Paris Editions du Trident 1937 1 vol. broché in-8, broché, 78 pp. Edition originale du deuxième recueil de l'auteur d'inspiration classique et méditerranéenne. Tirage limité à 225 exemplaires, celui-ci numéroté sur bouffant avec un bel envoi de l'auteur à Louis Madelin. Non coupé. Bon état.
Reference : 19238
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M. Henri Vignes
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Paris Centre d'art imprimé 1994 30.5x23.5cm 102 p., reliure spirale, plats carton sérigraphiés, étui. Tirage limité à 150 exemplaires tous numérotés et signés par l'artiste. Les Lumières font partie d'une série de photographies commencée en 1987, tirées de 1 à 3 exemplaires et qui se trouvent dans des collections privée en Europe et aux Etats Unis ; l'ensemble, au nombre de 20 n'a jamais donné lieu à une présentation qui les auraient toutes réunies. C'est l'objet de ce livre, qui propose donc la totalité des Lumières, dans une version imprimée, transposée. Initialement sérigraphiées sur plexiglass, les photographies le sont ici sur Rhodoïd, et la transparence propre de ces ouvres est ainsi conservée. Petit accident au coin inférieur droit de la couverture.(100046)
30.5x23.5cm Couverture rigide
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Seyssel, Champ Vallon, "Epoques", 2013, 15,5 x 24, 400 pages sous couverture souple illustrée. "Immortalité de l'âme, intelligence, distinction des substances, vie éternelle: ces questions, qui sont au coeur de la réflexion sur la nature de l'être humain, ont passionné les philosophes et les lettrés du Grand Siècle et du Siècle des Lumières. Un débat animé, polémique, s'est noué dans toute l'Europe savante et, notamment, de part et d'autre de la Manche. Avec pour fil conducteur l'émergence d'une conception laïque et matérielle de l'être humain, Ann Thomson nous fait partager l'effervescence féconde de ces échanges et de ces débats. Elle nous initie aux polémiques théologico-politiques qui ont nourri la "crise de la conscience européenne" et ses prolongements, jusqu'au milieu du XVIIIesiècle. Consacrée à l'Angleterre après la Glorieuse Révolution de 1688, la première partie analyse les luttes idéologiques et religieuses de la fin du XVIIe et du début du XVIIIe siècle, replacées dans leur contexte historique, philosophique et scientifique, avant d'étudier la controverse sur Dieu, sur l'âme et sur la nature humaine. La deuxième partie, centrée sur les "premières Lumières" françaises, suit le cheminement des échos de ces controverses anglaises transmis par les passeurs huguenots et les voies clandestines de la circulation philosophique, puis analyse la spéculation scientifique et philosophique dans la première moitié du XVIIIe siècle. Ces vifs débats ont fait naître de multiples courants qui ont permis l'éclosion et l'épanouissement d'une pensée matérialiste qui s'affirma à partir des années 1760, dans le cadre, notamment, dune réflexion sur la génération. En soulignant le rôle joué par les polémiques théologiques protestantes mais également par la recherche médicale, cet essai d'histoire intellectuelle, transnationale, nous transporte au coeur de la philosophie des Lumières, et des "Lumières radicales". En même temps, il s'inscrit clans une histoire de longue durée, car les questions soulevées par ce livre continuent aujourd'hui d'interpeller les théologiens, les philosophes, les anthropologues, les neurobiologistes. Les penseurs des Lumières furent aux avant-postes d'une vertigineuse interrogation sur l'identité et la nature de l'homme. Pour la première fois, ce livre nous permet d'en explorer toutes les dimensions."
Très bon état.
