Genève, 1944, in-8, broché, 89 pp. Contient des textes de Paul Eluard, Jean Paulhan, Jean Cassou, Pierre de Lescure et Jacques Prévert (dont "Le cancre"). Couverture un peu salie.
Reference : 32014
Vignes Online
M. Henri Vignes
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La Hague, Pierre Gosse, junior, 1751. 1751 5 vol. in-16° (158 x 97 mm.) de: 6 vols. 12mo, [ii] ff., xlviii pp., 292 pp.; [i] ff., 383 pp.; [i] ff., 276 pp.; [i] ff., 320 pp.; [i] ff., 364 pp. réunissant 149 lettres de 8 pp. chacune. Plein veau d'époque, dos lisses ornés, titres et tomaisons de maroquin rouge, triple encadrement de filets dorés sur les plats. (défauts d'usage, cassures aux mors, coiffes arrasées, coins éclatés).
Nouvelle édition augmentée de ces lettres chinoises par Jean-Baptiste Boyer dArgens (1703-1771). Installé en Hollande, disciple de Voltaire, proche des milieux protestants, le marquis de Boyer d'Argens était originaire d'Aix-en-Provence. Frederic II l'attira en Prusse et le nomma son Chambellan ainsi que Directeur de l'Académie. Tous ses écrits sont inspirés par la philosophie sceptique du XVIIIe siècle. Les Lettres chinoises ont ce dessein typique des Lumières de comparer les murs et coutumes de plusieurs civilisations ; l'uvre reprend le schéma, toujours humoristique, du premier ouvrage de ce type : L'espion de la cour de Marana, puis les Lettres persanes de Montesquieu. Un narrateur chinois écrit à ses congénères des différents lieux de l'Europe (Moscou, Stockholm, Paris.). L'uvre est toujours censée nous interroger sur l'étrangeté de nos propres pensées et coutumes. D'Argens décrit également plusieurs voyages en Orient, avec des informations intéressantes sur les murs et institutions des pays orientaux. A l'instar des Lettres cabalistiques ou juives du même auteur, les Lettres chinoises furent publiées en périodiques. Les songes philosophiques, au nombre de vingt, relations de rêves, sont d'authentiques utopies ; le premier conte une terre habitée et gouvernée par des singes, la Singimanie ; le second entraîne un singe et le narrateur chez les Changijournes, peuple qui change continuellement d'habits et de mode. Dans le quinzième songe, le narrateur reçoit la visite de Racine, et le dialogue expose la matière des belles-lettres à l'époque de l'auteur. Bel exemplaire.
A bord de l'Aveyron entre port Saïd et Saïgon et à Saigon, 27 janvier-28 juin 1876. 1 cahier in-4° (220 x 175 mm) de: [1] f de titre, [43] pp manuscrites à l'encre noire et [23] ff blancs, la plupart des lettres portent la signature de l'auteur.(rares rousseurs). Couverture de papier vert doublée d'une couverture rempliée bleue titrée à l'encre "Lettres". (défauts d'usage et salissures à la couverture).
Cahier réunissant les copies de 7 lettres adressées par le sergent Auguste Gaildraud à sa famille au cours de son voyage à bord de lAveyron de Port Saïd à Suez, Aden, Ceylan et Saigon, donnant le récit détaillé de son voyage, du 27 janvier au 28 juin 1876. Le cahier contient 7 longues lettres soigneusement manuscrites, dont 2 rédigées pendant le voyage dAuguste et au cours des escales du navire et 5 à Saigon. La première lettre commence par larrivée à Port Said. "Cest une population très mêlée, il y a des Chinois, des Anglais et des Arabes." A Suez "le commandant et les autres officiers sont allés dîner chez M. de Lesseps, ingénieur et directeur du canal." LAveyron fait fera ensuite escale à Aden où « la chaleur est accablante ». Auguste indique son rang et son affectation : "Sergent à la 29ème compagnie du 3e régiment de marine à Saigon. Plus loin il écrit que le 7 février est la date de sa naissance : il a 24 ans. 9 février : « Nous sommes enfin arrivés à Aden Le détroit de ma Bab el Mendeb est parsemé de rocher immenses qui ressemble à vrai montagnes. Devant larchipel Jebel tire, jai attrapé une sauterelle dÉgypte qui est venu sabattre sur le front du bâtiment ». Plus loin, à propos des habitants dAden : « Ce que jai remarqué chez eux, cest quils sont tous de très bons négociants. Ils sont dans de petites pirogues où ils peuvent à peine monter à deux... Ils ne vendent que des dates, des huîtres et des ufs. Je ne puis vous dire si le prix des choses est élevé car je nen ai pas acheté. Nous repartirons ce soir à minuit. Aussi. Je me hâte de terminer