Paris G.R. 1970 1 vol. broché in-8 oblong, en feuilles, sous couverture à rabats de papier Auvergne et coffret, 24 pp. Edition originale illustrée de 5 gravures à pleine page exécutées par Louis Maccard d'après les dessins de Jean Deyrolle. Tirage limité à 192 exemplaires, celui-ci numéroté sur grand vélin de Rives, en excellente condition.
Reference : 119366
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M. Henri Vignes
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I.c.e.m.. 1981. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 28 pages agrafées - quelques photos en noir et blanc dans le texte.. . . . Classification Dewey : 370-Education
Sommaire : Séjour en centres spécialisés - séjour d'une classe en autonomie - séjour commun à plusieurs classes (en autonomie) - les cheminements de l'école de la rue Vitruve (paris) - un autre type de séjour : la classe stage - les textes officiels - préparation matérielle réglementaire - motivations - associer les parents - témoignages sur la préparation d'un séjour en autonomie. Classification Dewey : 370-Education
Mitau, 25 avril 1808 in-4, [4] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine et très lisible (environ 35/40 lignes par page), quelques ratures et biffures, en feuilles.
Malheureusement incomplet, ce mémoire d'émigration forme une réflexion des plus intéressantes sur les avantages et désavantages du séjour de Louis XVIII en Angleterre. Il fut rédigé juste après le calamiteux voyage qui conduisit le frère de Louis XVI de Mitau [Jelgava] à Gosfield Hall (septembre-octobre 1807).Le premier bifeuillet est complet, mais le second ne le continue pas : il manque au moins un feuillet entre les deux. De plus, un petit manque de papier en haut de la p. [5] prive le lecteur d'une phrase au moins p. [6].1. Premier bifeuillet. Pour le reste, le rédacteur, proche des Princes et apparemment demeuré dans le Palais de Mitau après le départ de Louis XVIII se montre au minimum sceptique sur le séjour anglais de ce dernier, d'autant que les conditions mises par le cabinet britannique s'étaient révélées drastiques : "Il se présente aujourd'hui une question de la plus haute importance : le Roi cherchera t-il à fixer sa résidence en Angleterre ? Il ne nous appartient pas de le décider ; mais jusqu'à ce que l'intention de Sa Majesté nous soit signifiée, il n'y a ni témérité ni présomption à se permettre d'en discuter les résultats. Nous ne raisonnerons que dans l'hyppothèse [sic] où le Roi pourroit se décider à rester en Angleterre, et d'abord nous demanderons ce que Sa Majesté peut espérer des Anglois, lorsque s'étant mis dans leur dépendance, elle ne pourra plus faire une démarche, ni entretenir aucune correspondance sans leur aveu et sans leur permission ? Est-on bien assuré des dispositions du gouvernement britannique en faveur de la famille des Bourbons ?" Tout le raisonnement respire une méfiance innée de l'Angleterre, traditionnelle en France, mais ravivée par le rôle réel ou supposé de la rivale dans les événements de la Révolution, depuis les émeutes de 1789 jusqu'à l'affaire de Quiberon. Le rédacteur incline manifestement en faveur de la Russie d'Alexandre Ier, même s'il faut se résigner à un séjour très à l'intérieur du pays, mais il estime que la Cour n'avait pas à quitter précipitamment Mitau.2. Second bifeuillet. Il concerne le même objet (le séjour de Louis XVIII en Angleterre), mais est formé apparemment d'une très longue citation d'un périodique politique anglais, bien informé et exposant la façon de voir des Britanniques sur cet événement, servant sans doute de pièce justificative à l'exposé précédent : "Nous croyons que le fait se réduit à ceci - il est certain que, malgré les paragraphes des journaux étrangers touchant l'intention de Louis XVIII de venir en Angleterre, notre gouvernement, loin d'avoir reçu aucun avis d'un pareil projet de la part de Sa Majesté Très Chrétienne, avoit toute raison de croire que les bruits répandus dans les papiers étrangers étoient entièrement dénués de fondement ; et ce n'a été que vers le milieu de la semaine dernière que l'on a reçu l'intimation de la résolution prise par cet illustre prince de venir dans ce pays ..." Le reste de l'article se montre plus que réticent à ce que l'Angleterre relève l'étendard des Bourbons et s'embarrasse de la personne du prétendant sur son sol, alors que, seule puissance encore en lutte contre Napoléon, elle a besoin de saisir toute ouverture ou perspective d'accomodement pour terminer le conflit. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Illustrations de Henri Patez volume in-8 broché en parfait état, 225x170, dans son emboîtage d'origine. 144 pp non coupées. Exemplaire parfait état, numéroté 116 sur Lafuma. Edition Roissard, Grenoble, 1964, Cercle du Bibliophile.
