Paris, Quillau, 1789. 88 livraisons à pagination continue reliées en 1 vol. petit in-4, cartonnage saumon, pièce de titre manuscrite sur le dos (reliure de l'époque).
Reference : 15957
Premier trimestre 1789 qui contient l'hommage de Naigeon à d'Holbach mort le 21 janvier 1789 à Paris (numéro 40 du lundi 9 février 1789), trois jours avant la convocation des États généraux : « l'article nécrologique pour le Journal de Paris fut pendant longtemps la seule source d'informations sur le philosophe énigmatique » (Pierre Naville). « A la veille de la Révolution, fidèle à l’amitié qui le lia pendant un quart de siècle à Diderot et à d’Holbach, Naigeon fit paraître dans le Journal de Paris une lettre sur la mort du baron d’Holbach survenue en janvier 1789. L’article, fort élogieux, ne contenait rien de polémique vis-à- vis de la religion chrétienne. Naigeon y soulignait la générosité de cœur et d’esprit de Diderot : (…) Comme Diderot prêtait facilement, et sans s’en apercevoir, son esprit, son imagination et ses connaissances à ceux avec lesquels il s’entretenait, et qu’il supposait à tous les hommes des principes de probité selon lesquels il se conduisait, M. d’Holbach lui disait : « Vous êtes l’homme le plus heureux que je connaisse ; vous n’avez jamais trouvé ni un sot ni un fripon ; et vous n’avez jamais lu un mauvais livre, car à mesure que vous le lisez vous le refaites (…) Naigeon, plus encore qu’à d’Holbach marque son attachement et son admiration à Diderot. Mieux encore, c’est par la bouche du baron que s’expriment la bonté, l’intelligence et la puissance intellectuelle de Diderot. Naigeon souligne ainsi la supériorité du philosophe sur d’Holbach » (Pascale Pellerin, Naigeon une certaine image de Diderot sous la Révolution). Collection du n°2 du vendredi 2 janvier 1789 au numéro 90 du mardi 31 mars 1789 - sans les 4 suppléments aux numéros 17, 21, 40 et 61 (sauts de pagination) - du quotidien fondé en 1777 par Olivier de Corancez, Jean de Romilly, Louis d'Ussieux, Cadet de Vaux dont les principaux rédacteurs furent La Place, Sautreau de Marsy, Suard et Barthélémy Mercier jusqu'en 1789 puis Condorcet et Roederer à partir du second semestre de 1789. Le Journal de Paris s'arrêta en 1827.Pierre Naville, D'Holbach, p. 128 ; Walter, 682 ; Rétat, 200 ; Tourneux, II, 10194
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JOURNAL DE PARIS, MATHIEU TOME 1 (1715-1721) et TOME II ( 1722 - 1727 ) (DIX HUITIEME) (French Edition) 250 x 165 mm, Hardcover, Tome I : 454 pg Tome II :455 - 966 pg, bonne condition
Paris, Éditions les Yeux ouverts 1967 Fort in-8 22,5 x 15 cm. Reliure éditeur simili-cuir havane, dos lisse, avec report du titre doré, pagination multiple. Exemplaire en bon état.
Bon état d’occasion
4 Paris, éd. Les Yeux Ouverts, 1968, 4 forts volumes in-8, basane bleue.
Réedition en fac-similé du célèbre journal Révolutionnaire. Légères griffures.
Plon 2000 In-8 broché sans jaquette 20 cm sur 13. 339 pages. Page de faux-titre avec ex-dono. Bon état d’occasion.
Bon état d’occasion
S.l. [Paris], s.d. (janvier-février 1804) in-8, 84 pp., broché sous couverture d'attente de papier orange.
Très rare opuscule qui réunit les articles donnés par Pierre-Louis Roederer au Journal de Paris en janvier et février 1804. Comme il est précisé au début : "Les journaux dont il est question ici sont le Journal des débats, la Gazette de France & le Mercure. Mais c'est sur-tout au Journal des débats que s'est attachée notre censure, parce que c'est la feuille la plus répandue, & qui propage le plus les faux principes & les mauvais sentimens. La Gazette de France a peu d'abonnés ; le Mercure presque point". Le texte constitue à lui seul une passionnante réflexion sur le journalisme d'opinion à l'époque révolutionnaire.Barbier, III, 608. Monglond, VI, 17. Inconnu à Martin et Walter. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT