Paris Librairie Hachette, 1903. Ouvrage in-12, relié plein maroquin à coins, tête dorée, Plat orné des palmes du "Collège de Perpignan, "554 pages. Bel exemplaire, sans rousseurs, reliure agréable.
Reference : 3293
Déjà Jadis
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Paris, Fortin, Masson & Cie / Langlois et Leclercq, 1843. 2 parties en un volume in-4 de [6]-134-[4]-107 pages, pleine percaline aubergine (passée), titre, décors et filets dorés au dos. Coins frottés, rousseurs, un cahier légèrement déboîté. Nom de possesseur sur garde : Henry de Lessert (époux de Hélène Marie Tronchin ?).
Bien complet des 35 planches annoncées, dont 8 en noir pour la première partie (En Inde) et 27 belle planches pour la seconde partie (histoire naturelle) dont 24 bellement coloriées à la main. Grande carte dépliante en fin, avec déchirure sans perte, quelques illustrations in-texte en noir. Adolphe Delessert était un naturaliste vaudois. Au début de l'ouvrage, il rend hommage à son oncle Benjamin Delessert sur une pleine page. A noter que l'orthographe du nom de l'auteur (et partant, de son oncle) peut s'écrire de Lessert. En regardant de plus près les sites de généalogie, il semble très vraisemblable que le possesseur du livre ait fait partie de la famille (vaudoise, avec une branche genevoise et une française). «[...] ce voyage, entrepris pour mon instruction personnelle, ne peut intéresser que mes parents et mes amis. Je compte assez sur leur indulgence pour leur adresser ces souvenirs, écrits sous l'inspiration du moment. Les recherches d'histoire naturelle m'ont particulièrement occupé [...] Je ne me pose cependant pas en naturaliste habile, mais bien en voyageur zélé dont le but était de s'instruire». Voyage qui dura cinq ans (du 28 mars 1834 au 30 avril 1839). Sommairement, les lieux visités par Delessert Paris - Nantes - Paimbœuf - île de Madère - cap de Bonne Espérance - île de France - Port-Louis - île Bourbon (Saint-Denis) - Pondichéri (exc. ds les environs) - Pulo-Pinang - Malacca - Singapoore - Batavia - Pondichéri - île Bourbon - Maurice - Calcutta - Madras - Salem - Paulghautcherry - Calicut - Mahé - Tellicherry - Camanore - Mangaloor - Goa - Moka - Suez - Le Caire - Alexandrie - Malte - Pise - Marseille - Paris. (CLRV).
Hachette, 1974, in-8°, 415 pp, dessins de l'auteur, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Cette tranche de neuf siècles concerne le moment où l'Inde connut par deux fois l'unification de son territoire ; sur le plan religieux, brahmanisme et boudhisme étaient alors florissants. L'auteur ressuscite tout le passé de l'Inde : sa vie privée avec les castes, dominée par des rites innombrables ; famille, vie étudiantine, funérailles... Cet ouvrage nous permet une approche de l'Inde ancienne, de sa civilisation raffinée et de sa haute spiritualité. — "... Jeannine Auboyer avait pour objectif de développer une ligne de recherche constituée par une série de minutieuses enquêtes thématiques s'appuyant sur les documents archéologiques de l'Inde. Cette démarche apparaît déjà clairement dans sa thèse soutenue brillamment en 1946 à l'Ecole pratique des Hautes Etudes : « Le Trône et son symbolisme dans l'Inde ancienne », qui devait lui valoir le prix Paul Pelliot en 1950. Elle précise de nouveau sa méthodologie en 1955 dans l'introduction du premier fascicule paru du grand corpus de « La vie publique et privée dans l'Inde ancienne». Constatant combien les objets provenant des fouilles archéologiques sont finalement peu nombreux, il lui était apparu nécessaire de tirer parti des informations fournies par les reliefs narratifs des monuments pour éclairer la vie quotidienne, les cérémonies et les fêtes de l'Inde ancienne. Naturellement, dans cette entreprise, elle n'oublie pas les leçons de Marcel Mauss, de Rivet et des sociologues de l'époque. C'est ainsi qu'elle inaugure cette série de publications par une étude intitulée : Les jeux et les jouets, dans laquelle elle montre l'étroit parallèle entre le jeu et l'action sacrée. Mais on retrouve aussi dans cette approche, la formation qu'elle a reçue dans les ateliers d'artistes où elle a appris à voir les œuvres et à les dessiner. Elle a en effet fait du dessin qu'elle a toujours pratiqué, une véritable technique d'analyse. Cette familiarité avec les documents figuratifs devait aussi beaucoup l'aider à écrire « La vie quotidienne dans l'Inde ancienne», ouvrage paru en 1961, réédité plusieurs fois et traduit en huit langues..." (Jeannine Auboyer 1912-1990, par Jean-François Jarrige, Arts asiatiques, 1991)
