Paris, , [1899-1901]. 52 affiches marouflées (74 x 58 cm) dans une boîte de conservation.
Reference : 43164
Collection complète des 52 affiches lithographiées en couleurs publiées après la seconde condamnation du capitaine Dreyfus à Rennes, représentant le plus souvent sous forme d’animaux répugnant ou hideux, des visages parfaitement reconnaissables : Dreyfus-serpent, Reinach-singe, Zola-cochon... Sans doute la suite satirique la plus célèbre qu'ait inspirée l'Affaire DreyfusCes « journaux-placards », d'un ton antisémite virulent et offensant, ont été publiées à Paris en réaction à l'élection d'un cabinet pro-dreyfusard dont les dirigeants avaient tardivement accordé une grâce officielle au capitaine Dreyfus en septembre 1899.La série fut finalement interdite par le ministère de l'Intérieur après la parution de cinquante-et-une affiches. Les sujets caricaturent Dreyfus lui-même, d’éminentes personnalités juives (dont divers membres de la famille Rothschild), des partisans de Dreyfus (dont Émile Zola) et des hommes d’État républicains.La collection est complète de la toute dernière et très rare affiche supplémentaire non numérotée « 30 ans après !... » représentant Dreyfus étranglant Marianne, la personnification de la France.Il est probable que la série ait été initiée par Léon Hayard, l'éditeur du Musée des horreurs ; Napoléon dit Léon Hayard surnommé « l'Empereur des camelots », agitateur politique nationaliste, antisémite, éditeur de brochures, puis de romans populaires, mais connu également pour avoir diffusé d'autres documents anti-dreyfusards, pamphlets et panneaux publicitaires.Il est difficile d’apprécier l’influence de l’Affaire Dreyfus, tant sur l’histoire juive que sur la politique française. En France, les groupes de gauche fracturés se sont unis pour former les partis radical et socialiste, modifiant ainsi l’équilibre des pouvoirs au Parlement pendant la majeure partie de la première moitié du XXe siècle. Et pour les Juifs, cette épreuve de douze ans a intensifié l'antisémitisme en France, attisant les émeutes et les violences qui ont contribué à convaincre Theodor Herzl de la nécessité pour les Juifs d'une patrie en Palestine.Le Musée des Horreurs et le Musée des Patriotes (5 planches) sont les seules oeuvres connues de Victor Lenepveu dont l'unique trace biographique répertoriée provient du journal La Libre Parole de Édouard Drumont, où, dans un entretien, le dessinateur déclare : « Je suis algérien et antisémite ; c'est une oeuvre de propagande que je fais ». Bel exemplaire, complet. Quelques habiles restauration à quelques affiches.
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Imprimerie Lenepveu | Paris s. d. [octobre 1899] | 49.80 x 65.20 cm | une affiche
Affiche originale lithographiée en couleurs représentant Louis Lépine sous les traits d'un chien. Derrière lui est dessiné un imposant écriteau sur lequel est indiqué : "Liberté ! Egalité ! Fraternité !!! Ordre d'arrêter et de conduire immédiatement au poste tous les vendeurs du Musée des horreurs", en référence aux arrestations des camelots vendant la publication. Pliures transversales, une déchirure sans manque en marge gauche partiellement comblée par un timbre de papier. Diffusés entre octobre 1899 et décembre 1900 dans une France embrasée par l'Affaire Dreyfus, ces immenses portraits à charge en couleurs sont l'uvre de Victor Lenepveu qui annonça la parution de 150 puis 200 dessins et n'en réalisa finalement qu'une cinquantaine. En dépit de la loi sur la liberté de la presse de 1881 permettant la diffusion d'une imagerie politiquement subversive, la parution de ce panthéon cauchemardesque fut interrompue sur ordre du Ministère de l'Intérieur. La fragilité du papier et l'imposant format de ces très violentes affiches, ainsi que leur saisie presque immédiate par la police, contribuèrent à la disparition de ces caricatures qui marquèrent cependant fortement l'opinion publique. Le 1er octobre 1899, L'Intransigeant annonce la parution du Musée des horreurs dans ses colonnes: «Un dessinateur de beaucoup d'esprit, au coup de crayon d'un comique intense, M. V. Lenepveu, a eu l'heureuse idée d'inaugurer une série de portraits des vendus les plus célèbres de la tourbe dreyfusarde. Le titre de cette série «Musée des Horreurs» est suffisamment suggestif et indique bien ce qu'il promet. [...] C'est la maison Hayard qui mettra en vente, à partir d'aujourd'hui, le numéro 1 de cette désopilante série.» D'abord camelot puis libraire-éditeur, Napoléon Hayard (dit Léon Hayard) se spécialisa en effet dans la commercialisation d'éphémères et de placards anti-dreyfusards et antisémites. Ces horreurs bénéficièrent