Montpellier Fata Morgana, coll. "Explorations" 1977 1 vol. broché in-8, broché, couverture à rabats, 41 pp., frontispice de Jean Bazaine. Edition originale. Un des 540 exemplaires sur vergé. Envoi autographe signé de l'auteur à Maurice Nadeau. Très bon état, non coupé.
Reference : 110849
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Amsterdam et Paris chez Alex. Jombert jeune 1782 2 vol. relié 2 vol. in-8, demi-basane havane, dos lisses ornés de fleurons et semis dorés, pièces de titre et de tomaison de basane noire, tranches marbrées (rel. du XIXe siècle), (4) + 397 et (4) + 454 pp. Edition originale de la traduction de Paul Pierre Joseph de Menc Saint Jérôme (1745-1784), avocat général au Parlement de Provence, puis Maître des requêtes aux Conseils du Roi en 1772. Dos et coins frottés, petites salissures aux plats. Coin supérieur de la première page de faux-titre découpé. Annotation et signature anciennes sur les pages de titre. Exemplaire très convenable, à l'intérieur très frais et sans rousseurs, dans une solide reliure postérieure.
1 vol. in-4 reliure demi-vélin à coins, couvertures conservées, tirage sur BFK Rives, s.l.n.n., mai 1924, 14 pp. avec 6 planches hors texte (y compris le frontispice) et 8 planches ajoutées (dont beau portrait gravé ancien de Vauban, d'après Rigaud, dessiné et gravé par Bertonnier et une volante) et 8 L.A.S. jointes [ Contient notamment : ] 1 L.A.S. à en-tête du Château de Versailles, de Pierre de Nollhac - 1 L.A.S. à en-tête du Château de Versailles, datée de janvier 1913 de Gaston Brière : "Votre idée au sujet de l'inconnu de Versailles est intéressante [... mais il faut cette objection : ] "notre militaire de porte aucun ordre de Chevalerie. Or, dans les grands bustes de gros personnages du 17e siècle, je n'ai jamais trouvé l'oubli des insignes. Un Villars sans le Saint Esprit ou la Toison ne peut être un Villars... D'où je conclus que notre personnage doit être un ministre, quelque mestre de camp ou brigadier des armées du Roi, et que nous ne saurons probablement jamais son nom. C'est la conclusion mélancolique de bien des requêtes quand nul fil conducteur ne permet de relier l'oeuvre d'art à un lieu d'origine. Je souhaite que vous soyez heureux dans vos recherches d'archives sur le beau buste de Bordeaux. Plusieurs personnes consultées ont connu le nom de l'armateur Goëthals, j'espère quelques renseignements sur lui. Il serait fort curieux de savoir que le J.Louis Lemoyne du Musée viendrait également de la même collection" - 1 L.A.S. à en-tête du Château de Versailles, d'André Pératé, du 15 décembre 1916 : "Grâce à vous, l'histoire des bustes de Versailles et de St Cyr est définitivement éclairci. Le buste de St Cyr est une copie moderne de notre buste (envoi de l'Etat en 1886) ; copie fidèle au point que la signature A. Coysevox f. y est soigneusement reproduite [ suivent d'autres renseignement sur la signature de leur buste et d'un autre exemplaire, dans les collections royales d'Angleterre ] - 1 billet autographe signé de Pierre Nolhac (bon de visite salles du 18e siècle) - 1 L.A.S. à en-tête du Château de Versailles, d'André Pératé, du 20 Janvier 1917 : "Voici Monsieur un frottis, pris par notre sculpteur Alègre, de la signature du pseudo-Vauban [ ... ] Les intéressantes constatations que vous venez de faire sur le buste de Windsor nous montrent qu'il ne faut accepter qu'avec prudence certaines découvertes des critiques d'art anglais [ ... ]" - 1 L.A.S. à en-tête du Château de Versailles, d'André Pératé, du 5 mars 1917 : [ il remplace pour la correspondance Pierre de Nolhac, qui s'est cassé le bras droit ] "Je vous envoie le frottis de la signature de Coysevox pris par M. Alègre sur le bronze de la Garonne au Parterre d'eau [...] PS : Que pensez-vous de notre pseudo-Vauban ? Est-ce vraiment et sûrement un Villars ?" - 1 L.A.S. à en-tête du Château de Versailles, d'André Pératé, du 9 Avril 1917 : [ il le remercie pour les photos, conclut avec P. de Nolhac au caractère moderne du buste de Villars conservé à Windsorn malgré le caractère curieux d'un tel faux il y a une centaine d'année : ] "Quoi qu'il en soit de l'authenticité de ce buste, il donne les traits de Villars, et se rapproche singulièrement du nôtre, dont la copie est à St Cyr. Voilà, tout au moins, en ce qui concerne notre buste, une question d'attribution du personnage représenté qui est, grâce à vous, résolue, et nous vous en sommes très reconnaissants [...]" - 1 L.A.S. de Gaston Brière - 1 longue note autographe récapitulative de l'auteur - 1 courrier d'un correspondant anglais - 1 courrier tapuscrit Ville de Bordeaux
Exemplaire unique de l'auteur, enrichi des nombreux courriers autographes signés ayant servi à l'élaboration de l'ouvrage et de planches supplémentaires. L'intérêt de Maurice Meaudre de Lapouyade pour un buste conservé au Musée de Bordeaux et attribué à Lemoyne l'a conduit à d'intéressantes recherches à Versailles, Saint Cyr et Windsor. S'il conclut l'ouvrage en avouant son ignorance sur le personnage représenté dans le buste de Bordeaux, il a indiqué au crayon sous la figure de ce dernier : "Samuel Bernard". Bon état (frott. en plats, bel exemplaire par ailleurs).
