Paris Flammarion 2008 1 vol. broché in-8, broché, 240 pp. Edition originale avec un envoi de l'auteur. Très bon état.
Reference : 121677
ISBN : 9782081211605
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M. Henri Vignes
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Monaco, Les Editions de l'Imprimerie nationale de Monaco, (1956 à 1958). 22 + 3 vol. au format pt in-8 (203 x 154 mm) de 247, 247, 247, 247, 247, 247, 247, 247, 247, 247, 231, 231, 231, 231, 231, 231, 231, 231, 231, 231, 231 et 305 pp. +
Edition en parti originale et première intégrale. Ensemble complet des 29 volumes qui composent le Journal des Goncourt auxquels ont ici été adjoints les 3 volumes de leur biographie par André Billy. Un des exemplaires numérotés du tirage sur vélin de Renage. Typographie en deux tons. La Vie des Frères Goncourt s'ouvre sur deux frontispices les figurant chacun respectivement. Jusqu'à sa mort en 1870, Jules fut le principal auteur du Journal, qui fut ensuite poursuivi par Edmond, resté seul. Sous-titré Mémoires de la vie littéraire, il se compose d'un ensemble de notes, généralement brèves, prises au jour le jour. «Ils ont des nerfs d'une délicatesse excessive qui décuplent les moindres impressions». (Emile Zola). ''La rédaction de leur Journal, dont les premières pages furent écrites au lendemain du coup d'Etat du 2 décembre 1851, assurera la postérité des Goncourt. Car les deux frères, surtout Edmond qui en a écrit les trois quarts, seront sans complaisance envers leurs contemporains mis à nu. Leurs remarques sont de véritables pointes sèches exécutées de main de maître. Après la mort de Jules, Edmond, qui se révélera un extraordinaire reporter sur la société de son temps, décida d'en publier une partie. Soit neuf volumes. Le pastiche du Journal des Goncourt par Marcel Proust dans La Recherche du Temps Perdu est sans doute le plus bel hommage rendu aux deux frères... Excellente condition. Exemplaires non coupés.
Paris, Editions Eos, (1926). Un vol. au format pt in-4 (228 x 178 mm) de 143 pp., broché, sous couverture à rabats rempliés.
Edition originale. Tirage unique à 526 exemplaires. Celui-ci comptant parmi les 500 du tirage numéroté sur Hollande van Gelder. ''Rares sont les écrivains qui, parallèlement au roman qu'ils écrivent, tiennent un journal de leur travail et le publient de leur vivant. C'est le cas d'André Gide avec son célèbre roman de l'adolescence perverse, Les Faux-monnayeurs. Le Journal des faux-monnayeurs constitue le long dialogue de Gide avec ses personnages au fur et à mesure de leur création. C'est ainsi qu'il se familiarise avec l'atmosphère trouble dans laquelle évoluent ses héros : Édouard qui tient son journal, Olivier Molinier, Bernard Profitendieu... Tout au long, Gide apprend à vivre avec eux et il dépasse parfois le cadre du roman proprement dit. Ce Journal, qui est aussi son « cahier d'études », permet de mieux sentir le mécanisme créateur, l'intelligence critique, l'ironie du grand romancier.'' Légères marques d'usage affectant la couverture. Du reste, belle condition.
S.l., Gallimard / Bibliothèque de la Pléiade, (1954). Un vol. au format in-12 (178 x 107 mm) de 1.280 pp. Reliure d'édition de plein skyvertex caramel, dos lisse orné d'un jeu de filets dorés, pièce de titre émeraude, titre doré.
''Le Journal de Gide a quelque chose de fondateur en ce qu’il réalise comme aucun autre ce qui fait la loi même de cette pratique qu’est l’Écriture du jour. Ni autoportrait, ni autobiographie, nos confession qui sont des entreprises de rétrospection, le Journal traque et dessine dans la trivialité fragmentée des jours, une trace singulière de soi à même le Réel. En ce sens, l’écriture du jour est la tentative de se dépendre de toutes les doxa tout en s’y affrontant : les discours du Monde, comme les discours du Moi ; mais c’est également le lieu où s’éprouve au présent l’authenticité de la parole dans ses engagements les plus exclusifs : l’amour, le mysticisme, le politique. Si Gide a pu passer pour le premier des Modernes grâce aux innovations formelles de son œuvre romanesque, son Journal extraie de lui un visage plus secret, plus fascinant et moins saisissable : celui du premier des Maîtres que le vingtième siècle ne cessera, au travers de ses lecteurs les plus attentifs (Sartre, Blanchot, Camus, Barthes, Lacan…), de vouloir ressaisir.'' Infimes marques d'usage affectant la reliure. Plissure affectant quelques feuillets. Du reste, belle condition.
