Laon La Porte, coll. "Poésie de voyage" 1999 1 vol. broché Plaquette in-12 oblong, brochée, non paginée. Edition originale tirée à 200 exemplaires numérotés. Envoi de l'auteur à G.-E. Clancier. En parfaite condition.
Reference : 85241
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M. Henri Vignes
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, , 1884. 4 pp. in-4 manuscrites.
Pli autographe cacheté, signé et adressé de l'Ile Nou (Nouvelle-Calédonie) par Marin Fenayrou à son épouse Gabrielle incarcérée à la Maison Centrale de Clermont (Oise).Sombre affaire criminelle qui défraya la chronique. Gérard Oury en fit un film (Le Crime ne paie pas, avec Pierre Brasseur et Annie Girardot, 1961).Les époux Fenayrou avaient été condamnés aux travaux forcés pour le meurtre le 29 mai 1882 de Louis Aubert, pharmacien à Paris, amant de Gabrielle Feynarou, attiré dans un guet-apens dans une maison de Chatou.Le 6 décembre 1884, Marin Feynarou adressa à son épouse cette requête expédiée de l'ile Nou en Nouvelle-Calédonie : Ma chère femme, J'ai été si étonné d'après ta dernière lettre en voyant que tu n'avais rien reçu de Mr le Ministre de la Marine que j'ai écrit tout de suite à la D.tion pour qu'elle daigne m'informer des suites qu'elle avait jugé à propos de donner aux démarches que j'avais faites au mois de mai dernier. Il m'a été répondu que, d'après une récente dépêche, il n'y avait que les condamnés de 1ère classe et concessionnaires qui pouvaient faire venir leur famille dans la colonie. Cette nouvelle m'avait plongé dans une tristesse fort grande, je me demandais quand est-ce finirait cette vie pleine d'incertitudes et de tourments ; j'ai passé pendant quelques jours dans les alternatives d'espoirs et de découragements faciles à comprendre, heureusement que la confiance que j'ai dans l'avenir est fort grande et que j'ai pu grâce à elle chasser de biens noirs soucis et me faire entrevoir que bientôt nos inquiétudes cesseraient et que au milieu de nos chers enfants nous pourrions oublier le passé sinon tout à fait du moins en atténuer l'amertume. Pour cela ma chère femme il faut que maintenant tu fasses toutes les démarches auprès du Ministre de la Marine, afin qu'il daigne notre réunion, exprime lui le désir que j'ai de t'avoir et toi celui de me rejoindre, joins à l'appui s'il le faut ma lettre pour mieux confirmer nos intentions, quand il verra que nos désirs sont mutuels, il pourra j'en suis presque certain, nous accorder une faveur exceptionnelle, surtout voyant que je suis de 1ère classe. Cette nomination à laquelle j'étais loin de m'attendre est venue agréablement me surprendre, comme elle te surprendra toi-même ; voilà toujours un obstacle de moins à surmonter (…) Je ne suis plus à Bourail, j'habite l'Ile Nou, elle est fort agréable ; on aperçoit à deux kilomètres Nouméa le chef lieu de la colonie ; je suis occupé comme écrivain. Tu vas sans doute te demander le motif de ce changement, je n'en sais rien moi-même, je l'attribue (ce qui du reste est facile à comprendre) à ce que je n'étais pas de 1ère classe. Ce changement m'a été fort possible et quoique sachant bien que je n'occupais ce poste que par faveur et que je n'y avais aucun droit, je l'ai quitté avec beaucoup de regrets mais aussi avec beaucoup de résignation. Depuis quelques temps mes idées se sont modifiées par rapport aux enfants, je ne sais pas si tu ne ferais pas mieux de les emmener avec toi, je ne puis t'expliquer les raisons qui me font agir ainsi (…) voilà deux ans et demi que je ne les ai embrassés (…).
