P., Perrin, 1970, in 8°, cartonnage de léditeur, jaquette illustrée en couleurs, 279 pages ; illustrations hors-texte ; piqûres sur les tranches.
Reference : 25088
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Paris, Perrin, 1970. In-8 (205x135mm) relié en toile d'éditeur sous jaquette ; 274 p. Bon état général.
LIBRAIRIE ACADEMIQUE PERRIN. 1970. In-8. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 274 Pages - Quelques planches en noir et blanc - Contres plats illustrés en couleurs - Jaquette abîmée sur la coiffe en tête. Avec Jaquette. . . Classification Dewey : 843.081-Le roman historique
Classification Dewey : 843.081-Le roman historique
1 lettre recto verso, avec la mention en haut à gauche, de la main de l'ingénieur des chemins de fer et Président honoraire des "Patriotes de La Moselle" David Dietz : "Lettre adresse à Mr. Veschoutre de Metz. J'ai vu l'original". [ Copie d'une lettre d'Alexandre Dumas Fils adressée à M. Veschoutre de Metz évoquant la condamnation à mort du communard Louis Rossel ] Puys, (Seine Inférieure) 18 août 1871. Monsieur, Rossel sera certainement condamné à mort, il ne peut pas ne pas l'être. Il a déserté, il a passé à l'ennemi, il a combattu des chefs et des camarades ; la loi militaire est formelle, et l'acquittement de Rossel serait du plus mauvais et du plus dangereux effet. Pour le principe, et surtout en des moments comme les nôtres, il faut que Rossel soit condamné à mort, et si j'étais un de ses juges, je n'hésiterais pas une seconde ; mais une fois la condamnation prononcée, je demanderais sa grâce et de cette grâce je ne doute pas un moment. Rossel excite déjà de grandes sympathies et c'est au maréchal Mac-Mahon qu'il doit de n'avoir pas été fusillé sommairement. S'il ne prend pas devant le conseil de guerre une mauvaise attitude, il aura pour lui toutes les indulgences possibles. Je ne suis pas dans le Secret des Dieux, mais je crois pouvoir vous rassurer d'avance sur le sort de votre ami. Du reste, le moment venu, je ferai de mon mieux et je ne serai pas le seul. Je retournerai justement à Versailles pour cette affaire là. Très affectueusement à vous". A. Dumas On joint le numéro 106 du "Courrier de la Moselle" du samedi 3 septembre 1870 (qui évoque "M. Dietz, le directeur bien connu des ateliers de Montigny" ainsi que l'enterrement de sa mère, de religion réformée, à l'enterrement de laquelle au cimetière du Sablon l'autorité catholique avait voulu porter obstacle), ainsi qu'un prospectus : "Discours prononcé dans la réunion de la Salle Chaynes le 30 août 1893 par le Citoyen Dietz, ancien ingénieur en chef de Chemins de Fer, Président honoraire des Patriotes de la Moselle" à Paris, en soutien au candidat républicain Delattre.
Très intéressant ensemble réunissant la copie d'une lettre d'Alexandre Dumas fils évoquant la condamnation à mort de Rossel (malgré l'optimisme de Dumas fils, Louis Rossel sera fusillé le 28 novembre 1871) et le numéro 106 du "Courrier de la Moselle" du samedi 3 septembre 1870 (qui évoque "M. Dietz, le directeur bien connu des ateliers de Montigny" ainsi que l'enterrement de sa mère, de religion réformée, à l'enterrement de laquelle au cimetière du Sablon l'autorité catholique avait voulu porter obstacle), ainsi qu'un prospectus : "Discours prononcé dans la réunion de la Salle Chaynes le 30 août 1893 par le Citoyen Dietz, ancien ingénieur en chef de Chemins de Fer, Président honoraire des Patriotes de la Moselle" à Paris, en soutien au candidat républicain Delattre.