Hachette, 1961, in-8°, 400 pp, 8 planches hors texte, biblio, index, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Les dix siècles les plus brillants de la civilisation de I'lnde. Religion, arts, vie publique et vie privée, vie sociaie et économique : des découvertes passionnantes. — Cette tranche de neuf siècles concerne le moment où l'Inde connut par deux fois l'unification de son territoire ; sur le plan religieux, brahmanisme et boudhisme étaient alors florissants. L'auteur ressuscite tout le passé de l'Inde : sa vie privée avec les castes, dominée par des rites innombrables ; famille, vie étudiantine, funérailles... Cet ouvrage nous permet une approche de l'Inde ancienne, de sa civilisation raffinée et de sa haute spiritualité. — "... Jeannine Auboyer avait pour objectif de développer une ligne de recherche constituée par une série de minutieuses enquêtes thématiques s'appuyant sur les documents archéologiques de l'Inde. Cette démarche apparaît déjà clairement dans sa thèse soutenue brillamment en 1946 à l'Ecole pratique des Hautes Etudes : « Le Trône et son symbolisme dans l'Inde ancienne », qui devait lui valoir le prix Paul Pelliot en 1950. Elle précise de nouveau sa méthodologie en 1955 dans l'introduction du premier fascicule paru du grand corpus de « La vie publique et privée dans l'Inde ancienne». Constatant combien les objets provenant des fouilles archéologiques sont finalement peu nombreux, il lui était apparu nécessaire de tirer parti des informations fournies par les reliefs narratifs des monuments pour éclairer la vie quotidienne, les cérémonies et les fêtes de l'Inde ancienne. Naturellement, dans cette entreprise, elle n'oublie pas les leçons de Marcel Mauss, de Rivet et des sociologues de l'époque. C'est ainsi qu'elle inaugure cette série de publications par une étude intitulée : Les jeux et les jouets, dans laquelle elle montre l'étroit parallèle entre le jeu et l'action sacrée. Mais on retrouve aussi dans cette approche, la formation qu'elle a reçue dans les ateliers d'artistes où elle a appris à voir les œuvres et à les dessiner. Elle a en effet fait du dessin qu'elle a toujours pratiqué, une véritable technique d'analyse. Cette familiarité avec les documents figuratifs devait aussi beaucoup l'aider à écrire « La vie quotidienne dans l'Inde ancienne», ouvrage paru en 1961, réédité plusieurs fois et traduit en huit langues..." (Jeannine Auboyer 1912-1990, par Jean-François Jarrige, Arts asiatiques, 1991)
REINAUD (Joseph Toussaint, traducteur), Abu Zayd AL-HASAN al-SIRAFI, Sulayman al-Tajir
Reference : PHO-2067
(1845)
Paris, Imprimerie Royale, 1845, 2 volumes in-12 (15x9,5cm), CLXX, 154 pp. 105, (1), 202 pp., demi toile et coins moderne, pièce de titre et tomaison, couverture conservée, coupé en tête, mouillure, cachet répétés. Première édition française de deux récits de voyage arabes en Chine et en Inde. Le texte a été traduit de l’arabe par l’orientaliste et professeur français Joseph Toussaint Reinaud (1795-1867). Le texte arabe avait été imprimé pour la première fois en 1811, sous la supervision du linguiste et orientaliste français Louis-Mathieu Langlès. Le premier volume s’ouvre par une introduction, suivie de la traduction. Le texte principal se divise en deux parties. Le premier récit repose sur le témoignage d’un marchand nommé Sulayman Al-Tajir (Sulayman le Marchand), qui aurait voyagé en Inde et en Chine vers les années 851-852 (237 de l’Hégire) ; cependant, l’auteur véritable du texte reste inconnu. Le récit suivant est rédigé par Abu Zayd al-Hasan al-Sirafi. Al-Sirafi rapporte avoir reçu la mission de vérifier et d’enrichir le premier témoignage. La date de ce second