Paris, Anisson, 1701. 2 vol. in-12 de (32)-410 pp. et (4)-435-(9) pp., veau porphyre, dos orné à nerfs, pièce de titre et de tomaison en maroquin rouge, triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches marbrées (reliure de l'époque).
Reference : 42795
Deuxième édittion. 1 portrait-frontispice de l'empereur Cam-Hy, gravé par F. Ertinger, et 20 planches dont 2 dépliantes (p. 184 2 gravures sur 1 planche), 1 tableau dépliant : Recueil de tous les mots qui composent la Langue Chinoise. Louis Le Comte (1655-1728) fut l'un des six mathématiciens envoyés par Louis XIV en mission religieuse et scientifique en Chine, en 1685 ; il réalisa au cours de son voyage d’importantes observations astronomiques décrivant notamment le passage de Mercure sur le disque du soleil en 1690. Nommé d’abord à la mission du Shaanxi, il parcourut plus de 2 000 lieues en 5 ans. Le Comte quitta la Chine à la fin de 1691, il retrouva la France l'année suivante puis se rendit à Rome. En 1696, il devint confesseur de la duchesse de Bourgogne, la toute nouvelle dauphine. Les querelles autour de la Chine étaient anciennes et Le Comte prit part à la controverse qui allait durer près d’un siècle entre les jésuites et les missionnaires des Missions étrangères qui prétendaient que certaines des cérémonies pratiquées en Chine devaient être rejetées comme idolâtres. Dans son ouvrage il défend la position de tolérance de son ordre. « Les Nouveaux mémoires sont composés de quatorze lettres dont chacune est nommément adressée à un grand personnage du royaume, de la duchesse de Nemours à l'archevêque de Reims, en passant par le Père de La Chaize, le confesseur du Roi, ou le neveu de Colbert, Torcy, secrétaire d'État pour les affaires étrangères. Ces lettres — édifiantes et curieuses avant l'heure — évoquent successivement le voyage de Le Comte et de ses compagnons du Siam jusqu'à Pékin ; la manière dont l'Empereur les reçut et ce qu'ils virent dans la capitale ; les villes, les bâtiments et les ouvrages les plus considérables du pays ; le climat, les terres, les canaux, les rivières et les fruits ; le caractère particulier de la nation chinoise, son antiquité, sa noblesse, ses bonnes et ses mauvaises qualités ; sa propreté et sa magnificence. Pour Étiemble, point de doute : dans une Europe en cours d'enchinoisement, « le livre qui commande le mouvement, "philosophique" », ce sont les Nouveaux mémoires dont la parution « va déclencher un conflit théologique, une série de pamphlets pour ou contre, et imposer la Chine à l'attention de la France et de l'Occident ». Pierre-Henri Durand, Lire ou relire le Père Le Comte, Études chinoises, 1992. Cordier, Sinica, 39 ; Chadenat 6339 ; Sommervogel II, 1356 ; Etiemble, l'Europe chinoise, tome I, 1998.Coins usés, 1 mord fendu sur 3 cm en pied du dos du tome I.
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Merveilleux exemplaire réglé et à très grandes marges, complet des 20 estampes et du troisième volume ici en édition originale, revêtu de somptueuses reliures de l’époque en maroquin rouge orné d'un décor à la Duseuil. Paris, Jean Anisson, 1697.[Suivi de :] [Le Gobien]. Nouveaux Mémoires sur l’état présent de la Chine.Paris, Jean Anisson, 1698.3 tomes en 3 volumes in-12 de : I / 1 portrait, (16) ff., 410 pp., 1 tableau dépliant, 18 pl. dont 3 dépliantes ; II/ (2) ff., 435 pp., (9) pp., 2 planches à pleine page ; III/ (16) ff., 216 pp., (2) ff., pp. 217 à 322, (5) ff. Pte. brûlure p. 319 du tome 3. Exemplaire réglé.Maroquin rouge, plats ornés d’un décor à la Duseuil, dos à nerfs richement ornés, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque.163 x 94 mm.