ARMAND COLIN. 2011. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Coiffe en pied abîmée, Intérieur frais. 240 pages - 1er plat et coiffe en pied abimés - taché en tranche.. . . . Classification Dewey : 944.04-Révolution de 1789
SOMMAIRE : Lumières et révolutions en Amérique latine / INTRODUCTION Patrice Bret et Annie Duprat Articles1794, OU VANNÉE DE LA « SOURDE RUMEUR » LA FAILLITE DE L’ABSOLUTISME ÉCLAIRÉ DANS LA VICE-ROYAUTÉ DE NOUVELLE-GRENADIG - eorges Lomné INDÉPENDANCE A U BRÉSIL ET LUMIÈRES AU PORTUGAL : POLITIQUE ET CULTURE DANS L’ESPACE LUSO-BRÉSILIEN (1792-1823)Lucia Maria Bastos Pereira das neves et Guilherme Pereira das neves LTTINÉRAIRE ATLANTIQUE DE JUAN GERMÁN ROSCIO ET LA NAISSANCE DU RÉPUBLICANISME HISPANIQUEClément Thibaud LE COLONEL MEDINA GALINDO LA PROVINCE INDIENNE DE RIOHACHA ET LA RÉVOLUTION NÉOGRENADINE (1792-1814) - Daniel Gutiérrez Ardila - L’INQUISITION FACE AUX LUMIÈRES ET À LA RÉVOLUTION FRANÇAISE EN NOUVELLE-ESPAGNE : LE DOSSIER ET L PROCÈS D ’ESTEBAN MOREL (1781-1795)Liliana Schifter, Patricia Aceveset Patrice Bret 1 - LA NATURE DE LA NATION : LE CLIMAT ET LES GENS DU BRÉSIL (1780-1836) Lorelai Kury OPINION PUBLIQUE ET REPRÉSENTA TI DANS LE CONGRÈS CONSTITUANT VÉNÉZUÉLIEN (1810-1812)Véronique Hébrard SourcesUN EGODOCUMENTEric Saunier H o MMA GEMonique Cubells ( 1934-2011) Comptes rendusLes révolutions ibériques et d’Amérique latíFederica Morelli, Clément Thibaud et Geneviève Verdo (dir.), Les Empires atlantiques des Lumières au libéralisme (1763-1865)(Patrice Bref) Gabriel Torres Puga, Opinion pública y censura en Nueva España. Indicios de un silencio imposible (1767-1794)(Patrice Bret) *Lúcia Maria Bastos Pereira das Neves, Napoleâo Bonaparte. Imaginário e política em Portugal (c. 1808-1810)(Patrice Bret) Fernando Berguno Hurtado, Les soldats de Napoléon dans l’indépendance du Chili (1817-1830)(Annie Crépin) ... Classification Dewey : 944.04-Révolution de 1789
Editions sociales, Centre d'Etudes et de Recherches Marxistes, 1970, service de presse, 1970, 478 pp., broché, couverture légèrement défraîchie, première de couverture un peu tachée, état correct.
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Précieux exemplaire à marges immenses (hauteur 175 mm) des bibliothèques Lurde et Ruble. Louvain (Francfort?), 1755. Petit in-8 de (2) ff., 161 pp. Plein maroquin citron, chiffre doré dans les angles des plats, dos à nerfs orné du même chiffre doré et répété, double filet or sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées. Motte. 175 x 105 mm.
