P., Alphonse Lemerre, 1902. In-8° carré couverture rempliée , 170 pages non coupées. Bel envoi de l'auteur. Illustré de lettrines sur fond rouge. Couverture légèrement fanée.
Reference : 3247
La librairie fermera ses portes en 2025. Des remises de 25 à 50 % peuvent s'appliquer au cas par cas.
A la Soupe aux Livres
Mme Roselyne Layan
28 Faubourg Lacapelle
82000 Montauban
France
33 05 63 63 72 68
Conforme aux usages de la librairie ancienne. Les livres sont garantis complets et en bon état sauf mention particulière. L'envoi se fait à réception du réglement (chèque, virement, paypal). Le port (par la poste ou mondial relay) est en sus.Lors de votre commande, les frais d'envoi vous seront indiqués.
Gallimard / Du monde entier 1990 in8. 1990. Broché jaquette. 420 pages. Dans ce nouveau roman l'auteur de Le Livre du rire et de l'oubli analyse différents thèmes : le visage l'immortalité la lutte l'amour le hasard le cadran et la célébration Bon Etat de l'ensemble couverture et intérieur propre jaquette avec une coiffe frottée tranches légèrement salies
François Mitterrand accorda la nationalité française à Milan Kundera en juillet 1981, très peu de temps après son arrivée au palais de L'Elysée.L'envoi a été réalisé peu de temps après la sortie etl'acquisition de l'exemplaire (acheté en 1990 à la librairie Gallimard du Bd. Raspail ; dédicacé par Kundera l'année suivante).Note autographe de François Mitterrand : «Milan Kundera, L'Immortalité ed. or. chez Gallimard, 1990, 600 [fr.]». De la bibliothèque François Mitterrand (Piasa, 2018, n° 334). Parfait état. Paris, Gallimard, (2 janvier) 1990. 1 vol. (145 x 220 mm) de 411 p., 1 et [1] f. Broché, non coupé, sous chemise et étui. Édition originale de la traduction française. Un des 91 premiers exemplaires sur vélin de Rives (n° 24). Envoi signé : «Paris 1991. Pour François Mitterrand, avec ma grande admiration et ma fidélité. Milan Kundera».
L’Immortalité met en scène divers personnages fictifs et historiques dont Goethe, Hemingway, Rilke, Soljenitsyne ou François Mitterrand : « sans doute - de tous les hommes d’État européens de notre temps – celui qui a donné la plus grande place à l’immortalité dans ses pensées. Je me souviens de l’inoubliable cérémonie organisée en 1981 après son élection à la présidence. Sur la place du Panthéon s’était rassemblée une foule enthousiaste, dont il s’éloigna : il gravissait le large escalier […], trois roses à la main. Puis, disparaissant aux yeux du peuple, il se retrouva seul parmi les tombeaux de soixante-quatre morts illustres, n’étant suivi dans sa solitude pensive que d’une caméra, d’une équipe de cinéastes et de quelques millions de Français qui, sous le déluge de la Neuvième de Beethoven, fixaient le petit écran. Il posa les roses successivement sur les tombes des trois morts qu’il avait choisis entre tous. Tel un arpenteur il planta ces trois roses comme trois jalons sur l’immense chantier de l’éternité, pour délimiter ainsi le triangle au milieu duquel on érigerait son palais […] Valéry Giscard d’Estaing, son prédécesseur à la présidence, convia en 1974 les éboueurs à son premier petit déjeuner au palais de l’Elysée. Ce geste était celui d’un bourgeois sensible, soucieux de se faire aimer des gens simples et de leur faire croire qu’il était des leurs. Mitterrand n’était pas assez candide pour vouloir ressembler aux éboueurs (aucun président n’y peut réussir) ; il voulait ressembler aux morts, ce qui témoigne d’une plus grande sagesse car, la mort et l’immortalité formant un couple d’amants inséparables, celui dont le visage se confond avec le visage des morts est immortel de son vivant. » (Milan Kundera). François Mitterrand accorda la nationalité française à Milan Kundera en juillet 1981, peu de temps après son accession à l’Élysée. De la bibliothèque François Mitterrand (Piasa, 2018, n° 334). L’envoi a été réalisé peu de temps après la sortie et l’acquisition de l’exemplaire (acheté en 1990 à la librairie Gallimard et dédicacé par Kundera l’année suivante), avec une note autographe de Mitterrand : « Milan Kundera, L’Immortalité ed. or. chez Gallimard, 1990, 600 [fr.] ». Parfait état.