, , 1812-1816. In-4 de (26)-154 pp. couvertes d'une écriture fine, régulière et très lisible (environ 30 lignes par page), [98] ff. vierges, le tout sur papier filigrané et réglé horizontalement, cuir de Russie fauve, dos lisse, encadrement de guirlande et semis de croisillons à froid sur les plats, tranches marbrées (reliure du XIXe siècle)
Ce registre manuscrit de correspondance, couvrant la période du 26 mai 1812 au 26 septembre 1816, constitue une source précieuse pour l'étude des échanges commerciaux et des dynamiques politiques de l'époque napoléonienne et post-napoléonienne. Bien que l’identité précise de l’auteur demeure incertaine, une tradition attribue ces lettres à un membre de la famille Falligan, influente lignée gantoise qui a marqué l’histoire de la ville de Gand par son hôtel particulier situé sur le Kouter, place emblématique de la cité.Organisation et contenu. Le manuscrit s’articule en deux volets distincts :Un registre alphabétique des correspondants, présenté sur des feuillets à onglets latéraux, permettant une navigation rapide dans le corpus.La minute des lettres expédiées, principalement rédigées depuis Londres (155 des 156 lettres), à l’exception de la dernière, écrite depuis Paris. Ces correspondances, rédigées pour l’essentiel en français, parfois en anglais, traitent majoritairement de sujets commerciaux et financiers : expédition de factures, connaissements, états financiers, comptes rendus d’affaires, ou encore le suivi des cours commerciaux. Les correspondants sont localisés pour la plupart aux Antilles (notamment en Martinique), à l’île Bourbon (aujourd’hui l’île Maurice) et à l’île de France (La Réunion).Correspondance personnelle et contexte historique.Cependant, certaines lettres se distinguent par leur caractère personnel, en particulier celles adressées à M. de Montbrun Desbassyns et à Mme Sophie de Montbrun, apparentés à la famille créole Panon Desbassyns, établie dans les Mascareignes depuis le XVII siècle. Richissimes propriétaires terriens, ces correspondants occupent une place centrale dans le réseau de relations de l’auteur. Le ton adopté dans ces lettres suggère une relation de proximité familiale, peut-être celui d’un père ou d’un frère de Sophie de Montbrun. Outre des considérations commerciales, ces missives abordent des sujets variés, notamment l’actualité politique européenne.L’analyse des lettres de novembre et décembre 1812 révèle les opinions tranchées de l’auteur sur la Campagne de Russie et sur Napoléon Bonaparte, qu’il désigne ironiquement comme "le grand empereur" ou "le petit caporal". En émigré royaliste exilé, il exprime une satisfaction palpable face aux revers de l’armée impériale :« Vous verrez par les papiers que ses succès en Russie lui ont coûté cher, que malgré tous ses efforts, il n'a pas encore rompu l'armée russe » (4 novembre 1812).« Les choses ont bien changé de face en Russie, et l'orgueil du petit caporal doit être terriblement rabaissé par la retraite qu'il est obligé de faire et que l'on pourrait appeler à plus juste titre une fuite plus qu'une retraite. Nous sommes tous ici dans l'admiration des Russes par le dévouement dont ils donnent des preuves tous les jours. » (23 décembre 1812).Un retour à Paris.Après une pause de deux ans dans sa correspondance, l’auteur reprend l’usage du registre avec une lettre datée du 23 juin 1814, toujours envoyée de Londres. Sa dernière contribution, rédigée le 26 septembre 1816, témoigne de son retour à Paris, marquant ainsi la fin de cette riche documentation.Ensemble, ces lettres offrent un témoignage unique sur le commerce, les relations internationales et les sensibilités politiques d’un émigré français de l’époque, ancré dans les réseaux économiques et sociaux des Mascareignes et des Antilles.
Port-Louis, Typographie du Cernéen, 1885. 1 feuille in-plano (68 x 48,5 cm) repliée.
Supplément au Cernéen du lundi, 22 juin 1885.Contient deux contes, en créole : Zistoire Bonhomme Flanquére, Zistoire Iève Couroupas.Conférence imprimée sur six colonnes dans le quotidien mauricien Le Cernéen du professeur de français au Collège de Port-Louis Charles Baissac (Port-Louis 1831-1892), poète et traducteur du créole mauricien, auteur d'une Étude sur le patois créole Mauricien, de Récits créoles, Le folklore de l’Île Maurice (Ryckebusch, 453-455) : « Il y a six ans au moins que la pensée m’est venue de réunir en un corps d’ouvrage, pour les sauver d’une destruction imminente, fatale, tout ce qu’a produit de contes, de chansons, de sirandanes, notre ancienne population créole (…) Voilà donc plusieurs années que j’ai ouvert cette enquête sur notre littérature populaire ». Une édition séparée sortie des mêmes presses fut publiée la même année (in-16, 52 pp.). Le Cernéen journal d’opinion mauricien fut créé en 1832 par Adrien d'Épinay (1794-1839) avocat et homme politique, fondateur de la Société royale des arts et des sciences de l'île Maurice. Exemplaire timbré et libellé à l’adresse parisienne ("169 boulevard Haussmann") du sculpteur et caricaturiste Prosper d'Épinay (fils d’Adrien d'Épinay fondateur du Cernéen) né le 13 juillet 1836 à Pamplemousses (Île Maurice) et mort le 23 septembre 1914.Inconnu à Ryckebusch ; Ioana Vintila-Radulescu, Le Créole Français (1975) p. 168.Très rare. Unique exemplaire au Catalogue collectif de France (BM Grenoble, édition séparée).
Editions E.D.I.P / Collection " Corsaire Noir " sans date ( 1947 ). Reliure éditeur broché qui contient 8 fascicules de Paul Darcy de 12 pages chacun au format 15 x 18,5 cm. Superbes couvertures illustrées et 4ème de couverture conservées. Texte sur deux colonnes. Rarissime édition originale en superbe état de fraicheur, proche du parfait. Ce recueil propose l'intégralité des 7 aventures de Pirates, écrites par Paul Darcy et publiées dans cette collection qui ne compta que 12 titres. Contient : Les Prisonniers de Porto Bello - Sur les Mers des Caraïbes - L'Île de la Tortue - Les Maudits de la Mer - L'Île aux Lépreux - La Statue d'Or de Vatoes - Le Trésor du vieux Bill ( en double )
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
P., Mairie du 4ème arrondissement, 1981, pet. in-4 carré, br., 112 pp., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, bibliographie. (GM3B*)
Catalogue de l'exposition du Musée Carnavalet et de la ville de Paris, 1980. Avant-propos de Jacques Chirac (236 oeuvres présentées).