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‎[Ordre de la Visitation Sainte-Marie]. Vive Jesus. Coustumier et Directoire pour les Sœurs religieuses de la Visitation Sainte Marie.‎

‎Paris, François Muguet, 1667. 2 parties en 1 vol. in-4 de (16)-160 pp., 95-86-(2) pp., basane brune, dos à nerfs, pièce de titre en maroquin, renforts de papier brun sur le dos et les coins (reliure de l'époque). ‎

Reference : 41995

‎Troisième édition. Fondatrice à Annecy avec saint François de Sales en 1610 de l'Ordre de moniales de la Visitation Sainte-Marie, sainte Jeanne-Françoise Frémyot de Chantal (Dijon, 1572- Moulins, 1641) « pour que soit transmis plus fidèlement et plus sûrement l'héritage spirituel de François de Sales, se proposa d'écrire le Coutumier, le Cérémonial et le Formulaire qu'elle adressa aux différents monastères. Pour ce faire, elle rassembla à Annecy à la Pentecôte 1624, les religieuses qui avaient eu l'avantage de bien connaître le saint. Celles-ci profitèrent de ces assises pour demander à celle qu'elles considéraient, avec François de Sales, comme la fondatrice de l'Ordre, de superviser et de coordonner tous les monastères » (Saints et saintes de Savoie par Jean Prieur et Hyacinthe Vulliez). La première édition du Coustumier et Directoire est publiée en 1628. « À la mort de son fondateur François de Sales (1622) l’extension de l’ordre demeurait relativement limitée (13 établissements seulement) alors que la période de la première édition du Coustumier et Directoire (1628) est marquée par une multiplication des fondations, qui porte le nombre des établissements à 35 en 1630 - soit douze ans après l’approbation des Constitutions définitives - et à 79 en 1640 ». La deuxième édition du coutumier paraît du vivant de Jeanne de Chantal en 1637.Préface datée 1624 de Soeur Jeanne-Françoise Frémiot ; contient : "Chants de l'Office des religieuses de la Visitation de Saincte Marie" (19 pages de musique notée). Les deux feuillets Qiiii et R (pages127-130), plus courts de marges et montés sur onglet, ont probablement été reliés a posteriori. Pâles rousseurs et mouillures, traces de frottement, coiffe de pied arasée.[Visitation et Visitandines aux XVIIème et XVIIIème siècles Études réunies et présentées par Bernard Dompnier et Dominique Julia, Saint-Etienne, Publications de l’Université de Saint-Etienne, 2001, p. 555]. ‎