récit demeure incertaine, mais il fut probablement rédigé dans la première moitié du Xe siècle. Le récit de Sulaymān al-Tājir (vers 851-852), complété par Abū Zayd al-Ḥasan al-Sīrāfī au Xe siècle, relate un voyage partant du port de Siraf (golfe Persique) vers l’Inde, avec des escales sur la côte occidentale (Sind, Malabar), puis à Ceylan (Sri Lanka), avant d’atteindre la Chine à Khanfu (Canton/Guangzhou). Sulaymān décrit le commerce intense de soie, porcelaine, épices et métaux précieux, les douanes, la monnaie et les marchés, tandis qu’al-Sīrāfī enrichit le récit par des observations sur les royaumes indiens, les castes et coutumes religieuses, ainsi que sur la Chine : la cour impériale et le « Fils du Ciel », la capitale (Chang’an ou Hangzhou), l’organisation des marchés, la justice, l’administration et l’infrastructure urbaine, incluant routes pavées, papier hygiénique et urinoirs en bambou. Le texte offre également les premières mentions arabes du thé et de la porcelaine, des détails sur les coutumes alimentaires et religieuses, la sécurité des routes et la puissance maritime chinoise, offrant ainsi un panorama vivant et inédit de la vie quotidienne et du commerce en Inde et en Chine médiévales. Le second volume contient des notes accompagnant la traduction, suivies du texte arabe. À ce dernier ont été ajoutés deux extraits d’ouvrages d’Al-Masʿudi, dont ses Muruj al-dhahab. M2-Et3 1000€ VOYAGE, EXPLORATION, GÉOGRAPHIE, HISTOIRE, Palestine , Israël , XIX, 19ÈME , religion , Moyen-Orient, Égypte, Liban, Perse , chine , Inde , Arabie, esclavage, Maroc, Alger , moyen-orient , religion, traduction , manuscrits
Paris, Imprimerie Royale, 1845, 2 volumes in-12 (15x9,5cm), CLXX, 154 pp. 105, (1), 202 pp., demi toile et coins moderne, pièce de titre et tomaison, couverture conservée, coupé en tête, mouillure Première édition française de deux récits de voyage arabes en Chine et en Inde. Le texte a été traduit de l’arabe par l’orientaliste et professeur français Joseph Toussaint Reinaud (1795-1867). Le texte arabe avait été imprimé pour la première fois en 1811, sous la supervision du linguiste et orientaliste français Louis-Mathieu Langlès. Le premier volume s’ouvre par une introduction, suivie de la traduction. Le texte principal se divise en deux parties. Le premier récit repose sur le témoignage d’un marchand nommé Sulayman Al-Tajir (Sulayman le Marchand), qui aurait voyagé en Inde et en Chine vers les années 851-852 (237 de l’Hégire) ; cependant, l’auteur véritable du texte reste inconnu. Le récit suivant est rédigé par Abu Zayd al-Hasan al-Sirafi. Al-Sirafi rapporte avoir reçu la mission de vérifier et d’enrichir le premier témoignage. La date de ce second récit demeure incertaine, mais il fut probablement rédigé dans la première moitié du Xe siècle. Le récit de Sulaymān al-Tājir (vers 851-852), complété par Abū Zayd al-Ḥasan al-Sīrāfī au Xe siècle, relate un voyage partant du port de Siraf (golfe Persique) vers l’Inde, avec des escales sur la côte occidentale (Sind, Malabar), puis à Ceylan (Sri Lanka), avant d’atteindre la Chine à Khanfu (Canton/Guangzhou). Sulaymān décrit le commerce intense de soie, porcelaine, épices et métaux précieux, les douanes, la monnaie et les marchés, tandis qu’al-Sīrāfī enrichit le récit par des observations sur les royaumes indiens, les castes et coutumes religieuses, ainsi que sur la Chine : la cour impériale et le « Fils du Ciel », la capitale (Chang’an ou Hangzhou), l’organisation des marchés, la justice, l’administration et l’infrastructure urbaine, incluant routes pavées, papier hygiénique et urinoirs en bambou. Le texte offre également les premières mentions arabes du thé et de la porcelaine, des détails sur les coutumes alimentaires et religieuses, la sécurité des routes et la puissance maritime chinoise, offrant ainsi un panorama vivant et inédit de la vie quotidienne et du commerce en Inde et en Chine médiévales. Le second volume contient des notes accompagnant la traduction, suivies du texte arabe. À ce dernier ont été ajoutés deux extraits d’ouvrages d’Al-Masʿudi, dont ses Muruj al-dhahab. M2-Et3