À La Haye, chez Pierre Gosse, 1726. 4 livres dont un en deux parties, imprimés en 2 tomes et reliés en un volume in-folio, (8)-115-(1 blanche)-(2)-46-(2)-38-(2)-20- (4 dont la dernière blanche) pp., 2 des 3 titres particuliers étant compris dans la pagination, veau brun moucheté, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre grenat, coupes filetées, tranches rouges (reliure de l'époque).
Reference : 41686
Traduction française par Nicolas Du Bois, originellement parue à Londres en 1715 dans une édition bilingue franco-anglaise établie par l'architecte Giacomo Leoni.Importante illustration de 217 cuivres gravés d'après Giacomo Leoni par plusieurs artistes dont Bernard Picart : 2 portraits-frontispices, 203 planches hors texte dont 15 dépliantes, et 12 vignettes dans le texte. La numérotation irrégulière des cuivres, qui ne comprend pas les portraits, s'organise en quatre séries incluant les vignettes dans le texte, soit I-XLIII, I-LXI, IXXII et I-CIV, avec 3 cuivres à triple numéro (sur planches doubles), 9 cuivres à double numéro (7 sur planches doubles, 2 sur planches simples), sachant que les 5 autres planches doubles portent chacune un cuivre à numéro unique.Cette édition réutilise les planches de l'édition londonienne de 1715, dont plusieurs avaient été gravées sur les dessins de Giacomo Leoni.Très bon exemplaire. Reliure discrètement restaurée.Provenance : « M. de Bonnevalle » (ex-libris doré en queue de dos).Berlin Katalog, 2599 (qui donne un nombre inférieur de planches) ; Fowler, 225.
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Hazan, 1990, gr. in-8°, 430 pp, 180 illustrations dans le texte, index, broché, bon état
De l'incroyable coup d'audace que fut la construction du dôme de Florence jusqu'au triomphe du classicisme avec la colonnade du Louvre, Jean Castex s'attache à reconstituer avec clarté et méthode trois siècles d'architecture. Mais l'histoire de l'architecture ne se résume pas à celle des grands monuments. Certes, elle prend appui sur eux parce qu'ils se prêtent à des lectures riches, parce qu'ils condensent les événements et parce qu'ils procurent un indéniable plaisir. Mais ils ne peuvent se comprendre isolément. Aussi il est indispensable d'envisager ensemble l'architecture, la ville et le territoire qui sont amenés à se transformer dans un constant va-et-vient. Savoir décrire l'architecture, la ville et le territoire demande de posséder des notions de morphologie que la culture contemporaine dispense peu. Issu d'un cours professé depuis de nombreuses années, cet ouvrage vise justement à procurer les catégories de l'analyse, pour progressivement pouvoir envisager les débats sur l'architecture avec assurance. L'architecture de la Renaissance n'est pas facile à saisir car derrière la beauté des formes, il y a une sérieuse prétention à la rigueur intellectuelle. Elle tend à faire de l'architecte un intellectuel, armé d'un savoir qu'il convient de pénétrer pour en saisir les enjeux.
Casterman, 1972, in-8°, 258 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, petite trace d'humidité ancienne au bas du 2e plat affectant les 8 planches de photos in fine qui sont abîmées, état correct. Edition originale, un des 150 exemplaires hors commerce numérotés, enrichi d'un envoi a.s.
Le principal ouvrage d'André Wogenscky (1916-2004), éminent architecte, disciple et proche collaborateur de Le Corbusier, Grand prix national de l'architecture en 1989, président de la Fondation Le Corbusier de 1971 à 1988. — « L'architecture, au sens large du terme qui englobe l'urbanisme, est l'organisation du milieu physique. Ce milieu exerce de multiples actions sur nous. L'architecture consiste à l'organiser pour que ces actions soient bonnes, pour diminuer ou supprimer les mauvaises, pour renforcer les bonnes, pour en créer de nouvelles. L'architecture est l'organisation de toutes les actions du milieu physique. Elle rend le milieu encore plus agissant qu'un milieu naturel. L'architecture est active. Elle agit sur notre santé. Elle agit sur nos activités, nos gestes les plus simples, nos mouvements, nos actes, non seulement individuels, mais collectifs, depuis ceux de la famille ou du groupe social le plus élémentaire jusqu'à ceux des groupes sociaux les plus complexes, c'est-à-dire sur toutes les activités de la société... »
P., Auguste Picard, 1929-1932, 2 vol. in-8°, xv-xxxviii-926 pp, pagination continue, 36 planches hors texte, 328 figures et reproductions, glossaire des termes spéciaux à l'architecture militaire et à l'architecture navale, index, brochés, très bon état
Tome I : Architecture civile ; Tome II : Architecture militaire et navale (contient de la page 713 à 870 un Répertoire archéologique de l'architecture monastique, civile et militaire des départements).
Picard, 1995, gr. in-8°, 200 pp, 43 illustrations, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
"Ce livre est une bonne monographie sur l'unique école privée d'architecture existant en France, rédigée par un spécialiste de l'histoire de l'architecture. L'Ecole centrale d'architecture, rebaptisée spéciale en 1870, est fondée par Emile Trélat en 1865 sur le modèle de l'Ecole centrale des arts et manufactures. Cette création, conçue en réaction contre l'enseignement académique délivré alors par l'Ecole des Beaux-arts, vise à promouvoir un enseignement libéral et rationnel de l'architecture, associant à l'éducation plastique une solide formation technique, le tout en seulement trois années. Après des débuts difficiles, l'Ecole, devenue d'utilité publique en 1870, parvient à trouver place dans le paysage architectural français, malgré l'hostilité de l'Ecole des Beaux-arts, mais c'est une place somme toute modeste : les effectifs sont réduits (le nombre des diplômés oscille entre 6 et 20 chaque année entre 1880 et 1930) et l'enseignement qui s'y donne ne semble pas avoir été d'une grande originalité, la direction de l'école se ralliant même, très explicitement, à l'esprit beaux-arts après 1910." (Bruno Belhoste)
Cologne, Könemann, 1999 in-4°, 452 pp, nombreuses illustrations en noir et en couleurs, photographies de Achim Bednorz et Gerald Zugmann, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
Une bible. L'histoire de l'art à Vienne : des Romains à notre époque, avec une attention particulière au Vienne baroque, à "l'ère des boulevards", au Vienne de 1900, ainsi qu'à la scène artistique d'aujourd'hui. Rolf Toman revient, époque par époque, sur les différents mouvements qui ont marqué de leur empreinte l’art et l’architecture viennois. Largement illustré, l’ouvrage met l’eau à la bouche. Le livre fait en outre la part belle à Gustav Klimt, mais aussi aux œuvres sculpturales. — Métropole artistique, Vienne fait partie des villes les plus visitées d'Europe. Célèbre pour sa musique et son théâtre et riche en chefs-d'œuvre plastiques et architecturaux, la capitale autrichienne concentre ses trésors en un espace très réduit. À l'exception des palais du Belvédère et de Schönbrunn, ils se situent pour l'essentiel dans le quartier historique du Ier arrondissement. L'ancien centre-ville s'offre au regard tel un musée à ciel ouvert. Edifices romans, gothiques, baroques, rococo et classiques côtoient les diverses expressions de l'historicisme et de l'Art nouveau, sans oublier l'architecture contemporaine. La principale mesure d'urbanisme du XIX siècle fut la destruction des vieux remparts qui étouffaient depuis longtemps la ville plus qu'ils ne la protégeaient. Elle permit l'édification de la somptueuse Ringstrasse et accéléra l'expansion de la cité en cercles concentriques. Quand les contours tant architecturaux que sociologiques de l'ancienne Vienne vinrent à s'estomper, la dynamique urbaine et démographique de la seconde moitié du XIXe siècle se traduisit par un bouillonnement culturel, du tournant du siècle à la fin de la monarchie danubienne en 1918. La "Vienne 1900", où se heurtèrent avec violence songe et réalité, où Sigmund Freud écrivit son Interprétation des rêves et élabora la théorie et la pratique de la psychanalyse, composa l'un des chapitres les plus palpitants de l'histoire artistique et culturelle européenne. Les époques phares de l'art viennois sont successivement la période baroque et ses célèbres architectes Johann Bernhard Fischer von Erlach et Johann Lucas von Hildebrandt, l'ère du Ring avec les somptueuses constructions de l'historicisme, et enfin la Vienne des années 1900 à 1918. Otto Wagner, Josef Hoffmann et Adolf Loos s'y sont illustrés comme architectes, Gustav Klimt, Oskar Kokoschka et Egon Schiele comme peintres d'exception. En raison de leur importance, ces époques occupent la plus grande partie de l'ouvrage. Elles sont encadrées par deux chapitres : celui concernant l'architecture et les arts plastiques au Moyen Age et celui couvrant la période de 1945 à nos jours. Le texte traite essentiellement de la peinture, de la sculpture et de l'architecture, sans oublier de livrer un éclairage historique, politique et culturel plus général. Deux tiers des photographies ont été réalisés spécialement pour cet ouvrage. Il s'agit surtout de nombreuses vues d'intérieurs – y compris de palais habituellement fermés au public – qui ont fait l'objet d'une préparation et d'un travail des plus attentifs.