‎STETIE (Salah).‎
‎D'une langue.‎

‎Montpellier Fata Morgana 2013 1 vol. broché grand in-8, broché, couverture à rabats, non coupé, 89 pp. Edition originale à tirage limité. Envoi autographe signé de l'auteur à un poète et critique. Petit accroc en bordure de couverture, sinon très bon exemplaire.‎

Reference : 120928
ISBN : 9782851948427


‎‎

€15.00 (€15.00 )
Bookseller's contact details

Vignes Online
M. Henri Vignes
La Font Macaire
87120 Eymoutiers
France

limousin@librairievignes.com

05 55 14 44 53

Contact bookseller

Payment mode
Cheque
Sale conditions

conformes aux usages de la Librairie ancienne et moderne et, pour l'étranger, aux règlements en matière de paiement. Les prix indiqués sont nets, en euros. Frais de port en sus à la charge du destinataire.

Contact bookseller about this book

Enter these characters to validate your form.
*
Send

5 book(s) with the same title

‎BENCIRECHI, Abbé.‎

Reference : LCS-17894

‎Leçons hebdomadaires de la langue italienne à l’usage des Dames. Suivies de deux Vocabulaires ; d’un Recueil des Synonimes Français de l’Abbé Girard, appliqués à cette Langue ; d’un Discours sur les Lettres Familières, & d’un Précis des Règles de la Poésies Italienne. Dédiées aux Dames Françaises par M. l’Abbé Bencirechi, Toscan, de l’Académie des Apatistes de Florence, de celle des Arcades de Rome, & Professeur de L. Itale. Nouvelle édition avec Additions faites par l’Auteur. Les célèbres Leçons hebdomadaires de la langue italienne à l’usage des Dames reliées en maroquin de l’époque aux armes d’Elisabeth-Philippe-Marie-Hélène de France, sœur de Louis XVI, appelée Madame Elisabeth.‎

‎Edition originale définitive des Leçons hebdomadaires de la langue italienne à l’usage des Dames, enregistrée à la chambre royale le 9 janvier 1778 par l’Abbé Bencirechi. Paris, chez l’Auteur et Fetil, 1778. In-12 de (1) f., vii pp., (1) p., 324 pp., vii pp., (3) pp. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs fleurdelysé, filet or sur les coupes, roulette intérieure, doublures et gardes de papier à décor floral doré, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 168 x 92 mm.‎