Récit historique sur le passage de Jean-Jacques Rousseau à Grenoble en juillet et août 1768. Il voyageait sous le nom de Renou. Le récit est basé sur un manuscrit de Gaspard Bovier, dont la famille accueillit Jean-Jacques Rousseau lors de son passage à Grenoble. Ce manuscrit, qui contient le récit jour par jour du séjour de Rousseau, avait aussi pour objectif de répondre au portrait malveillant que celui-ci donne de Bovier dans la 7e promenade des Rêveries du promeneur solitaire. Il lui reproche d'abord de ne pas l'avoir quitté ni le jour, ni la nuit. Surtout, il raconte une anecdote malveillante où G. Bovier, par « humilité dauphinoise », n'avait pas osé l'arrêter alors qu'il mangeait des baies empoisonnées lors d'une excursion sur les bords du Drac. L'ouvrage est un récit circonstancié du séjour de Rousseau à Grenoble, depuis son arrivée en provenance de Lyon, son passage à la Grande-Chartreuse pour herboriser jusqu'à son arrivée à Grenoble le 12 juillet 1768. Le récit au jour le jour de ce mois grenoblois est aussi une tentative de réhabiliter l'honneur de la famille Bovier, en rappelant toute la bonne volonté qu'ils ont mis à accueillir Jean-Jacques Rousseau, malgré son caractère irritable et changeant. Le portrait de l'auteur donne du philosophe met bien en valeur sa misanthropie, ses craintes de persécution, son caractère suspicieux et susceptible. Au-delà, c'est aussi l'occasion de découvrir comment la bourgeoisie cultivée et libérale de la ville pouvait recevoir un philosophe qui était déjà extrêmement populaire. Le séjour se termine par une obscure affaire de tentative d'escroquerie de Jean-Jacques Rousseau par un certain Thévenin. Il fuit Grenoble en août, pour n'y revenir que quelques jours en septembre 1768 alors qu'il est à Bourgoin. L'auteur raconte que le départ précipité de Rousseau est la conséquence d'une maladresse du président du Parlement, Berulle, qui avoua avec franchise : "ce n'est pas que je connaisse vos ouvrages; je n'en ai jamais lu aucun". On voit d'ailleurs comment les différentes « autorités » de la ville cherchent à rencontrer un homme qui, par ailleurs, ne leur était pas spécialement favorable. Preuve de sa notoriété, mais aussi preuve d'un certain aveuglement sur la pensée de Rousseau et sur l'influence qu'elle aura sur les bouleversements à venir.
1 vol. in-4 reliure de l'époque demi-chagrin à coins noir, dos à 4 nerfs plats dorés, s.d., 1845, 3 ff., 460 pp. et 1 f. n. ch. Rappel du titre : [ Manuscrit : ] Essais Poétiques, offerts en hommage à Leurs Altesses Royales Messeigneurs les Ducs de Nemours et d'Aumale, dignes fils de Sa Majesté Louis-Philippe 1er, Roi des Français ; à l'occasion de leur honorable séjour à Bordeaux en 1845 : Par un humble citoyen de cette ville [ Contient notamment :] Joseph en Egypte, de Bitaubé, mis en vers presque littéralement, par Joseph Emile Astaix Ogier [ Suivi de : ] Poésies diverses. Fragment de l'Essai sur l'Homme de Pope [ Suivi de : ] Couplet sur ce dicton : Il faut prendre l'argent pour ce qu'il vaut et les hommes pour ce qu'ils sont [ ... ] Chanson sur le Choix d'une épouse [ ... ] La Liberté ou la parfaite indifférence. Traduction de Métastase [ ... ] Sonnet acrostiche sur le pont de Bordeaux [ ... ] Acrostiche à Melle Rachel Félix, Tragédienne distinguée, A la dernière représentation de son passage à Bordeaux en 1841 [ ... ] Acrostiche. Hommage de vénération sur la tombe de Monseigneur Daviau du Bois de Sanzay Archevêque de Bordeaux [ ... ] Envoi du 18 Janvier 1844 à mon frère aîné, Receveur principal à Lyon, père de Jules Astaix, ex-condisciple de son Alt. Royale Monsg. le duc de Nemours, au Collège Royal de Henry IV [ ... ] Couplet à M. Gabriel-Pierre Astaix, mon père, Ancien Maire et juge de paix à Manzat, et notaire à Clermont-Ferrand, le jour de sa fête [ ... ] Couplet sur le séjour à Bordeaux de LL. AA. RR. Messeigneurs les ducs de Nemours et d'Aumale, et de Madame la Duchesse de Nemours, en 1845
Né le 9 décembre 1791 à Manzat (Puy-de-Dôme), Joseph Astaix, auteur de cet impressionnant manuscrit, était caissier des échanges de la banque de Bordeaux, (succursale bordelaise de la Banque de France). Il obtint en 1850, par décret présidentiel, d'ajouter à son nom celui d'Ogier, et de se faire appeler Astaix-Ogier. On notera que dans son acrostiche consacré au Pont de Pierre, les initiales des vers forment les mots "Deschamps Fecit", en l'honneur de son ingénieur. Beau et curieux manuscrit bordelais en bon état (coins un peu frottés, ex-libris en garde).
