Paris P.O.L. 1989 1 vol. broché in-8, broché, 635 pp. Bordures de la couverture piquées et poussiéreuses, sinon exemplaire convenable, intérieur très propre. Exemplaire provenant de la bibliothèque d'Alain Resnais. Epuisé.
Reference : 113811
ISBN : 9782867441592
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Paris, Alphonse Lemerre, 1889. Un volume broché (12 x 19 cm) de 73 pages. Des rousseurs sinon bon exemplaire.
Le Théâtre-Libre est un mouvement théâtral né dans une salle du 18e arrondissement de Paris, créé par André Antoine en 1887 afin de rénover le spectacle au moyen d'une mise en scène réaliste et par l'interprétation de jeunes écrivains naturalistes français (Émile Zola) et étrangers (Ibsen, Strindberg). Le naturalisme, qui était alors au premier plan de l'actualité littéraire, restait exclu des scènes officielles. André Antoine comprit tout le parti que le théâtre pouvait tirer des théories d'Émile Zola. Le Théâtre-Libre serait donc la scène ouverte à l'opposition dramatique, à tous les refusés de la Comédie-Française et du Théâtre de l'Odéon1. Le Théâtre-Libre se présenta d'abord comme un laboratoire expérimental pour initiés, puis comme un théâtre de provocation. Après une période de difficultés qui l'obligea à quitter Paris pendant près de trois ans, il devint le lieu de rendez-vous de la haute société.
Paris, G. Charpentier, 1881. 18 x 11,5 cm, ii-408 pp. Relié demi-chagrin, dos à nerfs, caissons ornés du chiffre monogrammé de Francisque Sarcey, titre doré. Reliure légèrement usée, traces de frottements, des rousseurs, sinon bon exemplaire. Édition en grande partie originale (le premier chapitre avait paru dans Le Roman expérimental, en 1880), tirage courant après 10 exemplaires sur Chine et 10 exemplaires sur Hollande. Envoi autographe signé de Zola à Francisque Sarcey.
Le plus lu et le plus écouté des critiques de théâtre de son temps, selon Zola, Francisque Sarcey (1827-1899) fit la pluie et le beau temps sur les scènes parisiennes. Très conservateur en matière politique comme littéraire, Scribe et Labiche étaient ses modèles, il estimait que le théâtre n'est pas la représentation de la vie humaine, mais un ensemble de conventions destiné à faire illusion au spectateur, suscitant l'ire de Zola: La critique telle qu'il l'entend est une simple vulgarisation du théâtre, excellente pour le commun des hommes, mais insuffisante dès qu'elle s'occupe d'un homme supérieur.Le critique dramatique se montra féroce pour les tentatives que Zola fit au théâtre. Sarcey fit cependant trois conférences sur les romans de Zola en avril 1876 qui eurent un grand retentissement. Il déplorait l'immoralité de certains passages et des excès stylistiques, mais il reconnaissait le talent du romancier : Vous êtes le premier critique que je vois réellement pénétrer dans l'ensemble de mon oeuvre, lui écrivit Zola. (Dictionnaire d'Émile Zola, pages 385-386.)
[Paris], sans nom d'éditeur [Théâtre Libre], mai 1890. 20 x 15,5 cm, 186 pp., puis quelques feuillets avec les budgets des années précédentes et la table. Broché. Édition originale, rarissime, sur l'une des compagnies théâtrales qui ont marqué la fin du XIXe siècle. André Antoine (probablement aux commandes de cette édition) fut un pionnier de la mise en scène "naturaliste" et celui qui fit découvrir en France Ibsen, Strindberg, Tolstoï... Ce texte est très précoce, le Théâtre Libre existant depuis seulement trois ans lors de sa parution, et ainsi un témoignage de première main sur les théories, l'histoire, le répertoire, les projets, et l'économie de cette compagnie, y compris le plus trivialement avec données financières à l'appui. Planches dépliantes avec plans de lieux théâtraux en projet.L'intérieur de l'ouvrage est en bon état, mais la couverture très abîmée, dos et mors fendus, taches. Une mouillure sur le dernier plat a atteint le dernier feuillet blanc et la table, uniquement. On excuse ces défauts par la parfaite lisibilité de l'ouvrage et son caractère remarquable et introuvable. On joint, du même : Mes souvenirs sur le Théâtre Antoine et sur l'Odéon. Paris, Grasset, 1928.
1934 Paris, Impr. Bernard Julien 1934. 24 x 16,5 cm, 214 pp. Broché, couverture légèrement salie et ouvrage en partie débroché sinon bon exemplaire. 59 photographies hors-texte. Édition originale de la cinquième et dernière des conceptions de structures dramatiques théorisées par le mouvement Art et Action. Né de la rencontre d'une sociétaire de la Comédie Française (Louise Lara) et d'un architecte (Edouard Autant), le mouvement "Art & Action" marque un profond renouvellement de la scène française dans l'entre-deux-guerres. Du graphisme à la scénographie, en passant par la direction d'acteurs, l'art du costume et des décors, ce "laboratoire de Théâtre" s'attache à métisser différents courants artistiques comme l'expressionisme, le Bauhaus, le futurisme ou le simultanéisme. S'inspirant des théories de Meyerhold, Taïrov ou encore Artaud, "Art & Action" concentre son activité autour du théâtre-atelier-appartement du 66 de la rue Lepic, entièrement financé par le ménage Autant-Lara, sans souci de reconnaissance du public ni des institutions. Et cependant, entre 1912 et 1952, pas moins de 400 représentations seront données, parfois dans des lieux insolites, et 112 oeuvres jouées, la plupart réputées "inadaptables".
Reference : 5709
Les Amis Belges de l'Aliah des jeunes, 1963. 32 x 25 cm, non paginé. Couverture illustrée par Bernard Buffet. La représentation était l'opéra de Carmen de Bizet, décors et costumes de Bernard Buffet. Couverture légèrement piqué sinon bon exemplaire. Exemplaire avec deux signatures manuscrites, dont celle de Maurice Béjart, la deuxième est par nous indéchiffrable.
En 1959, Maurice Béjart n'obtenant pas l'aide de l'État français pour établir sa troupe dans un théâtre, Maurice Béjart quitte la France pour la Belgique où il travaillera durant vingt-sept ans. À la demande de Maurice Huisman, alors directeur du Théâtre royal de la Monnaie, il crée en 1959 à Bruxelles sa plus célèbre chorégraphie, Le Sacre du printemps. Le contrat temporaire qui lie Béjart à La Monnaie va se transformer en un contrat de plusieurs années et entraîner la naissance du Ballet du XXe siècle en 1960. L'année même de la création de la compagnie, Béjart monte avec la danseuse Duka Sifnios le Boléro de Maurice Ravel qui devient une de ses chorégraphies emblématiques. Après Tania Bari, Suzanne Farrell, Louba Dobrievic, Anouchka Babkine, Angèle Albrecht et Shonach Mirk, Jorge Donn reprendra le rôle, qui sera alors dansé indifféremment par un homme ou par une femme. Dans les années 1960-1961, Maurice Béjart propose la création à Bruxelles, dans le cadre du Théâtre de la Monnaie et dans le prolongement du Conservatoire de danse, d'une école de danse pour les petits rats, intégrant, outre les cours de danse, la formation scolaire obligatoire et une éducation artistique. Ce projet n'aboutira pas; plusieurs années plus tard, des options danse sont ajoutées à l'enseignement scolaire traditionnel, ce qui a donné les « humanités chorégraphiques ».