Arles Actes Sud 1985 1 vol. broché in-12 étroit, broché, 77 pp. Traduits de l'hébreu par Michel Eckhard. Edition originale française numérotée sur vergé. Couverture un peu salie, sinon en bon état. Epuisé.
Reference : 120640
ISBN : 2868690130
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Paris Société du Mercure de France 1904 In-12° (192 x 128 mm), [1] f. - 201 pp., basane marbrée, dos à quatre faux-nerfs orné, entièrement non rogné (reliure de l'époque)
UN CURIEUX EXEMPLAIRE CORRIGÉ. Première édition collective, exemplaire du tirage courant, après 12 exemplaires sur Hollande. Il porte au titre, trois fois répété, le tampon « HOMMAGE DES ÉDITEURS ». L'édition originale des Poèmes aristophanesques reparaît la même année avec un titre de relais portant la mention « deuxième édition » ; on ignore si c'est le cas pour notre exemplaire, car un encart a été découpé sur la page de titre. La « troisième édition » annoncée, dont l'achevé d'imprimer indique, comme pour les 1ère et 2e éditions, la date du 6 juin 1904, présente plusieurs corrections par rapport à l'originale, et l'adresse « Mercure de France » plutôt que « Société du Mercure de France ». Issus des recueils Au pays du mufle (1891), A travers les groins (1891), et Dix-huit ballades familières pour exaspérer le mufle (1904), avec quelques poèmes épars réunis sous le titre « Quelques variations pour déplaire à forces gens », les Poèmes aristophanesques constituent le pendant satirique et polémiste de l'oeuvre de Tailhade, par opposition aux pièces d'inspiration Parnassienne et antique des Poèmes élégiaques (Mercure de France, 1907). Cet exemplaire, vraisemblablement d'épreuves, a été abondamment corrigé au crayon et à l'encre : orthographe, ponctuation, typographie... les noms de certaines des « cibles » du poète pamphlétaire ont également été modifiés. Ainsi, dans la « Ballade à mots couverts de l'infantile paraguante » (p. 130), publiée pour la première fois dans le Mercure de France en 1892, Tailhade s'en prenait au deuxième vers à Maurice Barrès. Dans les premières éditions des Poèmes aristophanesques, ce nom a laissé place à celui de [Arthur] Meyer, directeur du Gaulois. Mais dans notre exemplaire, le nom de Meyer est barré, et une note manuscrite indique « Barrès » ; cette nouvelle modification apparaîtra dans la 3e édition du recueil. Derrière ce tir corrigé, on trouve peut-être les traces de l'affaire dite de « l'affiche rouge » de 1905, au terme de laquelle Tailhade écrit à Meyer une lettre d'excuses qui paraît dans Le Gaulois... Une autre correction attire notre attention : lorsque le poème « Quinze centimes » paraît pour la première fois dans Au Pays du mufle, on y lit « Et cuire ma boubouille au fond des lieux secrets ». Dans les premières éditions des Poèmes aristophanesques, « boubouille » est remplacé par « bouteille ». Notre correcteur suggère, en marge à l'encre (p. 23), le terme « pot-bouille ». Ce-dernier apparaîtra bien dans la 3e édition donnée par le Mercure de France, mais il n'existe à notre connaissance aucune occurrence précédente de la correction « pot-bouille ». Curieusement, l'exemplaire de l'édition originale numérisé par la BnF porte la même correction, d'une main fort similaire (il en porte 2, toutes deux également présentes dans notre exemplaire). D'autres corrections apportées à notre exemplaire n'ont pas été prises en compte pour la troisième édition. Ainsi, p. 131, le premier vers de l'envoi de la « Ballade à mots couverts » porte la correction à l'encre « Henri d'Argis » pour « Prince d'Argis ». Dans la 3e édition, le vers devient « Princes, Argis ». Portrait frontispice absent. Découpe d'un encart au feuillet de titre. Feuillet de titre de partie « Au pays du mufle » inséré (intentionnellement ?) à la place du frontispice.
L’Arche 1968 9 volumes. In-12 broché 17,5 cm sur 11,5. Couvertures passées et poussiéreuses, intérieurs frais. 198p + 277p + 238p + 237p + 231p + 221p + 166p + 238p + 246p. État correct d’occasion.