‎Edition originale définitive des Leçons hebdomadaires de la langue italienne à l’usage des Dames, enregistrée à la chambre royale le 9 janvier 1778 par l’Abbé Bencirechi. L'abbé Bencirechi, originaire de Toscane, était membre l'Académie des Apatistes de Florence, et de celle, non moins célèbre, des Arcades de Rome. Il aimait se dire « connu et protégé par plusieurs personnes d'un rang distingué » car ses manuels s'adressaient surtout à des dames de qualité, comme on peut le voir dans ses Dédicaces. Il a, pendant huit ans, résidé à Vienne en Autriche où il enseignait la langue italienne aux Dames de la Cour, et à d'autres « personnes de distinction » dans cette ville. Arrivé à Paris aux environs de 1771, il y fut également professeur d'italien pendant de nombreuses années. L’abbé Bencirechi semble donc avoir une expérience plutôt mondaine de l’enseignement. Les Leçons hebdomadaires de la langue italienne à l'usage des Dames, parues en 1772, sont dédiées aux Dames françaises, tout comme l'édition de 1778, peu différente de la précédente. L'auteur déplore que, contrairement à tant de pays d'Europe où les femmes ne dédaignent pas de parler italien, le public féminin français boude encore une langue pourvue de tant d'attraits. Le souci de ne pas lasser ses élèves se retrouve dans le plan même de son livre. Par peur d’ennuyer les Dames avec une nomenclature trop sèche, il la donnera insensiblement, aux endroits nécessaires. Il commence par quelques explications sur la prononciation italienne, pendant deux semaines, suivies des neuf parties du discours ou de l’oraison présentées tour à tour, tout au long des semaines suivantes : l’article, le nom, le pronom, le verbe, le participe, l’adverbe, la préposition, la conjonction et l’interjection. Toujours dans un souci de ne pas trop fatiguer les Dames, et leur éviter d'avoir à se procurer un dictionnaire, il rédige, à la suite de chaque leçon, deux petits vocabulaires français-italien et italien-français. Ainsi tous les mots nécessaires à chaque version seront expliqués progressivement et au moment opportun. Le choix des mots aussi, pris dans leurs préoccupations et leur vie quotidienne, plaira aux Dames en mêlant les connaissances utiles et agréables. Avec une telle méthode, la présence d'un Maître ne sera pas nécessaire, tout au plus une fois par semaine, pour la correction de la traduction hebdomadaire, et pour acquérir une bonne prononciation et l'habitude de parler la langue. Pour Bencirechi, les trois traités qui suivent les Leçons paraissent indispensables et seront présentés entièrement en italien car il suppose les Dames assez avancées maintenant dans la connaissance de la langue. 1 - Il est nécessaire quand on parle de savoir choisir les termes justes : l'abbé Bencirechi offre donc à ses élèves le Recueil des Synonymes français de l'abbé Girard, appliqués à l’italien. 2 - L'art épistolaire, tout comme celui de la conversation, est pratiqué souvent avec brio, et de façon naturelle, par les femmes qui pourront lire avec profit le Discours sur les lettres familières. De nombreuses Grammaires des Dames en France proposent des Conseils pour les Lettres, ou des Modèles de Lettres, pour chaque occasion de la vie. 3 - Le Précis des Règles de la versification italienne leur permettra d'apprécier la poésie. » (Madeleine Reuillon-Blanquet). Précieux et fort rare exemplaire du « dernier enfant de Louis Dauphin » relié en maroquin à ses armes, ses « volumes, selon Olivier, étant en général reliés simplement en veau marbré ou granité. » Elisabeth-Philippe-Marie-Hélène de France, huitième et dernier enfant de Louis, dauphin, fils de Louis XV, et de Marie-Josèphe de Saxe, et sœur de Louis XVI, appelée Madame Elisabeth, naquit à Versailles le 3 mai 1764 et vécut le plus souvent loin de la cour, dans sa petite maison de Montreuil, uniquement occupée d'œuvres de bienfaisance ; à partir de 1789, cette vertueuse princesse vint partager les dangers de Louis XVI, refusa d'émigrer et fut enfermée au Temple avec la famille royale. Accusée d'entretenir des relations avec ses frères émigrés, elle fut condamnée à mort par le tribunal révolutionnaire le 10 mai 1794 et guillotinée le même jour sur la place de la Révolution. « Sa bibliothèque, qui contenait des ouvrages de piété, d'histoire et de science, fut transportée à la Bibliothèque Nationale ; les volumes sont en général reliés simplement, en veau marbré ou granité. » (Olivier-Hermal). L’exemplaire porte non seulement ses armoiries mais aussi son rarissime ex-libris dessiné par Dezauche présent dans ses quelques livres préférés.‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 42 84 16 68

EUR5,900.00 (€5,900.00 )

‎MARBAN, Pedro‎

Reference : LCS-16141

‎Arte de la lengua moxa, con su vocabulario, y catechismo. Compuesto por el M.R.P. Pedro Marban de la Compania de Jesus, Superior, que fue, de las Missiones de Infieles, que tiene la Compania de esta Provincia de el Peru en las dilatas Regiones de los Indios Moxox y Chiquitos... Edition originale de ce rare vocabulaire de la langue parlée par les indiens Moxos‎

‎Édition originale de ce précieux vocabulaire de la langue Moxa parlée par la tribu indienne des Moxos en Bolivie, « le seul ouvrage publié sur cette langue ». (Leclerc). Séduisant exemplaire conservé dans sa reliure en vélin souple de l’époque à recouvrement. [Lima], Joseph de Contreras, 1701.Petit in-8 de (8) ff., 664 pp., 204 pp. mal chiffrées 202, (1) f. Cahier 121-128 relié à l’envers, pte. portion blanche du titre découpée en marge sans atteinte au texte. Relié en plein vélin souple de l’époque à recouvrement, restes de lanières, dos lisse portant le titre manuscrit à l’encre. Reliure de l’époque. 146 x 97 mm.‎