S.l., Gallimard, (1983). Un vol. au format pt in-8 (207 x 142 mm) de 458 pp., broché.
Edition originale agrémentée de quelques illustrations. 'Être à la fois célèbre et inconnu, voilà le paradoxal destin de Jean Cocteau. Nombre de ses écrits – notamment ses «journaux» de différentes périodes – s'efforcent de rétablir la vérité sur ce qu'il était : «J'aurai eu cet étrange privilège d'être le plus invisible des poètes et le plus visible des hommes. Il en résulte qu'on tire sur l'homme et que le poète n'est jamais atteint. Comme les poètes deviennent visibles à la longue et à la longue les hommes invisibles, peut-être les choses s'arrangeront-elles un jour. Par chance, je ne serai plus là pour assister au phénomène, s'il se produit.» D'abord, ce fut un travailleur acharné. Le «journal» de cette période nous le montre composant sa pièce Bacchus, qui lui vaudra une retentissante querelle avec François Mauriac et un triomphe outre-Rhin (cette pièce luthérienne «qui retourne à son idiome») ; publiant La Nappe du Catalan, Le Chiffre sept, Journal d'un inconnu, Appogiatures, son essai sur Apollinaire et ses souvenirs sur Gide ; rééditant Reines de la France, Opéra, Carte blanche ; illustrant Le Bal du comte d'Orgel ; imaginant des tableaux vivants et dessinant des masques pour la reprise d'Œdipus Rex avec Stravinski ; filmant La Villa Santo Sospir et sa partie de 8 x 8, bande collective de Hans Richter et Marcel Duchamp ; peignant La tentation du Christ et Ulysse et les Sirènes ; élaborant le carton de la tapisserie Judith et Holopherne, et projetant une Apocalypse pour Hindemith. Or il trouve encore le temps de participer à des réunions syndicales, de s'intéresser aux soucoupes volantes et de voyager (on l'accueille avec une grande chaleur à Hambourg, à Düsseldorf, à Vienne, à Munich), de naviguer en mer Égée (son journal de Grèce et de Crète est agrémenté de dessins prestes et mordants). Il relit Dumas ; il «rerelit» sans complaisance son ami Proust et lui consacre de longues pages où se pressent les souvenirs : «Cette œuvre me hantera comme une morte». Il lit le Saint Genet de Sartre : autres réminiscences, autres impressions...'' Bandeau à parution conservé. Belle condition.
S.l., Gallimard / (1946 et 1950). 2 vol. au format in-12 (193 x 123 mm) de 212 et 334 pp., brochés.
Edition originale (avec mentions fictives d'édition en pages de titre) pour chacun de ces deux volumes. ''Le Journal de Gide a quelque chose de fondateur en ce qu’il réalise comme aucun autre ce qui fait la loi même de cette pratique qu’est l’Écriture du jour. Ni autoportrait, ni autobiographie, nos confession qui sont des entreprises de rétrospection, le Journal traque et dessine dans la trivialité fragmentée des jours, une trace singulière de soi à même le Réel. En ce sens, l’écriture du jour est la tentative de se dépendre de toutes les doxa tout en s’y affrontant : les discours du Monde, comme les discours du Moi ; mais c’est également le lieu où s’éprouve au présent l’authenticité de la parole dans ses engagements les plus exclusifs : l’amour, le mysticisme, le politique. Si Gide a pu passer pour le premier des Modernes grâce aux innovations formelles de son œuvre romanesque, son Journal extraie de lui un visage plus secret, plus fascinant et moins saisissable : celui du premier des Maîtres que le vingtième siècle ne cessera, au travers de ses lecteurs les plus attentifs (Sartre, Blanchot, Camus, Barthes, Lacan…), de vouloir ressaisir.'' Légères marques d'usage affectant dos et plats. Papier légèrement oxydé. Quelques feuillets d'un des volumes présentent quelques traînées brunes (sans conséquence). Du reste, bonne condition.