Tome 1 - Sermons domestiques, Extraits d'un manuel pour habitants des villes, Histoires de la Révolution (1918-1929)Tome 2 - Poèmes inédits et ne figurant pas dans des recueils, Chansons et poèmes extraits des pièces (1913-1929)Tome 3 - Chansons, poèmes, Choeurs, Les Trois Soldats, Les Sept Péchés capitaux des petits bourgeois (1930-1933)Tome 4 - Poèmes de svendborg, Poèmes chinois, Études. Poèmes extraits de L’ Achat du cuivre, Recueil de Steffin,(1934-1941)Tome 5 - Poèmes ne figurant pas dans des recueils, Chansons et poèmes extraits des pièces(1934-1941)Tome 6 - Poèmes d'exil, Poèmes ne figurant pas dans des recueils, Chansons et poèmes extraits des pièces(1941-1947)Tome 7 - Élégies de Buckow - Poèmes ne figurant pas dans des recueils - Chansons et poèmes extraits des pièces. (1948 - 1956)Tome 8 - Suppléments aux Poèmes. (1913 - 1956)Tome 9 - Chansons et poèmes Extraits Des pièces et autres oeuvres, Poèmes sur des pièces, Fragments (1913-1956) Etat correct d’occasion
Paris Gallimard nrf 1946 In-12° (182 x 123 mm), 344 pp. - [1] f., cartonnage éditeur à décor réalisé d'après la maquette de Paul Bonet
BELLE PROVENANCE ET CURIEUX DESSIN. Seconde édition, augmentée par rapport à l'originale d'une vingtaine de poèmes, dont des poèmes de guerre. Un des 1000 exemplaires reliés d'après la maquette de Paul Bonet (celui-ci le n°20, corrigé 10 à l'encre) après 105 exemplaires sur vélin pur fil et 8 exemplaires sur papiers de couleurs. Envoi autographe signé à Louis et Denyse Parrot : « à Denyse et / Louis Parrot / à mes amis nécessaires, / toute ma plus grande affection / Paul Éluard » Sur le feuillet de faux titre portant l'envoi et sur le feuillet blanc en regard, un dessin maladroit, aux feutres vert, brun et rouge : il porte la signature « Paul », tout aussi maladroitement exécutée. Oeuvre d'un jeune imitateur ou... le poète se serait-il essayé à un dessin de sa main non-dominante ? S'il avait déjà fait paraître dès l'âge de 15 ans des poèmes de facture symboliste, Louis Parrot se distingue, en 1934, avec Misery Farm, recueil auto-édité dont il fait parvenir un exemplaire à Paul Éluard : ce dernier se dit admiratif. Ils se rencontrent deux ans plus tard en Espagne. Parrot, qui y a rejoint sa future épouse Denyse Faure, exerce comme lecteur à l'université de Madrid. Devenu bon hispanisant, il traduit notamment La Révolte des masses de José Ortega y Gasset, des poèmes de Pablo Neruda, et co-signe avec Éluard une traduction française de L'Ode à Salvador Dalí de Federico García Lorca. Revenu en France, Parrot s'engage pour la cause républicaine durant la guerre civile d'Espagne. Journaliste de la rubrique culturelle de L'Humanité, il y fait paraître le poème antifranquiste d'Éluard « Novembre 1936 ». Collaborateur de Ce soir dès sa fondation en 1937, il s'établit pendant l'Occupation à Clermont-Ferrand et participe à la Résistance comme correspondant, imprimeur et passeur, hébergeant notamment Éluard. Il fait paraître chez Senghers en 1944 une monographie consacrée à l'auteur des Poèmes pour la paix : il s'agit du premier numéro de la collection « Poètes d'aujourd'hui ». Bien complet du feuillet d'errata. Dos et pourtours des plats assombris.