‎Edition originale de ce rare vocabulaire de la langue parlée par les indiens Moxos, une tribu indigène de la Bolivie centrale. Il s’agit du seul ouvrage publié sur cette langue. Palau, 150837. “The language of the nation of the province of ‘los Moxos’, in Bolivia, South America. Their language is related to the Maipure. This is the only work on the subject.” (Sabin 44465). “Tout ce que nous savons sur l’auteur de ce précieux et très important ouvrage se borne à bien peu de chose. Sur le titre de son livre il annonce avoir été supérieur des missions des indiens Moxos et Chiquitos, dans la province du Pérou. Son ‘Arte’ est le seul ouvrage publié sur la langue des Indiens de ces régions, qui se divisaient en trois grandes familles : Moxos, Baures, Pampas, parlant le dialecte de la même langue. Leur pays est couvert de forêts et très malsain. » (Leclerc, Bibliotheca Americana, 2361). ''Hasta hace poco este era el unico libro impreso referente a la lengua de los moxos'' (Medina, Lima, II, 712). « Cet ouvrage est important et rare. ‘L’Arte’ est le seul ouvrage publié sur la langue indienne de ces régions, appelées ‘Los Moxos’, aujourd’hui en Bolivie. » (Sommervogel, Bibliothèque de la Compagnie de Jésus, V, 517). « 130 et même 150 fr. en octobre 1860 » (Brunet, 1391) “Moxos, a language still spoken in southeastern Bolivia, is part of the large Arawakan language family which includes the Taino language of the Caribbean.” Précieux exemplaire de ce rare vocabulaire conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque à recouvrement.‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 42 84 16 68

EUR8,500.00 (€8,500.00 )

‎BALZAC, Jean-Louis Guez de.‎

Reference : LCS-18214

‎Le Prince. Edition originale du Prince de Guez de Balzac (1597-1654), « l’œuvre qui contribua à fixer la langue et constitue l’un des plus beaux monuments de la prose française ».‎

‎Superbe exemplaire provenant de la bibliothèque Guy Pellion avec ex-libris. Paris, Toussainct du Bray, P. Roccolet, Cl. Sonnius, 1631. In-4 de 27 pp., (1) p. d’extrait du Privilège, 400 pp., 56 pp. et (8) ff. Plein veau blond, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement orné, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge et vert, double filet or sur les coupes, tranches dorées. Reliure du XIXe siècle signée Niédrée. 237 x 178 mm.‎


‎Édition originale du Prince, « l’œuvre qui contribua à fixer la langue et constitue l’un des plus beaux monuments de la prose française ». « Edition originale ornée d’un beau titre-frontispice offrant le portrait de Louis XIII ». Tchemerzine, I, 355. Jean-Louis Guez de Balzac (1597-1654) bénéficie désormais d’un nouvel éclairage. Si l’on reconnaît toujours en lui le restaurateur de la langue française célébré par Ménage, on scrute avec plus d’intérêt ses conceptions de la morale et de la politique, « sa vieille Maitresse ». « A son retour d’Italie où il avait suivi le cardinal de la Valette, Balzac s’était déjà rendu célèbre par ses Lettres. Il fut accueilli comme un triomphateur et recherché de tout le monde élégant et lettré ; Richelieu, en particulier, fit tout ce qu’il put pour s’attacher un aussi précieux esprit. C’est probablement dans le milieu de la cour, qu’il ne fréquentait plus guère cependant après 1624, que Balzac conçut son projet d’écrire ce livre : peut-être lui fut-il plus ou moins directement commandé. On raconte qu’ayant