‎LE TROSNE (Guillaume-François).‎
‎De l'Utilité des discussions économiques. Ou Lettre de M. Le Trosne, Avocat au Baillage d'Orléans. A M. Rouxelin, Secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences & Belles-Lettres de Caën.‎

‎A Paris, , 1766. In-12 de (2)-VI-90 pp., demi-basane brune, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre en maroquin rouge (relié vers 1790). ‎

Reference : 13973

‎Édition originale très rare. Tiré à part de l'article publié par Le Trosne dans le Journal de l'agriculture (juillet 1766, tome VI), avec un Avertissement de six pages qui ne se trouve pas dans le Journal de l'agriculture. De l'Utilité des discussions économiques sera réimprimé dans le Recueil de plusieurs morceaux économiques (Paris, 1768), et dans les Discussions et développemens sur quelques-unes des notions de l'économie politique. Physiocratie, tome II (Yverdon, 1768), mais sans l'Avertissement de six pages.« Le Trosne critique le faible degré de développement de la science économique, science qui lui paraît pourtant la plus importante de toutes. Il profite de cet exposé pour présenter les principales conclusions de cette science, illustrant par cela son utilité pour les peuples. Son libéralisme, qui lui fait soutenir que « la fonction du gouvernement se réduit à assurer inviolablement la propriété des biens, la liberté dans l’emploi des hommes et des richesses, et la liberté des échanges, et consiste beaucoup plus en protection qu’en action », est défendu avec une telle rigueur et une telle justesse qu’il permet de classer Le Trosne parmi les grands précurseurs d’Adam Smith en France » (Benoît Malbranque, Institut Coppet). Reliés à la suite :BIGOT DE SAINTE-CROIX (Louis-Claude). Essai sur la liberté du commerce et de l'industrie. A Amsterdam et se trouve à Paris, Chez Lacombe, 1775. In-12 de IV-164 pp. Édition originale publiée par l'abbé Baudeau. Nécessité de rendre au commerce et à l'industrie leur pleine et entière liberté, de rétablir la concurrence en supprimant les privilèges exclusifs : corps de marchands, communautés d'arts et métiers, jurandes, etc. INED, 500 ; manque à Kress et Einaudi.Étrennes à M. S*** [Séguier], ou Pensées d'un homme sur un ouvrage nouveau. Sans lieu, 1787. In-12 de 96 pp. Édition originale.[BLONDE (André)]. Lettre d'un profane à M. l'abbé Baudeau, Très-Vénérable de la scientifique et sublime Loge de la Franche-Économie. Sans lieu, 1er juillet 1775. In-12 de 30pp. Édition originale.[SERVAN]. Avis au Public, & principalement au Tiers-État, de la part du Commandant du Château des Isles de Sainte-Marguerite, & du Médecin, & du Chirurgien, & du même lieu. Du 10 novembre 1788. Se vend aux Isles ste-Marguerite ; & se distribue gratis à Paris, chez Robin & Compagnie, 1788. In-12 de 55 pp. Édition originale.La Bibliothèque des Femmes. [1759]. In-12 de (9) à 29 pp. Partie de la première livraison de ce périodique qui ne connut de deux livraison (d'après Sgard). Toutes les bibliographies donnent Chateaugiron comme auteur de cette Bibliothèque des femmes.[YON]. Relation en forme de lettre, sur les dépenses suggérées par un goût outré pour des curiosités passagères, ou par une passion désordonnée pour différents genres de compilations. Terminée par un expédient de bienfaisance. [Paris, Claude-Jean-Baptiste II Hérissant, 1757]. In-12 de 101 pp. 2 derniers feuillets abimés avec manque de quelques mots.BEAUVAIS (Jean-Baptiste-Charles-Marie de). Oraison funèbre de Louis XV le Bien-Aimé. Paris, 1774. In-12 de 61 pp. ‎