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‎[Manuscrit littéraire]. Ce que peut la vertu ou Correspondance d’une mère avec sa fille.‎

‎Sans lieu, , (c. 1830). 2 vol. in-8 manuscrits à pagination continue de (1)-922 pp. à 19 lignes par page, veau brun granité, dos lisse orné, filet et frise dorés d'encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque). ‎

Reference : 40052


‎Manuscrit inédit d’un roman épistolaire écrit vers 1830 dans lequel une mère accompagne ses filles qui par le récit de leurs vies sentimentales puis matrimoniales attendent ses conseils : « Chère maman, pourquoi n’ai-je pas reçu ta lettre un jour plus tôt, elle m’eût déterminé à ne pas commettre une imprudence qui j’espère n'aura aucune suite (…) Voilà donc mon Adèle l’enfant de mon coeur qui commence sans qu’il y ait positivement de sa faute, à éprouver les peines du mariage, le mal est fait il s’agit donc actuellement de le réparer ».Entièrement composé de lettres avec mention de dates non millésimées, ce roman achevé et mis au propre (quelques rares biffures) qui met en scène plusieurs personnages dont les correspondances se croisent, observe toutes les règles du roman épistolaire, genre perpétué au début du XIXe siècle par Mesdames de Genlis, de Duras, de Souza, de Krüdener puis remis au goût du jour par George Sand sous la Monarchie de Juillet avec Jacques (1834). « Ces romans ont en commun de poser l’éternelle question romanesque du mariage en l’historisant fortement. (…) Au début des années 1830 on constate un nouvel engouement, teinté d’ambivalence, portant diverses explorations du roman épistolaire, soit du côté de la monodie et du journal intime (Balzac, Le Lys dans la vallée), soit dans une désinvolture ironique à l’égard de ses contraintes, et leur combinaison avec d’autres structures énonciatives (Gautier, Mademoiselle de Maupin) soit dans une mise au service de l’essai (Sand, Lettres d’un voyageur) » (Christine Planté).Sous le titre calligraphié Ce que peut la vertu ou Correspondance d’une mère avec sa fille fut ajouté à l'époque la mention « Livre écrit et composé par Madame de Courcelle, mon excellente bonne maman » qui semble inconnue par ailleurs et ne doit pas être confondue avec l’auteur un siècle plus tôt de l’Avis d'une mère à son fils et à sa fille (1728), Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles marquise de Lambert (1647-1733). Manuscrit en reliure d’époque d’une grande lisibilité, témoin inédit du paysage littéraire de la Monarchie de Juillet.[Christine Planté, Sand et le roman épistolaire : variations sur l'historicité d'une forme. in Littérature, n°134, 2004. George Sand : « Le génie narratif ». pp. 77-93]. ‎

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