Paris Prault 1748 1 vol. relié in-8, veau porphyre, dos à nerfs, pièce de titre de basane marron, encadrement et fleuron central doré aux caissons, triple filet doré en encadrement des plats, coupes et coiffes guillochées, tranches marbrées, 4 ff. (titre et table) + 205 pp. + 1 f. d'approbation (coins légèrement frottés). Édition originale ornée de 3 compositions d'Eisen gravées par Le Bas, dont un joli frontispice, allégorie de l'espérance : s'inclinant devant le buste de La Fontaine, une muse dissuade un petit génie de déchirer le livre des Fables nouvelles... Avec cette filiation humoristique, Pesselier (1712-1763) donne le ton de ce gracieux recueil, plein de finesse et d'esprit. Jolie reliure de l'époque.
Reference : 98196
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M. Henri Vignes
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A Paris chez Prault 1748. Petit in-8 5ff n ch 2-205pp 1f n ch. Plein veau havane marbré, dos à nerfs orné de cadres de filets et fleurettes dorés, tranches marbrées, rel époque. Orné d'un frontispice, 1 fleuron sur le titre et 1 vignette en tête de chapitre, les trois par Eisen. 1 coin, 1coupe et 1 coiffe usés, petite coupure en marge de la page de titre, petite brunissure sur 2 feuillets.
Barbier II, p415 attribue ce recueil de fables à Charles Etienne Passelier. Cohen col 792.
1702 A Amsterdam: chez P. & J. Blaeu, Janssons à Waesberge, Boom & Goethaels, 1702. Grand in-folio: 28 x 45 cm, 7 ff. n. ch. [faux-titre, titre, au lecteur, table], 574 pp. [Les Métamorphoses (pp. 1-502), Le Jugement de Pâris (pp. 503-516), Tables des fables (pp. 517-520), Epîtres dOvide (pp. 521-574). Nouvelle édition de la traduction de Pierre Du Ryer (1605-1658) des Métamorphoses dOvide, parue pour la première fois en 1655, suivies du Jugement de Pâris traduit par Nicolas Renouard et de 20 épîtres dOvide en vers et en prose. Typographie sur deux colonnes avec la version latine en regard de la traduciton française. Exceptionnelle illustration composée dune vignette de titre par Martin Bouché et de 124 figures dans le texte gravées par Frederick Bouttats, Martin Bouché, Peter Paul Bouché et Peter Clouwet daprès Abraham van Diepenbeeck et Hendrick Abbé notamment. Pour lessentiel, elles sont inspirées des compositions de Crispin de Passe, remontant au début du XVIIe siècle. Reliure de lépoque en veau. Dos à sept nerfs avec pièce de titre de maroquin olive et caissons ornés aux petits fers. Toutes tranches rouges. Quelques rousseurs, piqûres et salissures occasionnelles, sinon ouvrage propre, imposant aussi bien par sa taille que dans ses gravures, toutes bien complètes.
Bruxelles, chez François Foppens, 1677. In-folio de [8]-520-[2]-521 à 574 [i.e. 572] pages, plein veau brun, dos à nerfs joliment orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre en maroquin rouge, roulette dorée sur les coupes.
Large vignette de titre et 124 gravures par Martin Bouche, Pierre Paul Bouche, P. Clouwet, Bouttats et le monogrammiste « H. A. ». Belle édition illustrée qui donne, sur chaque page, en deux colonnes le texte latin et sa traduction françaises en prose par l'académicien Pierre Du Ryer. Le texte est toujours suivi des commentaires savants de Du Ryer. « L’imprimeur veut manifestement offrir au public des Métamorphoses capables d’éclipser les précédentes ; il reprend l’édition à la mode, illustrée « à grands frais » par Sommaville en 1660, mais avec des gravures déjà anciennes : les images de Tempestà qui y étaient copiées remontaient aux dernières années du siècle précédent et les copies avaient déjà été utilisées pour la traduction de Nicolas Renouard. L’imprimeur bruxellois, lui, réunit des images bien plus récentes, de grande qualité, plus aptes sans doute à séduire le public contemporain. L’attrait des gravures choisies par Foppens réside pourtant moins à nos yeux dans leur capacité (réelle) de renouveler le fonds des séries illustratives que dans la façon dont elles s’articulent au texte d’Ovide. Certaines d’entre elles représentent des scènes particulièrement appréciées du public, comme le combat des géants, gravé d’après les fresques de Jules Romain au palais du Té ; d’autres sont copiées d’après Abraham van Diepenbeeck, cet élève de Rubens qui avait réalisé, entre autres chefs-d'oeuvre, les dessins des Tableaux du Temple des Muses gravés par Cornelis Bloemaert." Céline Bohnert, in « L’illustration d’une fable poétique dans les Métamorphoses éditées par François Foppens (Bruxelles, 1677) : Adonis entre Ovide et Titien ».Manque aux coiffes, coins un peu frottés. Petit travail d’insecte dans la marge des 25 premiers feuillet et aux 78 derniers; mouillure dans la marge supérieure de quelques pages, petit manque de papier p. 216, réparation ancienne p. 458. Malgré les défauts signalés c’est la un agréable exemplaire d’une très belle édition.