s. n. | s. l. [1887 ?] | 20 x 32 cm | 1 portrait-frontispice, 1 titre à l'encre, 83 p. manuscrites, qq. feuillets vierges
Exceptionnel recueil manuscrit enluminé, contenant 35 poèmes de Stéphane Mallarmé copiés à lépoque sans doute par Joris-Karl Huysmans, sur vergé de Hollande filigrané, daprès les pré-originales des poèmes parus en revue. La majorité des poèmes est précédée dune page indiquant le titre et la source. Illustré dun beau portrait de Stéphane Mallarmé au fusain par Charles Tichon daprès une photo de jeunesse de Van Bosch. Il a été reproduit en couverture du numéro dEmpreintes consacré à Mallarmé (Bruxelles, LÉcran du Monde, n° 10-11). Une variante a été publiée en 1889 dans Caprice Revue (2e année, n° 60). Également illustré de deux compositions florales à la gouache et laquarelle ornant les poèmes Les Fleurs et Apparition, ainsi quune page ornée du nom de lauteur dessiné. Bien que non signées, les compositions florales sont attribuables à Louise ou Marie Danse. Reliure à la Bradel, plats de soie moirée crème aux motifs floraux, gardes et contreplats de papier à motifs, deux signets en soie moirée verte décorée de motifs floraux polychromes. Mouillures en partie inférieure du second plat, coins frottés, quelques accrocs aux fils de soie ornant le dos, et frottements sur les plats. Superbe manuscrit de 35 poèmes de Mallarmé antérieur à la parution de son premier recueil de poésies complètes qui ne connut dailleurs que 47 exemplaires (Poésies photolithographiées, Revue indépendante, 1887). Cet ensemble soigneusement calligraphié est attribué à la main de Joris-Karl Huysmans, grand admirateur du poète, qui aurait offert les manuscrits à son ami Jules Destrée. * Le recueil, qui rassemble un florilège de chefs-duvre mallarméens (notamment Hérodiade, LAprès-midi dun faune, Le tombeau dEdgar Poe, Prose pour des Esseintes, Le vierge, le vivace et le bel aujourdhui) apparaît pour la première fois dans la vente après décès de lhomme politique et écrivain belge Jules Destrée en 1936 à la galerie Leopold de Bruxelles. Une note au crayon sur la page de garde du recueil indique?: «?Aux dires de M. Simonson [expert de la vente Destrée], ce manuscrit aurait été envoyé par J.K. Huysmans à Jul. Destrée qui voulait connaître les poèmes de Mallarmé, inédits alors (vérifié au moyen de la correspondance de Huysmans vendu le même jour que ce ms).?» Ce serait en effet par lintermédiaire de Huysmans que Destrée sétait procuré des poèmes de Mallarmé encore difficilement accessibles car dispersés dans diverses revues (LArtiste, Les Lettres et les Arts, la République des Lettres, etc.) et dans les recueils du Parnasse contemporain. Dans une lettre à Destrée, Huysmans écrit en effet «?Vous me demandez où sont trouvables les poèmes de Mallarmé. Introuvables, mais ils sont sous cette enveloppe. Parus en 1876 dans la République des Lettres, ils ont été recopiés, du moins les meilleurs, par le Chat Noir, en 1886 -Jen avais acheté 2 numéros, ce qui me permet de vous les adresser, vous verrez quils sont superbes, dune langue claire et incisive, tout étrange.?» (30 novembre 1887). Il est possible que les poèmes «?sous cette enveloppe?» mentionnés par Huysmans correspondent à ceux qui composent ce recueil. Huysmans aurait copié pour Destrée les poèmes des revues dont il ne possédait quun exemplaire, et envoyé son numéro supplémentaire du Chat Noir de 1886, où figurent les poèmes en prose Plaintes dautomne, Frisson dhiver I et II, et Le Phénomène futur. En effet, lécriture des poèmes du recueil est tout à fait comparable à la remise au propre que Huysmans faisait de ses propres vers son manuscrit du Drageoir à épices donne à voir le même style décriture ronde et chantournée. Toutefois, la graphie de Huysmans varie considérablement en fonction des circonstances décriture?: manuscrits de romans, lettres, premiers jets La calligraphie excessivement soignée de ces poèmes contraste par exemple avec la graphie urgente, haute et serrée de plusieurs autres de ses manuscrits. Seule une étude comparative de la graphie, notamment de ses cap
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Castil-Blaze, Adoufe Dumas, Jan Reboul, Paul Giéra et Toussaint Poussel. Avignon, J. Roumanille, 1865. In-12 de 263 pp., (1) p. Relié en demi-chagrin bordeaux, dos à nerf, non rogné, couvertures imprimées conservées. Reliure postérieure. 184 x 118 mm.