Édition originale et premier tirage – rarissime - de l’un des chefs-d’œuvre du siècle des Lumières, attaque violente de Voltaire contre la superstition et la religion. Bengesco, i, 478; Le Petit, Éditions originales françaises, pages 546-547; Catalogue de livres rares du baron de Ruble, n°261 (le présent exemplaire); La Pucelle a été condamnée par décret de la cour de Rome du 20 janvier 1757 (Index librorum prohibitorum. Modoetioe, 1850. In-16, p. 262). En septembre 1757, à Paris, huit particuliers, imprimeurs et relieurs, furent condamnés au carcan dans la Grève, et à trois ans de bannissement, par suite de la découverte d’une imprimerie clandestine trouvée dans la rue de Seine, faubourg Saint-Victor, et où, dit Barbier, «il s’agissait de vers contre des personnes constituées en dignités, de la Pucelle d’Orléans de Voltaire, et autres pareils ouvrages». «Longtemps désavoué par Voltaire qui ne s’en donnait pour l’auteur que dans l’intimité, ce poëme, devenu si fameux, parut d’abord en 1755». P. Larousse. «Cette satire ne respecte rien ni personne, témoin la visite de ce moine benêt, Lourdis, au royaume de la Sottise, où se trouvent réunies toutes les bêtises humaines et que le poète décrit minutieusement et avec verve: ainsi que le fameux épisode de la lutte céleste entre saint Denis, qui est pour les Français et saint Georges, qui en tient pour les Anglais. Aucun scrupule d’ordre moral ne trouble l’inspiration allègre de Voltaire; c’est cette désinvolture étincelante, jointe à la vivacité de la satire qui fait de ‘La Pucelle’ un chef-d’œuvre». Dictionnaire des Œuvres. «Le XIe chant et l’épisode de l’âne, le plus scabreux du poème, furent composés de 1738 à 1748; Voltaire, en voyant imprimé l’épisode de l’âne dans l’édition donnée par le capucin Maubert (Louvain, 1755, in-12), poussa les hauts cris et porta plainte au lieutenant de police, disant que c’était une infamie de le persécuter comme l’auteur de ce chant obscène; il est bien certain, cependant, qu’il est de lui, et quand il se plaignait «des vers détestables et des turpitudes révoltantes» dont les copies qui circulaient étaient pleines, il savait à quoi s’en tenir, car il en avait émaillé lui-même ces copies, afin de pouvoir les désavouer. Tout cela ne serait plus excusable aujourd’hui; mais il faut tenir compte de la situation de la presse à cette époque, de l’arbitraire qui la bâillonnait, du pouvoir qu’avait encore le clergé de faire brûler le livre et quelquefois l’auteur. Réduit à se cacher, Voltaire chargeait d’obscénités et de vers l’œuvre qu’il aurait voulu faire seulement badine». P. Larousse. Voltaire avait une affection particulière pour ce livre qu’il appelait «ma Jeanne». La composition de La Pucelle d’Orléans commencée en 1730 se fit progressivement sur une vingtaine d’années. Voltaire envoyait les chants à mesure de leur rédaction à des amis et relations, notamment M. d’Argental, le duc de La Vallière, Frédéric II de Prusse et la marquise de Pompadour, si bien que de nombreux manuscrits se trouvèrent en circulation. Des rumeurs contradictoires coururent: les unes laissaient entendre que Voltaire avait pris à son service des copistes pour produire de multiples manuscrits comportant des vers sulfureux et des turpitudes qu’il insérait à dessein. L’autre version des faits, plus officielle, affirmait que Voltaire était indigné par les altérations inadmissibles apportées à son poème. Cette réputation sulfureuse fit qu’« un véritable marché noir s’organisa et l’ont comptait, d’après les journaux de l’époque, plus de six mille copies donnant souvent un texte falsifié» ( BN, Voltaire, n°331). En 1755 parut enfin l’édition originale en quinze livres (par M. de V***, à Louvain) que Voltaire, par prudence, refusa d’assumer, fidèle en cela à son principe: « Les philosophes doivent être comme les petits enfants: quand ceux-ci ont fait quelque chose, ce n’est jamais eux, c’est le chat qui a tout fait.» La même année sortirent d’autres éditions à des enseignes différentes. La dispersion des lieux d’impression était le seul moyen de pallier la faiblesse de la production et la lenteur des transports. C’était aussi le meilleur moyen de tourner les interdictions. (Rappelons que La Pucelle sera condamnée par décret de la cour de Rome en janvier 1757, et que huit imprimeurs et relieurs furent condamnés la même année au carcan et à trois ans de bannissement! ). Voltaire se résolut, en 1762, à en donner une première édition officielle à Genève chez Cramer. Précieux et bel exemplaire à très grandes marges (hauteur 175 mm) provenant des bibliothèques Lurde et Ruble (Cat. 1899, n°261).