Paris, Imprimerie d'Antoine Vitré, 1663. 4 pièces reliées en 1 vol. in-4, veau brun granité, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, double filet doré d'encadrement et armes grattées sur les plats, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Ensemble des requêtes du procureur Denis Talon contre Nicolas Fouquet. Après avoir été avocat du Roi au Châtelet, Denis Talon (1626-1698) obtint la survivance de la charge de son père Omer Talon à son profit. S'il est nommé en 1652, conseiller d'État, son instruction du Procès de Fouquet pour péculat et lèse-majesté (1661) ne satisfait aucune des parties et provoque son remplacement par Chamillart en décembre 1663. Contient :Requeste de M. le Procureur général de la Chambre de justice, servant de contredits contre la première partie de la production de M. Foucquet. Paris, Antoine Vitré, 1663. In-4 de 123 pp. Signé Talon Le 8. jour d'août 1663.Requeste de M. le Procureur général de la Chambre de justice, servant de contredits contre la partie de la production de M. Foucquet concernant les prests par luy faits à l'espargne. Paris, Antoine Vitré, 1663. In-4 de 98-10 pp. Signé Talon le 20e jour d'aoust 1663.Requeste de M. le Procureur général de la Chambre de justice, servant de contredits contre la partie de la production de M. Foucquet concernant les aliénations. Paris, Antoine Vitré, 1663. In-4 de 228 pp. mal chiffrées 128 Signé Talon.Requeste de M. le Procureur général de la Chambre de justice, servant de continuation de contredits contre les chefs de production de M. Foucquet concernant les aliénations des rentes, augmentations de gages et autres biens du Roy et achapts et négociations de vieux billets de l'espargne. Paris, Antoine Vitré, 1663. In-4 de 98 pp.Sur chaque titre de départ, la pièce centrale du bandeau est maculée de noir. Restaurations anciennes et armes grattées sur les plats.
P., H. Champion ; Rouen, E. Cagniard, 1881-1882, 2 forts vol. gr. in-8°, xxiii-679 et (4)-754 pp, reliures demi-chagrin havane, dos à 4 nerfs filetés et soulignés à froid, titres, tomaisons et fleurons dorés (rel. de l'époque), bon état
Tiré à petit nombre et vendu par souscription, l’ouvrage forme en fait une grande biographie de Claude Pellot, divisée selon ses emplois successifs, et doublée d’une étude sur l’administration de la justice au XVIIe siècle. — "Colbert n'eut point de confident plus intime, d’agent plus énergique et plus sûr que Claude Pellot. Son nom mérite d’être associé à celui du ministre qu'il a servi, et son histoire est le complément naturel de l'histoire de Colbert. Là est le grand intérêt du livre de M. O'Reilly. En tirant de l'oubli le mémoire de Pellot, en suivant année par année, presque jour par jour, la vie de ce laborieux serviteur de l’ancienne France, il nous permet de nous rendre compte, avec plus de précision qu’on ne l'avait fait jusque-là, de la valeur des instruments que le génie de Colbert sut découvrir ou façonner, et de l’activité incessante exigée par lui de ceux dont il avait pris en main la fortune. Le premier volume est consacré presque tout entier à sa carrière administrative. Conseiller au parlement de Normandie de 1641 à 1648, Pellot, qui avait épousé une parente de Colbert, ne tarda pas à abandonner sa charge pour entrer dans l'administration. Il devint en 1653 maître des requêtes de l'hôtel, puis, en 1656, intendant de la généralité de Grenoble : il administra plus tard, avec le même titre, celles de Poitiers, de Limoges, de Montauban et de Bordeaux. Dans l'exercice de son pouvoir « proconsulaire, » comme l'appelle un contemporain, Pellot se montra énergique, absolu, dur même, et plus préoccupé du but poursuivi que scrupuleux sur les moyens employés pour l’atteindre. En cela, il réalisait bien le type de l’intendant, tel que l’ont conçu Richelieu, Mazarin et surtout Colbert. (...) Le second volume raconte la vie de l'ancien intendant à partir de sa nomination, en 1669, au poste de premier président du parlement de Normandie. C'était alors un personnage considérable qu'un premier président, surtout quand à l'éclat et aux prérogatives de sa charge il joignait, comme Pellot, un grand crédit, une expérience consommée des affaires, et la confiance intime d’un ministre tel que Colbert. Aussi l'histoire de la première présidence de Pellot se confond-elle, de 1663 à 1683, avec celle de la province de Normandie. Les débuts du premier président furent heureux : il obtint un arrêt du grand conseil anéantissant de nombreuses poursuites pour sorcellerie pendantes devant son parlement..." (Paul Allard, Revue des Questions historiques, 1882)
[De l'Imprimerie de la veuve d'André Knapen] - ROLAND DE CHALLERANGE, Maître ;
Reference : 31453
(1735)
1 brochure in-folio, De l'Imprimerie de la veuve d'André Knapen, au bas du Pont Saint Michel, 1735, 31 pp. : Titre : Mémoire Signifié, Servant de Contredits de Production nouvelle, & de Réponse au Libelle anonyme des Sieurs Bidet. Pour Dame Anne-Marguerite Martin, Veuve & Légataire du Sieur Nicolas Dallier, Conseiller Honoraire au Présidial de Reims, Intimée. Contre les Sieurs Halus, Pierre, Loüis & Nicolas Bidet, Appelans d'une Sentence des Requetes du Palais. Idée generale de la question & des dispositions de la Coutume de Reims sur les droits de la femme lors du décès de son mari.
Avec une note manuscrite (selon toute vraisemblance de la main de Roland de Challerange). Bon état.