d'une large promotion de la part des journaux antisémites qui annoncèrent un tirage fantasmé de 300.000 exemplaires, insinuant ainsi le succès des idées antisémites dans la population. Il ne subsiste cependant aujourd'hui que de très rares exemplaires en bel état de ces caricatures pamphlétaires qui participèrent à la fracture sociale et politique de la France. Publiés en plein essor de la presse écrite - en même temps que le célèbre «J'accuse!» d'Emile Zola - ces documents de propagande eurent notamment un impact significatif sur les jeunes générations et préfigurent la violence idéologique du XXème siècle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Imprimerie Lenepveu | Paris s. d. [novembre 1899] | 49.80 x 65.20 cm | une affiche
Affiche originale lithographiée en couleurs représentant Émile Zola sous les traits d'un cochon, assis sur un baquet contenant ses uvres romanesques et barbouillant de «caca international» la carte de France. Pliures transversales, quelques infimes déchirures, deux petits trous au-dessus de la tête de Zola, sans atteinte à l'image. La représentation d'Émile Zola en cochon ne date pas de Lenepveu, comme le souligne Guillaume Doizy dans son article consacré à la caricature porcine («Le porc dans la caricature politique (1870-1914): une polysémie contradictoire» in Sociétés & Représentations n°27, 2009): «Pour la fin du XIXè siècle, on pense également aux nombreuses caricatures dont Zola a été la victime et qui associent les excréments, symboles du naturalisme, au porc. Des dizaines d'images pourraient être évoquées. Dans les années 1880, Sapeck imagine le naturaliste nu, une feuille de vigne cachant son sexe (allusion à la pornographie supposée de ses écrits), chevauchant un porc en train de se nourrir de ses excréments, symbole appelé à une belle longévité pour stigmatiser la nouvelle école littéraire. Dans une caricature datée de 1898, Alfred Le Petit montre un Zola-cochon déféquant sur le drapeau tricolore. À peine un mois après la publication de son fameux «J'accuse», l'écrivain défenseur de la cause dreyfusarde, est accusé de salir la France, et surtout son Armée, en défendant «le traître» Dreyfus et la Prusse considérée comme l'ennemie de toujours. Le porc est sale, mais surtout il salit, souille, par l'effet de sa volonté nocive. La même année, Caran d'Ache dépeint «les armes de la presse dreyfusarde» sous les traits d'un gros porc vautré dans la fange et recouvert de boue. [...] Dans sa série Le Musée des horreurs, le très droitier Lenepveu attaque violemment Zola. L'écrivain y est dépeint sous les traits d'un goret, assis sur une boîte à ordures contenant ses propres uvres, fruit de ses défécations, dont en bonne place La Terre et Nana. Il souille une carte de France de son «caca international» contenu dans un pot de chambre qu'il étale à la balayette. Le dessinateur vise bien sûr le défenseur de Dreyfus au travers de son fameux «J'accuse» et du «cosmopolitisme juif» salissant la France par son soutien à la trahison. L'association souillure-porc semble évidente et primordiale. Comme pour Napoléon III, la saleté du porc renforcée ici par les excréments visibles stigmatise les choix politiques de la cible. Lenepveu définit les idées de Zola comme uvres de bassesse, produits intestinaux et dégoulinants.» Bien qu'il ne s'agisse pas de la première représentation porcine d'Émile Zola, celle qui figure en bonne place parmi le Musée de Lenepveu est incontestablement - par son réalisme - la plus violente. Diffusés entre octobre 1899 et décembre 1900 dans une France embrasée par l'Affaire Dreyfus, ces immenses portraits à charge en couleurs sont l'uvre de Victor Lenepveu qui annonça la parution de 150 puis 200 dessins et n'en réalisa finalement qu'une cinquantaine. En dépit de la loi sur la liberté de la presse de 1881 permettant la diffusion d'une imagerie politiquement subversive, la parution de ce panthéon cauchemardesque fut interrompue sur ordre du Ministère de l'Intérieur. La fragilité du papier et l'imposant format de ces très violentes affiches, ainsi que leur saisie presque immédiate par la police, contribuèrent à la disparition de ces caricatures qui marquèrent cependant fortement l'opinion publique. Ces horreurs bénéficièrent d'une large promotion de la part des journaux antisémites qui annoncèrent un tirage fantasmé de 300.000 exemplaires, insinuant ainsi le succès des idées antisémites dans la population. Le 1er octobre 1899, L'Intransigeant annonce la parution du Musée des horreurs dans ses colonnes: «Un dessinateur de beaucoup d'esprit, au coup de crayon d'un comique intense, M. V. Lenepveu, a eu l'heureuse idée d'inaugurer une série de portraits des vendus les plus célèbres de la