cette petite lettre parce que je crains que le vague Maitre ne vienne les ramasser. Dans une quinzaine de jours, nous serons à Ceylan ». Pendant le voyage de Ceylan à Saigon, Auguste se trouve "en retard à un appel de nuit [...] et [a] été puni de 2 jours de fer". Il dessine même dans la marge un petit croquis "des anneaux où sont pris les pieds". Le 24 mars, lAveyron touche Saïgon. Sa correspondance reprend le 12 juin ou nous apprenons quil a "été admis à lhôpital pour dysenterie". Très malade, il fait un long séjour à lhôpital et dargent, Il demande alors une aide à ses parents. Cependant, dans sa dernière lettre, le 28 juin, le jeune homme donne des nouvelles rassurantes sur son état de santé et exprime son affection envers sa famille ainsi que son évolution depuis son départ : "Voyez-moi changé de la nuit au jour, de jeune homme fou et étourdi, être devenu sérieux et rempli de courage et daffection toujours croissante pour tous mes excellents parents." Document parfaitement conservé. 1 notebook 4to (220 x 175 mm) with: [1] f of title, [43] pp handwritten in black ink and [23] blank ff, most of the letters are signed by the author (rare foxing). Green paper cover lined with a blue filled cover titled in ink Lettres. (imperfections and soiling to cover). Notebook containing copies of 7 letters sent by Sergeant Auguste Gaildraud to his family during his voyage aboard the Aveyron from Port Saïd to Suez, Aden, Ceylon and Saigon, giving a detailed account of his voyage from January 27 to June 28, 1876. The notebook contains 7 long, carefully handwritten letters, 2 of which were written during Auguste's voyage and the ship's stopovers, and 5 in Saigon. The first letter begins with the arrival in Port Said. It's a very mixed population, there are Chinese, English and Arabs. In Suez the commandant and the other officers went to dine with M. de Lesseps, engineer and director of the canal. L'Aveyron then calls at Aden, where the heat is overwhelming. Auguste indicates his rank and assignment: Sergeant with the 29th Company of the 3rd Marine Regiment in Saigon. Further on, he writes that February 7 is the date of his birth: he is 24 years old. February 9: We have finally arrived in Aden... The strait of my Bab el Mendeb is strewn with immense rocks that look like real mountains. In front of the Jebel tire archipelago, I caught an Egyptian grasshopper that came down on the front of the building. Further on, about the people of Aden: What I noticed about them is that they are all very good traders. They're in little pirogues where they can barely fit two people... All they sell are dates, oysters and eggs. I can't tell you how expensive these things are, as I haven't bought any. We'll be leaving tonight at midnight. Also. I'm hurrying to finish this little letter because I'm afraid the vague Maitre will come and pick them up. In two weeks, we'll be in Ceylon. During the trip from Ceylon to Saigon, Auguste finds himself late for a night call [...] and [has] been punished with 2 days' iron. He even draws a small sketch in the margin of the rings where the feet are caught. On March 24, the Aveyron reached Saigon. His correspondence resumes on June 12, when we learn that he has been admitted to hospital with dysentery. Very ill, he spent a long time in hospital and was short of money, so he asked his parents for help. However, in his last letter, on June 28, the young man gives reassuring news of his state of health and expresses his affection for his family, as well as his evolution since his departure: See me changed from night to day, from being a foolish and giddy young man, having become serious and full of courage and ever-increasing affection for all my excellent parents. Perfectly preserved document.
A Clermont, de lImprimerie de Landriot, An XIII (1805). 1805 1 vol. fort in-8° (215 x 144 mm.) de : [4] ff. (Faux-titre, Titre, Dédicace); IX (Avertissement); [1] p.b., 459 pp.; [3] pp. (Errata, Remarques sur les planches); 2 tableaux dépliants reliés in-fine. (ex-dono de l'auteur à Mme Jourdes sur le faux-titre: «Lauteur fait hommage de cet ouvrage à Madame Jourdes»). (Exemplaire non rogné. Petites taches et rousseurs marginales, trace de mouillure dans la partie supérieure des premiers ff.). Cartonnage bleu éditeur.