s. n. | Paris 20 floréal an 79 19 mai [19 mai 1871?] | 13 x 20.5 cm | 3 pages sur un bifeuillet
Lettre autographe signée et datée "20 floréal an 79 19 mai" [19 mai 1871?],3 pages sur un bifeuillet bleu. Un petit manque affectant quelques lettres, traces de pli inhérentes à l'envoi. Rare missive d'un peintre et illustrateur Gérard-Séguin, connu pour son portrait d'Honoré de Balzac (Musée des beaux Arts de Tours). En pleine Commune de Paris, alors que la famine et les combats font rage, l'artiste lance un appel désespéré plein de gouaille. Cette lettre est l'un des rares manuscrits conservés d'un artiste prolifique dont la biographie demeure incomplète : "On connaît mal la vie et luvre de Jean Alfred Gérard-Séguin, si ce nest quil fut élève de Jérôme-Martin Langlois à lÉcole des Beaux-Arts de Paris, exposa au Salon entre 1831 et 1868 et, ami de léditeur Pierre-Jules Hetzel, travailla essentiellement dans lillustration dédition en fournissant des dessins pour divers livres, comme La Comédie Humaine de Balzac, dont il peignit aussi le portrait. Sous légide de Prosper Mérimée et des premières commissions des Monuments historiques, il assura aussi les relevés des fresques de Saint-Savin-sur-Gartempe." (musée de Valence). Républicain endurci, il soutient la Commune et avait déjà réalisé un important tableau historique sur la Révolution de 1848, représentant un "gardien de la paix et de la République". Gravement appauvri par le siège et âgé de 67 ans, il regrette pourtant dans ces lignes de ne pas pouvoir rejoindre les rangs des combattants communards. * "20 floréal en 79 19 mai à la rescousse mon cher Babik, à la rescousse... si vous avez une minute au milieu des occupations de cur et de dévouement que vous avez accepté pour songer à un ami, vite une pensée à cet ami... voilà l'affaire : vous savez que faute de quibus, j'ai été, non obligé, mais j'ai cru devoir décamper de l'atelier que vous connaissez, laissant là meubles renaissance et autres bibelots. Vous savez, de plus, que à titre de réfugié chez la bonne Mme Colins, nous formions un trio entre elle, son fils adoptif et moi, et le siège s'est passé pour nous malgré pas mal de privations et d'ennuis d'une manière pas trop horrible. L'ami Édouard perçoit 15 francs par mois au ministère de l'instruction publique moi je recevais par acomptes le prix d'un tableau fait précédemment. on boulottait mais depuis tout a changé le jeune homme est parti en Belgique auprès des élèves du père Colins et Mademoiselle Colins vient d'aller le rejoindre la pauvre fille n'y tenait plus l'égorgement journaliers des prolétaires qu'elle aime de toute son âme, l'ennui d'être éloigné de son fils adoptif, les coups de canon continuels, tout cela la rendait à moitié folle et je lai conduit au chemin de fer du Nord à moitié folle et à moitié hébétée en lui laissant mes derniers sous pour le voyage. Or sauf quelques provisions que nous avions faites et qui me servent à un repas quelconque je n'ai plus rien mais rien et ne sait que faire aussi mon brave et je recours à vous sans trop bien me rendre compte si mon épistème est bien nécessaire aujourd'hui. Ah si nous étions en 48 c'est-à-dire si j'avais 20 ans de moins la chose serait bientôt faite 3 semaines passées non en épicier bête mais à un tir à la carabine et bon pour le service. Présent mais aujourd'hui que les guiboles commencent à se fatiguer vite je serai plutôt en embarras qu'un secours pour mes braves frères d'arme [sic]. Voyez donc Oh Babick si oui ou non il est bien utile qu'un citoyen de ma trempe reste encore quelques années sur ce globe, et, si, oui, tâchez, comme vous pourrez, de me prêter une centaine de francs pour attendre jusqu'au moment où, de Belgique, mes amis pourront me faire parvenir quelques fonds, mais, cher ami la chose est pressée bougrement pressée.. car je n'ai plus le sou ,et si vous ne voulez pas que je crève de faim alerte. Ô Baleiskos ! Faites-moi savoir où comment et à quelle heure je pourrais vous trouver Embrassade bien fraternelle et toujours vive la République démocr et soc Gé
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