entendu citer par un gentilhomme l’indignation d’un de ses amis, alors prisonnier des pirates barbaresques, provoquées par les insultes qu’on prodiguait devant lui au nom de Louis xiii, Balzac aurait eu l’idée de consacrer sa plume à retracer le bonheur de la France de vivre sous un sceptre aussi glorieux que celui de ce roi. Bien que « Le Prince » prétende à quelque généralité et que le nom du roi n’y figure pas, c’est en fait une peinture idéalisée de Louis xiii, héros digne de l’Antiquité. Pleine d’harmonie et d’une grande rigueur, cette œuvre contribua, au moins autant que les « Lettres », à fixer la langue et constitue un des plus beaux monuments de la prose française. Les idées politiques de Balzac ne sont d’ailleurs pas indifférentes, elles sont la parfaite expression de l’esprit de son temps ». (Dictionnaire des Œuvres, V, 511). « C’est d’Italie qu’il commença d’écrire ses ‘Lettres’ qui devaient un jour lui assurer la gloire. D’emblée, ou peu s’en faut, il s’acquit l’admiration de la haute société française. C’est dire que lorsqu’il revint à Paris, l’année suivante (1622), il se vit déjà célèbre. L’un après l’autre, tous les grands personnages se mirent à le rechercher ; Richelieu lui-même fit tout ce qu’il put pour s’en faire bien voir, tant il tenait à s’attacher un esprit aussi remarquable [...] Sitôt qu’il vit le jour, le recueil obtint un succès prodigieux : non seulement en France, mais dans toute l’Europe [...] En somme, Guez de Balzac a rendu à la prose le même service que Malherbe à la poésie. Il a préparé l’éclosion de la prose classique. » (Dictionnaire des Auteurs, I, 208). Le Prince (1631), découronné d’un prélude pastoral, mais éclairé d’arguments en 1634, prétend peindre « la révolution morale » entraînée par l’impérieux pouvoir de Richelieu. Balzac, cette fois, plaide pour un paternalisme monarchique, où « la Prudence soulage la Justice » selon une raison d’Etat soucieuse du bien public. Dans cet ouvrage riche de « toutes les vertus oratoires », Balzac s’efforce d’atteindre à « la perfection du genre sublime » en faisant fond sur les « Lettres Sainctes » et la tradition de Cicéron et Sénèque. Par ses contradictions mêmes Balzac instaure un nouvel « humanisme », héroïque et moderne, embrassant sous le nom de politesse le cœur, le goût et la raison. Prosateur et poète latin du premier rang, il comble l’ambition majeure des statuts de l’Académie par le triomphe indiscuté des lettres françaises. Résigné au Dieu caché, il a foi en une création rationnelle et s’efforce de repenser selon la nature la société et l’art. « Observateur », il élabore une politique où la culture pourrait rendre « plus humains » princes et sujets. Chantre de la retraite, mais mondain toujours, il plaide pour l’urbanité contre la double trahison d’une arrogante ignorance et du pédantisme. « Atticiste » enfin, il témoigne pour un travail à la Malherbe qui n’étouffe pas la spontanéité ni « la raisonnable fureur » d’un Théophile. Force et majesté, mais douceur ; diversité, mais ordre, économie et choix ; sérieux, mais finesse de la raillerie et gaieté, telles sont les marques de l’art de plaire et persuader qu’il propose à la cour et à la bonne société, et qui fondent un authentique classicisme Louis XIII. Précieux et fort bel exemplaire provenant de la Bibliothèque Guy Pellion avec ex-libris.‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 42 84 16 68