Thème fascinant et complexe abordé dans divers domaines tels que la philosophie, la religion et la littérature. Sur le plan métaphysique, l'immortalité fait souvent référence à la question de l'existence continue ou éternelle de l'âme ou de l'esprit après la mort du corps physique. De nombreux systèmes de croyances religieuses et philosophiques ont des conceptions différentes de l'immortalité de l'âme, allant de la croyance en une vie éternelle dans un paradis ou une autre dimension à celle de la réincarnation, où l'âme revient dans un nouveau corps après la mort. D'un point de vue anthropologique, l'immortalité peut être considérée comme un thème culturellement universel qui se manifeste dans les mythes, les légendes et les croyances de différentes sociétés à travers l'histoire. L'immortalité peut être une source d'espoir et de réconfort pour les individus face à la finitude de la vie humaine. Volume In-8, 23x16, Broché. Bon état, très bel état intérieur, 192 pages. Payot 1957 ref/260
Paris, Les Belles Lettres, "Vérité des mythes", 1989, 15 x 21,5, 232-XX pages cousues sous couverture rempliée imprimée et bandeau illustré. Préface de André Caquot. Avec un cahier, in fine, de 32 photographies noir & blanc réparties sur XX pages. "Le monument de Yazilikaya, en Anatolie, fut pour le peuple hittite ce qu'était la basilique de Saint-Denis pour le royaume de France. En étudiant ce site exceptionnel, Emilia Masson renouvelle spectaculairement notre connaissance des mythes fondateurs indo-européens. Pour la première fois, en effet, est ici proposée une exégèse, archéologique, iconographique et épigraphique, de la totalité de Yazilikaya qui permet de reconstituer le rituel funéraire accompagnant la dépouille du roi hittite et de restituer, par un recours à la religion comparée, tout le système de croyances qui s'exprimait dans ce monument. Découverte capitale : ces croyances (immortalité, traversées d'épreuves, etc.) offrent des parallèles frappants avec quelques-uns des aspects les plus importants de la pensée grecque - Homère et Platon notamment - , et aident à voir plus clairement sur quel fond mythique s'élabore la philosophie grecque (séparation de l'âme et du corps immortalité de l'âme...) Dans ses reconstitutions, Emilia Masson fait appel non seulement aux textes usuellement employés par les indo-européanistes, mais aussi à un domaine quasiment inexploité jusqu'alors : le monde slave. Les parallélismes qu'elle décèle et établit sont extrêmement frappants et annoncent un nouveau champ d'études extraordinairement fécond. Ainsi, la plupart des textes dont elle fait état sont encore connus aujourd'hui en Serbie, et les rites invoqués pour expliquer tel ou tel élément du monument sont encore pratiqués à 20km de Belgrade. Emilia Masson démontre ainsi que les dieux de Yazilikaya sont toujours vivants en Europe, et que les mythes qui furent au berceau de notre civilisation perdurent par-delà les siècles."
Très bon état.
A Paris, chez Saillant et à Bayeux, chez Lepelley, 1772. In-8 de 1 frontispice gravé, (4)-XXIV-342-(2) pp., veau marbré glacé, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Première édition française donnée par Junker. Gravure de Ménil d'après Monet en frontispice.Traduit deux fois en français en 1772, d'abord par un pasteur huguenot à Berlin (Abel Burja sous le titre : Phédon ou Dialogues Socratiques sur l'Immortalité de l'Ame), ensuite par G.-A. Junker, un Allemand installé à Paris qui s'était déjà signalé par plusieurs traductions de l'allemand l'anglais, il le fut rapidement aussi en hollandais, italien, suédois, polonais, russe et hongrois. Le 1er juillet 1772, la Correspondance littéraire de Grimm en prit acte : « traduit depuis peu le Phédon, ou Entretiens sur la spiritualité et l'immortalité de l'âme, non de Platon mais de Mosès Mendelshon [sic], juif, à Berlin. M. Mosès jouit d'une grande réputation en Allemagne. C'est un célèbre métaphysicien et son Phédon a fait quelque sensation à Paris, quoique la philosophie dominante ne soit pas dans ce goût-là. M. Mosès s'est permis de mettre dans la bouche de son Socrate beaucoup d'arguments et de raisonnements tirés de la philosophie moderne en faveur du système de l'immortalité de l'âme. Ce Socrate au lieu d'être le maître de Criton et des autres philosophes d'Athènes, n'est qu'un élève de Leibnitz, de Wolff et de Mosès » (P. H. Meyer, Le rayonnement de Moïse Mendelssohn hors d'Allemagne).Très bon exemplaire. Cohen - De Ricci, 386 ; Szajkowski, Franco-Judaïca, 1625.