Première édition complète dédicacée au roi Louis XIV des Mémoires sur l’état présent de la Chine du Père Le Comte ; elle se rattache aux différents livres publiés sur les Missions.Le troisième volume parait ici pour la première fois.De Backer, III, 1512.Le Père Louis Le Comte était l’un des six missionnaires mathématiciens envoyés au Siam par la compagnie de Jésus avec l’ambassade du chevalier de Chaumont en 1685.Après être restés 2 ans au Siam sur demande du Prince Phra-Naraï, les missionnaires arrivèrent à Nuing Po le 27 juillet 1687 et à Pékin le 8 février 1688.Louis Lecomte réalise au cours de son voyage d’importantes observations astronomiques décrivant notamment le passage de Mercure sur le disque du soleil en 1690.Nommé d’abord à la mission du Chen Si, il parcourut plus de 2 000 lieues en 5 ans et acquit ainsi une bonne connaissance du pays.Dans ses Mémoires, Louis Lecomte livre ainsi une foule de renseignements très divers et détaillés sur la Chine, encore si peu connue en cette fin du XVIIIe siècle : description géographique des villes et contrées, gouvernement, tribunaux, religion, mœurs, mode de vie, civilité chinoise, éducation, mariages, deuils, commerce, monnaie, industries, climat, canaux, rivières, mode de navigation, pêche des perles, écluses, arbres et plantes, fruits, animaux (rhinocéros, caméléon), jardins, observation sur les éclipses et les comètes. Rentré en France, Louis Lecomte devint confesseur de la duchesse de Bourgogne et prit part à la controverse qui allait durer près d’un siècle entre les jésuites et les missionnaires des Missions étrangères qui prétendaient que certaines des cérémonies pratiquées en Chine devaient être rejetées comme idolâtres.Dans ces « Nouveaux Mémoires » le père Lecomte défendait la position de tolérance de son ordre. « Cet ouvrage contient de très curieux détails sur les mœurs, usages et industries des Chinois. Portrait et planches sur cuivre ». (Chadenat)L’illustration fort séduisante comprend le portrait de l’empereur de Chine Cam-Hy par F. Ertinger, d’un tableau dépliant donnant le « Recueil de tous les mots qui composent la Langue Chinoise » et de 20 planches gravées hors texte, certaines dépliantes représentant les machines astronomiques de l'observatoire de Pékin installées par le père Ferdinand Verbiest (sphère armillaire zodiacale, sphère équinoxiale, Horizon Azimutal, Sextant de huit pieds de rayon, globe céleste, etc.) et des costumes (écolier, soldat, colonel, mandarin, dame en déshabillé), ainsi qu'une intéressante vue d'un artisan actionnant une « machine pour couper l'aimant ».Le troisième volume, qui est rarement joint aux deux premiers renferme « l’Histoire de l’édit de l’empereur de la Chine en faveur de la religion chrestienne avec eclaircissement sur les honneurs que les chinois rendent à Confucius et aux morts par le père Charles le Gobien ».L’ouvrage est dédié au duc de Maine et s’inscrit dans le contexte de relation historique de la querelle religieuse de l’époque.Madame de Maintenon ne possédait que ce troisième volume seul.Merveilleux exemplaire réglé et à très grandes marges, complet des 20 estampes et du troisième volume ici en édition originale, revêtu de somptueuses reliures de l’époque en maroquin rouge orné d'un décor à la Duseuil.L’exemplaire de la Vieuville, incomplet d’une estampe, avec le troisième volume en seconde édition à la date de 1700, fut adjugé 192 500 F par Sotheby’s Monaco le 17 juin 1990.L’exemplaire décrit par Chadenat (2365), possédait le troisième volume à la date de 1702 et était incomplet du tableau dépliant.
Paris, Anisson, 1701. 2 vol. in-12 de (32)-410 pp. et (4)-435-(9) pp., veau havane marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre et de tomaison frappées, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Édition originale rare. 1 portrait frontispice de l'empereur Cam-Hy, gravé par F. Ertinger, et 21 planches dont 2 dépliantes (p. 184, 2 gravures sur 1 planche), 1 tableau dépliant : Recueil de tous les mots qui composent la Langue Chinoise. Louis Le Comte (1655-1728) fut l'un des six mathématiciens envoyés par Louis XIV en mission religieuse et scientifique en Chine, en 1685 ; il réalisa au cours de son voyage d’importantes observations astronomiques décrivant notamment le passage de Mercure sur le disque du soleil en 1690. Nommé d’abord à la mission du Shaanxi, il parcourut plus de 2 000 lieues en 5 ans. Le Comte quitta la Chine à la fin de 1691, il retrouva la France l'année suivante puis se rendit à Rome. En 1696, il devint confesseur de la duchesse de Bourgogne, la toute nouvelle dauphine. Les querelles autour de la Chine étaient anciennes et Le Comte prit part à la controverse qui allait durer près d’un siècle entre les jésuites et les missionnaires des Missions étrangères qui prétendaient que certaines des cérémonies pratiquées en Chine devaient être rejetées comme idolâtres. Dans son ouvrage il défend la position de tolérance de son ordre. Les Nouveaux mémoires sont composés de quatorze lettres dont chacune est nommément adressée à un grand personnage du royaume, de la duchesse de Nemours à l'archevêque de Reims, en passant par le Père de La Chaize, le confesseur du Roi, ou le neveu de Colbert, Torcy, secrétaire d'État pour les affaires étrangères. Ces lettres — édifiantes et curieuses avant l'heure — évoquent successivement le voyage de Le Comte et de ses compagnons du Siam jusqu'à Pékin ; la manière dont l'Empereur les reçut et ce qu'ils virent dans la capitale ; les villes, les bâtiments et les ouvrages les plus considérables du pays ; le climat, les terres, les canaux, les rivières et les fruits ; le caractère particulier de la nation chinoise, son antiquité, sa noblesse, ses bonnes et ses mauvaises qualités ; sa propreté et sa magnificence. Pour Étiemble, point de doute : dans une Europe en cours d'enchinoisement, « le livre qui commande le mouvement, "philosophique" », ce sont les Nouveaux mémoires dont la parution « va déclencher un conflit théologique, une série de pamphlets pour ou contre, et imposer la Chine à l'attention de la France et de l'Occident. (Pierre-Henri Durand, Lire ou relire le Père Le Comte, Études chinoises, 1992). Cordier, Sinica, 39 ; Chadenat 6339 ; Sommervogel II, 1356 ; Etiemble, l'Europe chinoise, tome I, 1998. Bon exemplaireCoiffe du tome II restaurée, 1 coins usés.