EUR14,500.00 (€14,500.00 )

‎ESOPE; THUCYDIDE; HOMERE; SOPHOCLE; THEOCRITE; GAIL J. B. (notes):‎

Reference : 2901

Phone number : +4122 310 20 50

CHF280.00 (€300.12 )

‎LACOMBE (Francois).‎

Reference : 5554

(1767)

‎Dictionnaire du vieux langage françois. Contenant aussi la langue romance ou provençale et la normande, du neuvième au quinzième siècle. Avec un coup doeil sur lorigine, sur les progrès de la langue & de la poésie françoise, des fragmens des troubadours & des autres poëtes, depuis Charlemagne jusques à François I. Supplément. Dédié à la ville dAvignon, par M. Lacombe.‎

‎Paris, Nicolas Augustin Delalain, 1767. 1767 1 vol. In-8° ( 205 x 135 mm.) de: LXXII (faux titre, titre, hommage, avis au lecteur); 560 pp. (mention manuscrite à lencre burne au dos du premier feuillet blanc: «Cyril Jackson 1769, à Lyon. Lady Charlotte»). Plein veau d'époque, dos à nerfs orné, titres de maroquin rouge, tranches rouges.‎


‎Édition originale de ce dictionnaire très complet du vieux français dû à François Lacombe (1726-1795), écrivain français. Au cours de sa vie, il fut peu productif sur le plan littéraire. Il traduisit notamment et fit publier les lettres de personnes de renom dont celle de Christine, reine de suède, qui savère être en réalité une pure fantaisie. Si son uvre littéraire nest pas très marquante, ce dictionnaire du vieux français savère être son travail le plus abouti et témoigne de la valeur de son auteur. Cette dernière fut dailleurs reconnue par la Convention de 1792 à 1795. Dans cet ouvrage, Lacombe dresse un dictionnaire très complet du «vieux français» aujourdhui appelé ancien français et dont lutilisation est attestée de 750 à 1400 environ. Pour ce faire, il sappuie sur des manuscrits en vers et en prose, des actes publics ou encore des ordonnances de rois, en ne manquant pas den fournir quelques uns afin denrichir son dictionnaire. Celui-ci sadresse tout particulièrement aux légistes, notaires, archivistes, généalogistes ou tout autre lettré ayant affaire avec des textes anciens. De plus, lauteur rappelle la grande utilité dun tel dictionnaire pour la compréhension des textes de lois dAngleterre, publiés en ancien français dans sa variété normande par Guillaume le conquérant (1027-1087) et jusquà Édouard III (1312-1377). Ce dictionnaire de Lacombe traite donc alphabétiquement un très grand nombre de mots en fournissant le terme en ancien français, en français de son époque, en latin et en fournissant quelques éléments détymologies, le tout accompagné parfois dune petite définition pour les termes les plus obscurs. Lauteur ajoute aussi régulièrement quelques vers de poésie ancienne afin de contextualiser certaines entrées de son dictionnaire. Louvrage est dédié sur la page de titre à Monseigneur le duc d'Aiguillon. Par ancien français, il est question ici de l'ensemble des langues romanes de la famille des langues d'oïl parlées approximativement dans la moitié nord du territoire français actuel ainsi que dans le sud de la Belgique actuelle et dans le canton du Jura en Suisse romande. Bien que ces langues présentaient chacune des particularités notables, leur grande proximité de par leur origine commune en faisait finalement des dialectes dune même langue, la langue doïl. Ainsi, cette proximité les rendaient relativement intelligible entre dialectes proches géographiquement. En effet, le domaine doïl était une bonne illustration de cette notion de continuum dialectal. Toutefois, si la compréhension était donc difficile à loral entre dialectes éloignés géographiquement, à lécrit, ils se rejoignaient grandement. Effectivement, si les graphies pouvaient varier régionalement, elles étaient tout de même très semblables de sorte que létude des textes anciens permettent de parler dancien français comme dune seule et même langue dialectalisée. Il faut rappeler quune autre partie du royaume de France parlait quant à elle la langue doc. Il sagit de la langue romane parlée dans le tiers sud de la France actuelle, mais aussi dans les Vallées occitanes (Piémont et Ligurie) et Guardia Piemontese (Calabre) en Italie, le Val d'Aran (Catalogne) en Espagne et à Monaco. Lacombe, originaire dAvignon, était lui-même très attaché au provençal, variété dialectale de la langue doc. En effet, de la même manière que pour la langue doïl, la langue doc était également dialectalisée et globalement commune à lécrit. Ce premier dictionnaire de Lacombe traite de la langue doïl, dont le français de son époque et daujourdhui hérite très majoritairement, entre autres du fait de son usage par les rois de France et leur cour. Il ne manque pas de sinscrire dans la tradition de lépoque visant à considérer le français comme la langue la plus parfaite et à en faire la démonstration en retraçant son évolution dans son ouvrage: «Je métais proposé de placer en tête de ce dictionnaire une dissertations sur lorigine et les progrès de la langue françoise. Outre lhistoire que je devais donner des révolutions par lesquelles cet idiome a passé pour arriver au point de perfection où nous le voyons parvenu, je métais attaché à suivre, dans les époques que javais à parcourir, les progrès de notre poésie.». En effet, à la suite de la création de lAcadémie Française en 1634, les travaux sur la langue française nont cessé de glorifier cette dernière en lélevant au titre de langue la plus parfaite. Elle devance désormais le latin qui avait demeuré la langue de léglise, des sciences, de ladministratif et du juridique jusqualors, bien que son usage persistera encore longtemps après. Cest là le cur de lobjectif originel de lAcadémie Française et des travaux sur le français: une langue parfaite et élitiste. Enfin, dans son avis au lecteur, Lacombe annonce quun second ouvrage traitera du provençal cher à son cur et dont il rappelle la valeur: «[] trésor précieux où brille également lérudition la plus vaste, le goût le plus vrai, le discernement le plus exquis.». Bel exemplaire de ce dictionnaire très complet bien conservé dans sa belle reliure dépoque. 1 volume. 