1947 1 vol. Tirage numérique avec signature de la photographe en marge inférieure. Retirage de l'année 1989 sur papier Baryte. Célèbre portrait d'Artaud pendant sa conférence au Théâtre du Vieux-Colombier (13 janvier 1947). Le poète est assis, écharpe autour du cou, le visage abîmé par les années d'internement.
Reference : 66310
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M. Henri Vignes
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s. d. [1938] | 31.80 x 39.50 cm | une photographie contrecollée sur carton
Portrait photographique original de Sigmund Freud, réalisé par Engelman en 1938, tirage argentique de l'artiste d'après le négatif original retrouvé en 1952. En effet, après la Nuit de Cristal, le jeune photographe juif Edmund Engelman (1907-2000) s'enfuit aux États-Unis laissant derrière lui les précieux mais compromettants négatifs de cette séance photographique clandestine. Il ne les récupérera qu'après la Seconde Guerre mondiale, en 1952, auprès de la fille du psychanalyste, Anna Freud. Envoi autographe signé du photographe Edmund Engelman en marge basse du cliché: «à Nadine Nimier. Cordialement Edmund Engelman.» Nadine Nimier fut l'épouse de l'écrivain Roger Nimier. Elle anima «Les Après-midi de France Culture», émission dans laquelle elle reçut certaines éminences de la psychanalyse notamment Jacques Lacan et Françoise Dolto. C'est le 20 janvier 1980 qu'elle interviewa Edmund Engelman, alors en visite à Paris pour l'exposition de ses photographies à la galerie Erval. Très beau portrait du fondateur de la psychanalyse, réalisé en mai 1938, peu de temps avant son départ de Vienne vers Londres. Cent-six clichés furent réalisés lors de cette visite clandestine d'Engelman à Freud au 19 de la rue Berggasse à Vienne. Parmi celles-ci, on connaît beaucoup de photographies représentant le cabinet et les uvres d'art du psychanalyste, mais l'artiste ne réalisa que quelques portraits du maître. Cette séance photographique fut réalisée à la demande d'August Aichhorn et témoigne des derniers instants du berceau de la psychanalyse, discipline désormais interdite sous le régime nazi: «Le dimanche 13 mars, une séance du comité de direction de la Société Viennoise de Psychanalyse a lieu et deux décisions sont prises: tous les membres de la Société doivent quitter le pays le plus rapidement possible et le siège de la Société devra se trouver à l'endroit où Freud s'installera.» («August Aichhorn et la figure paternelle: fragments biographiques et cliniques» in Recherches en psychanalyse n°1, 2004) Edmund Engelman dans son ouvrage intitulé La Maison de Freud Berggasse 19 Vienne paru en 1979 raconte: «Je me rappelle à la fois ma surexcitation et ma peur, ce matin pluvieux de mai 1938, comme je marchais dans les rues désertes de Vienne en direction du 19, Berggasse. Je transportais mes appareils, mon trépied, mes objectifs et mes pellicules dans une petite mallette qui paraissait s'alourdir à chacun de mes pas. J'étais persuadé que n'importe qui saurait à me voir que j'allais chez le Dr Sigmund Freud, pour accomplir une mission dont les nazis n'auraient guère apprécié la teneur. [...] J'avais peur qu'il n'y eût pas assez de lumière pour bien photographier l'intérieur de la maison de Freud. Recourir au flash ou aux projecteurs était hors de question, puisque la Gestapo maintenait la maison sous surveillance constante. Ce document unique sur l'endroit où Freud avait vécu et travaillé au cours des quarante années passées, il faudrait l'exécuter sans éveiller le moindre soupçon. Je craignais pour ma propre sécurité comme pour la vie des Freud, et ne voulais pas me compromettre par un faux pas, alors qu'ils étaient si près de quitter Vienne sains et saufs. [...] Un week-end de 1933, j'eus le plaisir de rencontrer dans la résidence d'été d'un ami, en dehors de la ville, un certain August Aichhorn qui s'intéressait de près au champ extrêmement controversé de la psychanalyse et était, à ma vive curiosité, un intime du célèbre professeur Freud. [...] Nous fûmes très vite bons amis. [...] Il me confia que Freud, après un terrible harcèlement (perquisition des nazis chez lui, détention de sa fille Anna), avait finalement reçu la permission de partir pour Londres, grâce à l'intervention de hautes personnalités et de diplomates étrangers. Les Freud, me dit-il, se mettraient en route dans les dix jours. Le célèbre appartement et ses bureaux allaient être bouleversés à l'occasion du déménagement et du départ des propriétaires. Nous tom