Edition originale de ce très rare recueil réunissant 74 poèmes par cinq membres importants du Félibrige : Castil-Blaze, Adoufe Dumas, Jan Reboul, Paul Giéra et Toussaint Poussel. Talvart 1890. Paul Giéra, dit Glaup, est un poète français de langue provençale, né et mort à Avignon. Il fut l'un des sept membres fondateurs du Félibrige avec Frédéric Mistral, Joseph Roumanille, Théodore Aubanel, Jean Brunet, Anselme Mathieu et Alphonse Tavan. Toussant Poussel était un médecin avignonnais membre du Félibrige. Très proche de Roumanille, il publia quelques textes et poèmes en provençal. Jean Reboul, né à Nîmes le 23 janvier 1796 et mort le 28 mai 1864, est un poète provençal. Il est l'auteur du célèbre L’Ange et l’enfant, paru en 1828. Parmi ses autres poésies, Le Dernier Jour fut de celles qui lui assurèrent une place honorable parmi les poètes français. Chateaubriand lui rendit visite à Nîmes et le félicita pour ses travaux. Lamartine, Alexandre Dumas et d'autres célébrités de l’époque comme Andersen vinrent aussi lui rendre visite. Jean Reboul était un actif protecteur des félibres. Né dans le département du Vaucluse, le 18 décembre 1805, Adolphe Dumas à vécu de l'autre côté de la Durance, à Cabannes, proche du pays Mistralien. Après avoir écrit de nombreux poèmes et plusieurs pièces, souvent retirées de l'affiche pour faire place à celles d'Alexandre Dumas, il se fait nommer le 14 juin 1855 pour "recueillir les poésies populaires de nos provinces régionales". En février 1856 il rencontre Frédéric Mistral à Maillance. En août 1858 il le présente à Lamartine, dont il est le secrétaire; Cela lui vaudra d'être nommé « le père des félibres ». Ami de Frédéric Mistral, Il fut, par beaucoup, considéré comme le « père des félibres ». « Quant à vous, vous savez ce qu’il en est de nous: vous êtes le père des Félibres. Nous vous aimons à outrance. » (Lettre de Frédéric Mistral à Adolphe Dumas, 28 décembre 1859). Castil-Blaze, de son vrai nom Joseph Blaze est né à Cavaillon le 1er décembre 1784. Chroniqueur musical et compositeur exilé à Paris, Castil-Blaze n'a jamais oublié sa Provence natale et fut, comme Adolphe Dumas - lui aussi exilé à la capitale - un porte drapeau de la langue provençale de laquelle il était si fier. La majorité de son œuvre a principalement été publiée après sa mort, par ses amis félibres. Ce sont Roumanille et Mistral, deux autres félibres, qui rassemblent et publient ces poèmes à Avignon en 1865. Ils dédient le recueil à la comtesse Maria Lamsdorff (1835-1866). L’ouvrage est composé de cinq parties rassemblant 74 poèmes de ces cinq auteurs provençaux: · De Paul Giéra : Li galejado, A bigand, Li mau partejado, Li mau parteja, Trefoulimen, ... · De Toussaint Poussel : Lis avignounenco, Lou guerbe-fio, L’aigo-boulido, Janeto, La campano d’argent, Margarido, ... · De Jan Reboul : A moun ami M. G. de Labaumo, Meste Matieu, ... · De Castil-Blaze : Lou renaire, L’amo danad, La liouno dou ventour, Liso, Lou Vioulounaire, Lou Vin de tavèu, Li Pipaire, Cansoun d’ibrougno, Revihet, Tasten-Lou, L’Ome prepauso, Moun Espitau, A l’asard, bautezar, Lou Grand bal, A Benedit, Er d’intrado de Figaro, La Calounnio, Madaleno, A Margarido, Lou Luberoun, Lou Musician, · D’Adoufe Dumas : Mi regret de Prouvenco, A Roumanillo em’a Mistral, mi bons ami,Retournarai, Souveni, Oumèro, Lauro, Bono Annado, A Napoleon III, A Moussu brun, A Noste Sant Paire, A mi bravi Felibre, Nouvé, Lou cavaire, Lou mau dou pais, ... Bon exemplaire de ce très rare recueil de poésies provençales, relié avec les couvertures conservées. Localisation des exemplaires : 4 seulement dans les Institutions publiques françaises.