("souvent cité, jamais lu") qui a souffert d'amalgames négatifs au XXe siècle et que le XXIe va très certainement redécouvrir. Souvent réédité jusqu'à la Seconde guerre mondiale mais plutôt peu courant.
Papier au teint sable clair, quasi exempt de rousseurs. Exemplaire en état remarquable. Parfait pour qui tolère une reliure semi-industrielle mais tient à accéder au texte original, republié à une période qui ne lui était pas hostile.
Paris, Firmin-Didot et cie, 1933. Deux volumes reliés en un, complet. Un fort in-12 de 18 x 12 cm, (xxxi) 561 + 566 pp. Reliure moderne pleine percaline bleu roi, charnières à la Bradel, plats muets, dos lisse avec nom d'auteur et titre en majuscules frappées or. Couvertures conservées. Dédicace, préface et biographie de Gobineau en tête du premier volume, table des matières à chaque fin de volume. "La chute des civilisations est le plus frappant et en même temps le plus obscur de tous les phénomènes de l'histoire. En effrayant l'esprit, ce malheur réserve quelque chose de si mystérieux et de si grandiose, que le penseur ne se lasse pas de le considérer, de l'étudier, de tourner autour de son secret. Quand, après un temps de force et de gloire, on s'aperçoit que toutes les sociétés humaines ont leur déclin et leur chute, toutes... alors on est contraint de constater que toute agglomération humaine, même protégée par la complication la plus ingénieuse de liens sociaux, contracte, au jour même où elle se forme, et caché parmi les éléments de sa vie, le principe d'une mort inévitable." C'est en s'interrogeant sur les raisons de la chute des civilisations que le comte Arthur de Gobineau s'intéressa aux différences anthropologies entre les différents groupes d'êtres humains. Précurseur, pétri d'un certain pessimisme romantique, Gobineau fut davantage un penseur et un essayiste qu'un scientifique, ce qui lui reprocheront des générations ultérieures de chercheurs tels que Francis Galton ou Georges Vacher de Lapouge. Cependant, et comme ce dernier le remarquait (L'Aryen, son rôle social, 1899), l'érudition et la pensée gobiniennes ont parfois pointé vers des conclusions ou des hypothèses qu'il était difficile d'avoir sans outils scientifiques. Un classique ("souvent cité, jamais lu") qui a souffert d'amalgames négatifs au XXe siècle et que le XXIe va très certainement redécouvrir. Souvent réédité jusqu'à la Seconde guerre mondiale mais plutôt peu courant.
Papier jauni, quasi exempt de rousseurs, une tache légère et presque imperceptible en haut du plat de couverture. Exemplaire en bon état.