L’exemplaire conservé dans sa reliure en maroquin de l’époque aux armes du roi Louis XV et de la ville de Strasbourg. Paris, [1745]. Grand in-folio comportant 1 titre gravé, 1 beau portrait de Louis XV à cheval, 11 grandes planches doubles, 20 pages de texte gravé. Maroquin bleu, dentelle fleurdelysée autour des plats, cartouche armorié aux angles, armoiries au centre, dos à nerfs orné du chiffre royal, filet or sur les coupes, large roulette intérieure, tranches dorées. Reliure de l'époque. 624 x 470 mm.
Edition originale du plus beau livre de fêtes édité à Paris pour la convalescence du roi Louis XV et son séjour dans la ville de Strasbourg en 1744. Cohen 870; Vinet 520; Ruggieri 574. Il est orné d’un titre gravé, d’un portrait peint par Parrocel représentant Louis XV à cheval, de 11 superbes planches doubles dessinées par Weis et gravées par Le Bas, de 2 jolies vignettes en tête et de 20 pages de texte gravé avec encadrement rocaille et fleurons variés. Le roi, qui, le 8 août, était si dangereusement malade à Metz qu'on le croyait perdu, par son retour à la santé fit éclater dans toute la France la joie la plus vive. Les 11 grandes estampes doubles représentent: 1°) L'arrivée du Roi aux portes de Strasbourg ; 2°) l'entrée du Roi par le faubourg de Saverne ; 3°) la vue d'une place de Strasbourg, du côté du faubourg de Saverne ; 4°) le Roi devant la principale porte de la cathédrale ; 5°) feu d'artifice tiré sur la rivière d'Ill en face du palais épiscopal ; 6°) les réjouissances sur la place de l'Hôtel de ville ; 7°) la vue de l'illumination de la cathédrale et notamment de la flèche ; 8°) l'illumination de la façade du palais épiscopal ; 9°) offrande du vin d'honneur â Sa Majesté par le corps des tonneliers de Strasbourg, leurs exercices et leurs jeux sur la terrasse du palais épiscopal ; 10°) exercices de la bague et de l'oie par les bateliers et pêcheurs de Strasbourg ; 11°) exercices à l'épée et danses sur la terrasse épiscopale par les boulangers de la ville. Les municipalités de paris et de certaines grandes villes firent paraître à leurs frais en de fréquentes occasions des publications rappelant les festivités données en l'honneur du roi et de sa famille. « La plus célèbre de ces réalisations est peut-être la Représentation des fêtes données par la ville de Strasbourg pour la convalescence du Roi et à l'arrivée et pendant le séjour de Sa Majesté dans cette ville (1748) ». (Histoire de l'Édition). Ce livre des fêtes de la ville de Strasbourg, le plus somptueux publié sous le règne du roi Louis XV, fut l’objet de tous les soins de la cour et le plus illustre relieur du règne fut chargé de dessiner et créer un modèle de reliure spécifique. Padeloup le jeune réalisa ainsi la plus belle reliure française de style rocaille réunissant les armes et le chiffre du roi Louis XV aux armes de la ville de Strasbourg. Les volumes ainsi ornés étaient destinés aux personnages les plus distingués de l’Etat. Précieux exemplaire conservé dans sa reliure en maroquin bleu-nuit de l’époque, portant les armes du roi Louis XV au centre des plats et celles de la ville de Strasbourg en écoinçons. Provenance: Château de Vaux le Vicomte (ex libris).