Première et unique édition de ce recueil de lettres consacrées aux volcans dAuvergne dû à l'abbé Paul-François Lacoste, de Plaisance (1755-1826), naturaliste et professeur dhistoire naturelle à Toulouse. Cet ouvrage fait directement suite à un précédent: Les Observations sur les volcans de l'Auvergne (1803). Ce dernier est le fruit dun premier voyage effectué en 1802 et consiste en une succession de réponses à diverses interrogations sur les volcans dAuvergne. Dans ce premier ouvrage, Lacoste de Plaisance commente notamment les idées du naturaliste Eugène Patrin, dont il fut le disciple, et de Jean-Etienne Guettard, naturaliste du XVIIIème siècle. Ainsi, sont débattues les idées concernant la formation des volcans, l'hypothèse d'un recouvrement par les eaux, leur composition et fonctionnement, l'époque et la durée pendant laquelle ils ont été en activité ou encore s'il faut craindre un réveil etc. Ces Lettres Minéralogiques, fruit dun deuxième voyage effectué en 1804, constituent le second ouvrage de lauteur sur le sujet et sont un moyen pour ce dernier de compléter voire corriger les propos quil a tenus dans son précédent ouvrage. Ce travail sorganise en 45 lettres couvrant un bon nombre de volcans dAuvergne (Monts Dôme, Monts d'Or et Cantal). Lauteur joint à la fin de louvrage 2 tableaux dépliants intitulés «tableau des substances minérales non volcaniques» et «tableau des substances minérales volcaniques». Exemplaire bien conservé dans son brochage éditeur non rogné et enrichi dun ex-dono de lauteur à Mme Jourdes. 1 vol. 8-vo (215 x 144 mm.) of : [4] ff. (half-title, Title, Dedication) ; IX (Warning) ; [1] p.b., 459 pp. ; [3] pp. (Errata, Remarks on the plates) ; 2 folding tables bound in-fine. (ex-dono from the author to Mrs. Jourdes on the half-title : " L'auteur fait hommage de cet ouvrage à Madame Jourdes "). (Untrimmed copy. Small stains and marginal freckles, trace of wetness in the upper part of the first few pages). Publisher's blue cardboard. First and only edition of this collection of letters dedicated to the volcanoes of Auvergne by the abbot Paul-François Lacoste, de Plaisance (1755-1826), naturalist and professor of natural history in Toulouse. This work is a direct follow-up to a previous one: Les Observations sur les volcans de l'Auvergne (1803). The latter is the result of a first trip made in 1802 and consists of a succession of answers to various questions about the volcanoes of Auvergne. In this first work, Lacoste de Plaisance comments in particular on the ideas of the naturalist Eugène Patrin, of whom he was the disciple, and of Jean-Etienne Guettard, naturalist of the XVIIIth century. Thus, the ideas concerning the formation of volcanoes, the hypothesis of a covering by water, their composition and functioning, the time and duration during which they were in activity or if we should fear a revival etc. are debated. These Mineralogical Letters, fruit of a second trip made in 1804, constitute the second work of the author on the subject and are a means for the latter to complete or even correct the remarks he made in his previous work. This work is organized in 45 letters covering a good number of volcanoes of Auvergne (Monts Dôme, Monts d'Or and Cantal). At the end of the work, the author attaches 2 folding tables entitled " Table of non-volcanic mineral substances " and " Table of volcanic mineral substances " (translated from French). A well preserved copy in its publisher's paperback, untrimmed and enriched with an ex-dono from the author to Mrs Jourdes.
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1771 Couverture rigide A Amsterdam et se trouve à Paris, chez Didot, Delalain, Lacombe, 1771. 2 parties en un volume in-8, reliure demi-basane, dos lisse orné, dos et charnières frottés, épidermures au dos, manques à la coiffe supérieure, manque à la charnière inférieure en tête. Feuillet de titre, feuillet de table, 52 pages (Avis économiques aux citoyens éclairés de la République de Pologne), 328 pages (Lettres sur l'état actuel de la Pologne et sur l'origine de ses malheurs). Manque de papier sur le premier feuillet de titre (le "S" de "sur l'état" est manquant). L'abbé Baudeau livre dans ces lettres ses observations sur la situation politique, économique et sociale, de la Pologne, alors en proie à de grandes difficultés. Plus connues sous le titre "Lettres historiques sur l'état actuel de la Pologne", publiée en 1772, notre édition datée de 1771 est mentionnée par Quérard (p.127). [Suivi de] Projet de Constitution pour le peuple polonais, par "le vrai républicain Liébaud". Paris, chez Meurant, Lentant, Houel, an III de la République (1795). 7 pages non chiffrées (faux-titre, titre, avertissement), 211 pages. Mentions manuscrites p.160. Echappant de peu à la mort sous Robespierre, le député Liébaud signe ici un projet de constitution pour la Pologne très inspiré par les principes de la Révolution Française. Cela témoigne également de la volonté de diffusion en Europe de ce nouvel ordre politique. Très bon état intérieur. Rare.
Bon
Couverture rigide Amsterdam, sans nom d'éditeur, 1790. Un volume petit in-12 (14 x 8,5 cm), tome V seul, reliure pleine basane de l'époque, dos lisse orné de filets dorés, épidermures, manque de cuir au coin inférieur du second plat, coiffe supérieure émoussée, reliure qui baille légèrement. Feuillet de faux-titre, 336 pages, quelques feuillets jaunis, mouillure claire marginale en pied sur les premiers feuillets. Publiées pour la première fois en 1721, Les Lettres persanes sont un roman épistolaire de Montesquieu, composé de 161 lettres fictives échangées entre deux voyageurs persans, Usbek et Rica, et divers correspondants restés en Perse ou rencontrés en France. Le recours à des voyageurs étrangers permet à Montesquieu d’appliquer le regard de l' "autre" pour mieux observer les travers de la société française. Ce procédé d'étrangeté critique donne lieu à une satire des coutumes, de la religion, de l'administration, de la cour, et surtout de la monarchie absolue. Montesquieu, sans se dévoiler frontalement, critique par exemple l’arbitraire royal ou le ridicule des courtisans. L'effet de distance, renforcé par la forme épistolaire, permet un humour subtil et une critique sociale efficace. Tome V faisant partie d'une édition collective des oeuvres de Montesquieu. Bon état intérieur, bon exemplaire de ce texte important du Siècle des Lumières.
Assez bon