Paris, Chez Jean Anisson, 1701, 2 vol., in-12, de 15ff.-410pp., 1ff.-435pp.-4ff., plein veau époque, reliures fatiguées, accidents, rousseurs, taches, quelques feuillets un peu brunis, mors fendus, coiffes arasées, coins émoussés, des rousseurs. Le premier titre la mention de quatrième édition et le suivant, de troisième édition. L'ouvrage est illustré d'un portrait-frontispice de l'empereur Cam-Hy dessiné et gravé par Ertinger, d'un tableau linguistique replié et de 19 planches de costumes, types et instruments astronomiques gravés sur cuivres, dont 2 dépliantes.
Le Comte, jésuite, astronome et géographe était un des 6 missionnaires qui s'embarquèrent pour la Chine sous J. de Fontaney. Ning-po fut atteint en 1687 et Pékin en 1688. L. C. se rendit au Shan-si et à Shen- si... Ses Nouveaux Mémoires, un recueil de lettres, décrivent le voyage au Siam et à Pékin. Outre le portrait de l'empereur, les cuivres montrent également le trône impérial, des Chinois en costume national, des instruments, un plan et une vue de l'observatoire construit par les Jésuites à Pékin. M3-Et2
1697 Paris, Jean Anisson, 1697. Deux volumes in-12 (101 X 171 mm) veau marbré, dos cinq nerfs ornés, caissons dorés, titre et tomaison dorés, tranches mouchetées en rouge (reliure moderne). Tome I : portrait-frontispice, (1) f. de titre, (15) ff., 410 pages, 18 planches et un tableau ; Tome II : (2) ff. de titre et de table, 435 pages, (9) pages de table et privilège, 2 planches. Six feuillets du premier tome comportent des taches claires sans gravité ne gênant pas la lisibilité du texte.
SECONDE ÉDITION, la première ayant paru un an auparavant chez le même éditeur, de « cet ouvrage qui contient de très curieux détails sur les moeurs, usages et industries des chinois » (Chadenat). Elle est illustrée d'un PORTRAIT de l'empereur Cam-Hy gravé par F. Ertinger, d'un tableau dépliant intitulé "Recueil de tous les mots qui composent la Langue Chinoise" et de 20 PLANCHES gravées hors-texte (dont 2 dépliantes) représentant les machines astronomiques de l'observatoire de Pékin installées par le père Ferdinand Verbiest (sphère armillaire zodiacale, sphère équinoxiale, Horizon Azimutal, Sextant de huit pieds de rayon, globe céleste, etc.) et des types (écolier, soldat, colonel, mandarin, dame en déshabillé), ainsi qu'une intéressante vue d'un artisan actionnant une "machine pour couper l'aimant". Le missionnaire jésuite Louis LECOMTE (1655-1728) fut l'un des six mathématiciens envoyés par Louis XIV en mission religieuse et scientifique en Chine, en 1685. Après deux années passées au royaume de Siam, il arriva le 8 février 1687 à Pékin, où on lui assigna la mission du Chen-si, l'une des plus pénibles de l'empire par son étendue, son climat et la distance entre les différentes églises. Durant cinq ans, il sillonna une grande partie du territoire chinois, ce qui lui permit de récolter de nombreuses et précieuses observations. « Cet ouvrage, écrit certainement d'une manière intéressante, est encore aujourd'hui l'un des livres où les gens du monde peuvent puiser les connaissances les plus exactes sur ce pays singulier et peu connu alors ; mais l'auteur fut accusé d'exalter beaucoup les chinois » (Quérard, 58). « La parution de cet ouvrage va déclencher un conflit théologique, une série de pamphlets pour ou contre, et imposer la Chine à l'attention de la France et de l'Occident » (Etiemble). BEL EXEMPLAIRE, dans un pastiche de reliure ancienne bien réalisé, au dos décoratif très orné. (Chadenat, 6339 – Quérard, 58 – Cordier, BS, 39). NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
Phone number : 06 21 78 12 79
Phébus "D'ailleurs" 1990, in-8 broché, couverture illustrée à rabats, 554 p. (plis au dos, sinon très bon état ; épuisé) Jésuite et mathématicien, son bel esprit fut remarqué par Louis XIV qui l'envoya évangéliser la cour de Pékin ; son récit est un des plus précieux témoignages occidentaux sur la Chine.