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Imprimerie Lenepveu | Paris s. d. [1er octobre 1899] | 49.80 x 65.20 cm | une affiche
Affiche originale lithographiée en couleurs représentant Joseph Reinach sous les traits d'un singe. Voici la description faite de ce premier poster annoncé dans la presse par le biais de L'Intransigeant: «Le numéro 1 de la série représente Boule-de-Juif sous les traits d'un hamadryas. La ressemblance entre le hideux Yousouf et l'hôte des grands cocotiers est si parfaite qu'il ne serait même point besoin de légende pour que la même exclamation vînt sur toutes les lèvres. Le seul reproche est peut-être que cette ressemblance n'est pas flatteuse pour l'hamadryas.» Pliures transversales, quelques déchirures marginales sans manque et un infime trou sous la queue du singe. L'affiche a été professionnellement renforcée au verso à l'aide de bandes de filmoplast et en marge basse à l'aide de discrètes bandes de papier. Diffusés entre octobre 1899 et décembre 1900 dans une France embrasée par l'Affaire Dreyfus, ces immenses portraits à charge en couleurs sont l'uvre de Victor Lenepveu qui annonça la parution de 150 puis 200 dessins et n'en réalisa finalement qu'une cinquantaine. En dépit de la loi sur la liberté de la presse de 1881 permettant la diffusion d'une imagerie politiquement subversive, la parution de ce panthéon cauchemardesque fut interrompue sur ordre du Ministère de l'Intérieur. La fragilité du papier et l'imposant format de ces très violentes affiches, ainsi que leur saisie presque immédiate par la police, contribuèrent à la disparition de ces caricatures qui marquèrent cependant fortement l'opinion publique. Ces horreurs bénéficièrent d'une large promotion de la part des journaux antisémites qui annoncèrent un tirage fantasmé de 300.000 exemplaires, insinuant ainsi le succès des idées antisémites dans la population. Le 1er octobre 1899, L'Intransigeant annonce la parution du Musée des horreurs dans ses colonnes: «Un dessinateur de beaucoup d'esprit, au coup de crayon d'un comique intense, M. V. Lenepveu, a eu l'heureuse idée d'inaugurer une série de portraits des vendus les plus célèbres de la tourbe dreyfusarde. Le titre de cette série «Musée des Horreurs» est suffisamment suggestif et indique bien ce qu'il promet. [...] C'est la maison Hayard qui mettra en vente, à partir d'aujourd'hui, le numéro 1 de cette désopilante série.» D'abord camelot puis libraire-éditeur, Napoléon Hayard (dit Léon Hayard) se spécialisa en effet dans la commercialisation d'éphémères et de placards anti-dreyfusards et antisémites. Il ne subsiste cependant aujourd'hui que de très rares exemplaires en bel état de ces caricatures pamphlétaires qui participèrent à la fracture sociale et politique de la France. Publiés en plein essor de la presse écrite - en même temps que le célèbre « J'accuse...! » d'Émile Zola - ces documents de propagande eurent notamment un impact significatif sur les jeunes générations et préfigurent la violence idéologique du XXè siècle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Imprimerie Lenepveu | Paris s. d. [novembre 1899] | 49.80 x 65.20 cm | une affiche
Affiche originale lithographiée en couleurs représentant Alfred Dreyfus sous les traits d'une hydre à têtes de Gorgone transpercée par un sabre militaire. Loin des codes zoomorphiques classiques habituellement employés par les caricaturistes, Alfred Dreyfus est ici associé à l'hydre, créature mythologique emblématique du mal. Au-delà de cette symbolique, le choix d'un monstre aux têtes tentaculaires et perpétuellement régénérées confère à l'image une forte charge antisémite dépassant celle de l'Affaire Dreyfus. Ironie du sort, c'est le terme d'hydre qui sera utilisé après la Seconde guerre mondiale pour qualifier la résurgence antisémite de notre société moderne. Pliures transversales, quelques rousseurs marginales sans atteinte à l'image. Diffusés entre octobre 1899 et décembre 1900 dans une France embrasée par l'Affaire Dreyfus, ces immenses portraits à charge en couleurs sont l'uvre de Victor Lenepveu qui annonça la parution de 150 puis 200 dessins et n'en réalisa finalement qu'une cinquantaine. En dépit de la loi sur la liberté de la presse de 1881 permettant la diffusion d'une imagerie politiquement subversive, la parution de ce panthéon cauchemardesque fut interrompue sur ordre du Ministère de l'Intérieur. La fragilité du papier et l'imposant format de ces très violentes affiches, ainsi que leur saisie presque immédiate par la police, contribuèrent à la disparition de ces caricatures qui marquèrent cependant fortement