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London 1889 | 28.70 x 38.40 cm | une photographie encollée sur carton
Rare portrait photographique de Gustave Eiffel, tirage au charbon d'époque encollé sur un carton du studio photographique Walery. Discrètes restaurations. Envoi autographe signé de Gustave Eiffel en bas à droite du carton : "Au Camarade Richard Souvenir du banquet du 22 Nbre 89 G. Eiffel" Ce portrait saisissant du magicien du fer fut réalisé l'année de l'inauguration de sa tour éponyme. Erigée à l'occasion de l'Exposition Universelle de Paris, elle était la plus haute structure bâtie du monde à l'époque, dominant le paysage parisien de ses 300 mètres de haut. On doit également à Eiffel la conception de la structure de la Statue de la Liberté. Un autre tirage de ce portrait est conservé à la National Portrait Gallery de Londres. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Rare et précoce portrait de Joseph Kessel, au milieu des années 20.Du studio photographique fondé en 1913 par Lucien et Gaston Manuel, les deux frères d'Henri Manuel. Ce dernier avait fondé avec Gaston, dès 1900, un premier studio spécialisé dans le portrait des personnalités des mondes politiques et artistiques, avant de s'installer seul au 27, rue du Faubourg-Montmartre. Gaston fonde alors, avec son plus jeune frère, Lucien, le studio de la rue Dumont-d'Urville : il y verra passer tout le Paris littéraire et artistique des années 20. 1 tirage argentique (145 x 200 mm) sur carte (180 x 240 mm). Tampon "Studio G. L. Manuel frères 7 rue Dumont-d'Urville". Rare et précoce portrait de Joseph Kessel, au milieu des années 20.
Du studio photographique fondé en 1913 par Lucien et Gaston Manuel, les deux frères d'Henri Manuel. Ce dernier avait fondé avec Gaston, dès 1900, un premier studio spécialisé dans le portrait des personnalités des mondes politiques et artistiques, avant de s'installer seul au 27, rue du Faubourg-Montmartre. Gaston fonde alors, avec son plus jeune frère, Lucien, le studio de la rue Dumont-d'Urville : il y verra passer tout le Paris littéraire et artistique des années 20. Le tirage contient au dos, outre le tampon du studio, plusieurs indications de recadrage ainsi que le nom de l'auteur.
S. n. | 1943 | 29 x 22.80 cm | une photographie
Rarissime et large portrait photographique de Jean Cocteau, en tirage argentique d'époque, réalisé durant le tournage dufilm de Serge de Pologny Le Baron fantôme dont il a écrit les dialogues et interpreté le personnage du baron "fantome" Julius Carol. Bel envoi autographe signé, en marge haute du cliché, auquel Cocteau a adjoint sa célèbre petite étoile : "A mon cher Willy Michel. Souvenir très amical de nos complicités cinématographiques. Le Baron fantôme, Jean Cocteau. 1943" Quelques très infimes manques en marge gauche de la photographie. Magnifique grand portrait photographique offert au photographeWilly Michel, qui installa dans son atelier le premier photomaton de France et devint célèbre pour ses "selfies" avec tous les artistes, comédiens et écrivains de son temps. Avec cette superbe photographie en costume d'unegrande expressivité, Cocteau offre à ce bibliophile, mécène des artistes et habitué des plateaux de cinéma une pièce de choix pour sa célèbre collection de portraits et de signatures d'artistes. Nous n'avons pu trouver aucun autre exemplaire dans les collections publiques internationales. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. l. s. d. [ca 1960] | 12.50 x 17.80 cm | une photographie
Portrait photographique en noir et blanc, tirage argentique d'époque sur papier glacé, représentant le peintre Martin Barré. Cachet du photographe Michel Ragon au dos du cliché ainsi que quelques annotations manuscrites au stylo à bille et au crayon. "À partir du milieu des années 1950, Martin Barré inaugure la voie d'une abstraction singulière, ni informelle ni géométrique. Sa peinture est vite remarquée comme l'une des plus ambitieuses du moment en cherchant davantage à révéler l'espace qu'à produire des formes. Dès 1958, le Guggenheim Museum le fait entrer dans sa collection." (Centre Pompidou, Rétrospective Martin Barré - 14 oct. 2020 - 5 avril 2021) Rare portrait photographique de l'artiste au début de sa carrière. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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