8-vo ( 205 x 135 mm.) of : LXXII (half title, title, tribute, notice to the reader); 560 pp. (handwritten mention in burne ink on the back of the first blank page: " Cyril Jackson 1769, à Lyon. Lady Charlotte") Full contemporary calf, spine decorated with red morocco titles, red edges. First edition of this very complete dictionary of old French and Provençal due to François Lacombe (1726-1795), French writer. This work follows directly on from his previous work beginning with the same title "Dictionnaire du vieux langage françois..." of which we also have a copy but only dedicated to old French published the year before (1766). Indeed, the author announced in the preface of this last one that this first dictionary would be followed by a second one the following year which would dwell more on the Provençal and its history, subject developed in great part in the very long and complete preface of the present work. This preface includes numerous verses by troubadours and poets giving a glimpse of the origin and evolution of Provençal as well as of the langue d'oïl from Charlemagne to François I. In fact, this work acts as a supplement to his previous one. During his life, Lacombe was not very productive on the literary level. He translated and published the letters of famous people, including that of Christine, queen of Sweden, which turns out to be a pure fantasy. If his literary work is not very outstanding, this dictionary of Old French proves to be his most accomplished work and testifies to the value of its author. The latter was recognized by the Convention from 1792 to 1795. In this work, after a very long preface dedicated in large part to Provençal and its history, Lacombe draws up a very complete dictionary of "Old French" today called Old French and whose use is attested from 750 to 1400 approximately. To do this, he relies on manuscripts in verse and prose, public acts or even orders of kings, not failing to provide some of them to enrich his dictionary. This dictionary is particularly intended for lawyers, notaries, archivists, genealogists or any other scholar dealing with ancient texts. Moreover, the author recalls the great utility of such a dictionary for the comprehension of the texts of laws of England, published in old French in its Norman variety by William the Conqueror (1027-1087) and until Edward III (1312-1377). This dictionary of Lacombe thus treats alphabetically, like his precedent, a very great number of words by providing the term in Old French, in French of its time, in Latin and by providing some elements of etymologies, the whole sometimes accompanied by a small definition for the most obscure terms. The author also regularly adds a few verses of ancient poetry in order to contextualize certain entries in his dictionary. The work is dedicated on the title page to the city of Avignon. By Old French, we mean all the Romance languages of the Oïl family spoken approximately in the northern half of present-day France as well as in the south of present-day Belgium and in the canton of Jura in French-speaking Switzerland. Although each of these languages had its own particularities, their close proximity due to their common origin made them dialects of the same language, the langue d'oïl. Thus, this proximity made them relatively intelligible between geographically close dialects. Indeed, the domain of Oïl was a good illustration of this notion of dialectal continuum. However, if the comprehension was thus difficult with the speech between geographically distant dialects, with the writing, they joined largely. Indeed, if the spellings could vary regionally, they were all the same very similar so that the study of the old texts make it possible to speak of Old French as a single dialectalized language. It should be remembered that another part of the kingdom of France spoke the langue d'oc. This is the Romance language spoken in the southern third of present-day France, but also in the Occitan Valleys (Piedmont and Liguria) and Guardia Piemontese (Calabria) in Italy, the Val d'Aran (Catalonia) in Spain and in Monaco. Lacombe, originally from Avignon, was himself very attached to Provençal, a dialectal variety of the langue d'oc. Indeed, in the same way as for the langue d'oïl, the langue d'oc was also dialectalized and globally common in writing. This second dictionary of Lacombe deals with the langue d'oïl, from which the French of his time and of today inherits very largely, among other things because of its use by the kings of France and their court. He did not fail to follow the tradition of the time to consider French as the most perfect language and to demonstrate this by tracing its evolution in his work: "I had proposed to place at the head of this dictionary a dissertation on the origin and progress of the French language. In addition to the history that I had to give of the revolutions by which this idiom passed to arrive at the point of perfection where we see it reached, I was attached to follow, in the times that I had to traverse, the progress of our poetry". Indeed, following the creation of the French Academy in 1634, the works on the French language did not cease to glorify the latter by raising it to the title of the most perfect language. From then on, it overtook Latin, which had remained the language of the church, of science, of administration and of law until then, although its use would persist long afterwards. This is the heart of the original objective of the Académie Française and of the work on French: a perfect and elitist language. A fine copy of this second dictionary by the author, very complete and well preserved in its beautiful period binding.‎

J-F Letenneur Livres Rares - Saint Briac sur Mer
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 06 81 35 73 35

EUR500.00 (€500.00 )
Get it on Google Play Get it on AppStore
The item was added to your cart
You have just added :

-

There are/is 0 item(s) in your cart.
Total : €0.00
(without shipping fees)
What can I do with a user account ?

What can I do with a user account ?

  • All your searches are memorised in your history which allows you to find and redo anterior searches.
  • You may manage a list of your favourite, regular searches.
  • Your preferences (language, search parameters, etc.) are memorised.
  • You may send your search results on your e-mail address without having to fill in each time you need it.
  • Get in touch with booksellers, order books and see previous orders.
  • Publish Events related to books.

And much more that you will discover browsing Livre Rare Book !