Paris, Imprimerie Royale, 1845, 2 volumes in-12 (15x9,5cm), CLXX, 154 pp. 105, (1), 202 pp., demi toile et coins moderne, pièce de titre et tomaison, couverture conservée, coupé en tête, mouillure, cachet répétés. Première édition française de deux récits de voyage arabes en Chine et en Inde. Le texte a été traduit de l’arabe par l’orientaliste et professeur français Joseph Toussaint Reinaud (1795-1867). Le texte arabe avait été imprimé pour la première fois en 1811, sous la supervision du linguiste et orientaliste français Louis-Mathieu Langlès. Le premier volume s’ouvre par une introduction, suivie de la traduction. Le texte principal se divise en deux parties. Le premier récit repose sur le témoignage d’un marchand nommé Sulayman Al-Tajir (Sulayman le Marchand), qui aurait voyagé en Inde et en Chine vers les années 851-852 (237 de l’Hégire) ; cependant, l’auteur véritable du texte reste inconnu. Le récit suivant est rédigé par Abu Zayd al-Hasan al-Sirafi. Al-Sirafi rapporte avoir reçu la mission de vérifier et d’enrichir le premier témoignage. La date de ce second récit demeure incertaine, mais il fut probablement rédigé dans la première moitié du Xe siècle. Le récit de Sulaymān al-Tājir (vers 851-852), complété par Abū Zayd al-Ḥasan al-Sīrāfī au Xe siècle, relate un voyage partant du port de Siraf (golfe Persique) vers l’Inde, avec des escales sur la côte occidentale (Sind, Malabar), puis à Ceylan (Sri Lanka), avant d’atteindre la Chine à Khanfu (Canton/Guangzhou). Sulaymān décrit le commerce intense de soie, porcelaine, épices et métaux précieux, les douanes, la monnaie et les marchés, tandis qu’al-Sīrāfī enrichit le récit par des observations sur les royaumes indiens, les castes et coutumes religieuses, ainsi que sur la Chine : la cour impériale et le « Fils du Ciel », la capitale (Chang’an ou Hangzhou), l’organisation des marchés, la justice, l’administration et l’infrastructure urbaine, incluant routes pavées, papier hygiénique et urinoirs en bambou. Le texte offre également les premières mentions arabes du thé et de la porcelaine, des détails sur les coutumes alimentaires et religieuses, la sécurité des routes et la puissance maritime chinoise, offrant ainsi un panorama vivant et inédit de la vie quotidienne et du commerce en Inde et en Chine médiévales. Le second volume contient des notes accompagnant la traduction, suivies du texte arabe. À ce dernier ont été ajoutés deux extraits d’ouvrages d’Al-Masʿudi, dont ses Muruj al-dhahab. M2-Et3 1000€ VOYAGE, EXPLORATION, GÉOGRAPHIE, HISTOIRE, Palestine , Israël , XIX, 19ÈME , religion , Moyen-Orient, Égypte, Liban, Perse , chine , Inde , Arabie, esclavage, Maroc, Alger , moyen-orient , religion, traduction , manuscrits
Reference : PHO-2067
Paris, Imprimerie Royale, 1845, 2 volumes in-12 (15x9,5cm), CLXX, 154 pp. 105, (1), 202 pp., demi toile et coins moderne, pièce de titre et tomaison, couverture conservée, coupé en tête, mouillure Première édition française de deux récits de voyage arabes en Chine et en Inde. Le texte a été traduit de l’arabe par l’orientaliste et professeur français Joseph Toussaint Reinaud (1795-1867). Le texte arabe avait été imprimé pour la première fois en 1811, sous la supervision du linguiste et orientaliste français Louis-Mathieu Langlès. Le premier volume s’ouvre par une introduction, suivie de la traduction. Le texte principal se divise en deux parties. Le premier récit repose sur le témoignage d’un marchand nommé Sulayman Al-Tajir (Sulayman le Marchand), qui aurait voyagé en Inde et en Chine vers les années 851-852 (237 de l’Hégire) ; cependant, l’auteur véritable du texte reste inconnu. Le récit suivant est rédigé par Abu Zayd al-Hasan al-Sirafi. Al-Sirafi rapporte avoir reçu la mission de vérifier et d’enrichir le premier témoignage. La date de ce second récit demeure incertaine, mais il fut probablement rédigé dans la première moitié du Xe siècle. Le récit de Sulaymān al-Tājir (vers 851-852), complété par Abū Zayd al-Ḥasan al-Sīrāfī au Xe siècle, relate un voyage partant du port de Siraf (golfe Persique) vers l’Inde, avec des escales sur la côte occidentale (Sind, Malabar), puis à Ceylan (Sri Lanka), avant d’atteindre la Chine à Khanfu (Canton/Guangzhou). Sulaymān décrit le commerce intense de soie, porcelaine, épices et métaux précieux, les douanes, la monnaie et les marchés, tandis qu’al-Sīrāfī enrichit le récit par des observations sur les royaumes indiens, les castes et coutumes religieuses, ainsi que sur la Chine : la cour impériale et le « Fils du Ciel », la capitale (Chang’an ou Hangzhou), l’organisation des marchés, la justice, l’administration et l’infrastructure urbaine, incluant routes pavées, papier hygiénique et urinoirs en bambou. Le texte offre également les premières mentions arabes du thé et de la porcelaine, des détails sur les coutumes alimentaires et religieuses, la sécurité des routes et la puissance maritime chinoise, offrant ainsi un panorama vivant et inédit de la vie quotidienne et du commerce en Inde et en Chine médiévales. Le second volume contient des notes accompagnant la traduction, suivies du texte arabe. À ce dernier ont été ajoutés deux extraits d’ouvrages d’Al-Masʿudi, dont ses Muruj al-dhahab. M2-Et3
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