l'opinion publique. Ces horreurs bénéficièrent d'une large promotion de la part des journaux antisémites qui annoncèrent un tirage fantasmé de 300.000 exemplaires, insinuant ainsi le succès des idées antisémites dans la population. Le 1er octobre 1899, L'Intransigeant annonce la parution du Musée des horreurs dans ses colonnes: «Un dessinateur de beaucoup d'esprit, au coup de crayon d'un comique intense, M. V. Lenepveu, a eu l'heureuse idée d'inaugurer une série de portraits des vendus les plus célèbres de la tourbe dreyfusarde. Le titre de cette série «Musée des Horreurs» est suffisamment suggestif et indique bien ce qu'il promet. [...] C'est la maison Hayard qui mettra en vente, à partir d'aujourd'hui, le numéro 1 de cette désopilante série.» D'abord camelot puis libraire-éditeur, Napoléon Hayard (dit Léon Hayard) se spécialisa en effet dans la commercialisation d'éphémères et de placards anti-dreyfusards et antisémites. Il ne subsiste cependant aujourd'hui que de très rares exemplaires en bel état de ces caricatures pamphlétaires qui participèrent à la fracture sociale et politique de la France. Publiés en plein essor de la presse écrite - en même temps que le célèbre « J'accuse...! » d'Émile Zola - ces documents de propagande eurent notamment un impact significatif sur les jeunes générations et préfigurent la violence idéologique du XXè siècle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Imprimerie Lenepveu | Paris s. d. [janvier 1900] | 49.80 x 65.20 cm | une affiche
Affiche originale lithographiée en couleurs représentant Jean Jaurès sous les traits d'un éléphant assis sur un fauteuil et tenant une bouteille d'«eau du Jourdain». Pliures transversales et infimes déchirures marginales sans manque. Jusqu'alors portraituré en chien - les caricaturistes raillant son agressivité - Jean Jaurès est ici pour la première fois représenté en éléphant. Il s'agit ici de souligner sa ventripotence et sa silhouette pachydermique, mais on pourra cependant souligner la grande dignité de ce personnage massif au regard haut. L'eau du Jourdain se trouvant dans l'une de ses pattes fait allusion à la rumeur selon laquelle il aurait fait baptiser son fils dans le fleuve sacré, agissant ainsi contrairement à sa politique anticléricale. Malgré la volonté du caricaturiste de ridiculiser Jean Jaurès, le choix de l'éléphant, symbole de force, de prospérité et de sagesse, s'avère finalement positif. Pliures transversales et infimes déchirures marginales sans manque. Diffusés entre octobre 1899 et décembre 1900 dans une France embrasée par l'Affaire Dreyfus, ces immenses portraits à charge en couleurs sont l'uvre de Victor Lenepveu qui annonça la parution de 150 puis 200 dessins et n'en réalisa finalement qu'une cinquantaine. En dépit de la loi sur la liberté de la presse de 1881 permettant la diffusion d'une imagerie politiquement subversive, la parution de ce panthéon cauchemardesque fut interrompue sur ordre du Ministère de l'Intérieur. La fragilité du papier et l'imposant format de ces très violentes affiches, ainsi que leur saisie presque immédiate par la police, contribuèrent à la disparition de ces caricatures qui marquèrent cependant fortement l'opinion publique. Ces horreurs bénéficièrent d'une large promotion de la part des journaux antisémites qui annoncèrent un tirage fantasmé de 300.000 exemplaires, insinuant ainsi le succès des idées antisémites dans la population. Le 1er octobre 1899, L'Intransigeant annonce la parution du Musée des horreurs dans ses colonnes: «Un dessinateur de beaucoup d'esprit, au coup de crayon d'un comique intense, M. V. Lenepveu, a eu l'heureuse idée d'inaugurer une série de portraits des vendus les plus célèbres de la tourbe dreyfusarde. Le titre de cette série «Musée des Horreurs» est suffisamment suggestif et indique bien ce qu'il promet. [...] C'est la maison Hayard qui mettra en vente, à partir d'aujourd'hui, le numéro 1 de cette désopilante série.» D'abord camelot puis libraire-éditeur, Napoléon Hayard (dit Léon Hayard) se spécialisa en effet dans la commercialisation d'éphémères et de placards anti-dreyfusards et antisémites. Il ne subsiste cependant aujourd'hui que de très rares exemplaires en bel état de ces caricatures pamphlétaires qui participèrent à la fracture sociale et politique de la France. Publiés en plein essor de la presse écrite - en même temps que le célèbre « J'accuse...! » d'Émile Zola - ces documents de propagande eurent notamment un impact significatif sur les jeunes générations et préfigurent la violence idéologique du XXè siècle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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