Lugduni Lugduni, 1658, en réalité Paris 1793. In-18 relié pleine basane brune, dos lisse à filets dorés, pièce de titre bordeaux. 172 pages, avec signet de tissu. Petits frottements à la reliure, coiffe présentant un petit manque de cuir, coiffe inférieure arasée, coins émoussés, petite galerie de vers en partie inférieure du mors du deuxième plat sur 2 cm. Tache brune en page de titre allant en s'estompant sur les suivantes jusqu'à ne plus être à partir de la page 30, texte à bonnes marges. Bibliographie : Brunet I/189-190. Ouvrage rare, portant une mention fausse d'édition, édité à Paris en 1793 pour ce pamphlet anglais contre Cromwell. William Allen ne serait qu'un pseudonyme.
Reference : 177113
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Lyon, sans nom, 1658, [Paris ou Londres, 1793] ; in-32 (12 x 9 cm). 172 pp. Cartonnage bradel de l'époque recouvert de papier rose. Très bon exemplaire, à grandes marges.
Ce petit livre est la réimpression faite à Paris en 1793, d'un pamphlet traduit en français et paru à Londres en 1658. Sous le nom de W. Allen se cacherait le colonel anglais Silas Titus qui fit paraître ce traité intitulé "Killing no Murder" contre Cromwell en 1657. La brochure a été traduite par Jacques Carpentier de Marigny (originaire de Nevers), sans doute à la demande du Cardinal de Retz et du prince de Condé (opposés à Louis XIV et "animateurs" de la Fronde). Les conventionnels de 1793 en reprenant ce texte le dirigeaient évidemment contre Louis XVI. (cf Ch. DETRE, Les apologistes du Crime, Paris, L'Humanité Nouvelle, 1901. L'auteur propose aussi dans cet ouvrage une nouvelle traduction du traité de Titus, estimant celle de Marigny fautive et "mot à mot"). Extrait de la dédicace de Titus à Cromwell en début de son texte : "A Votre Altesse appartient justement l'honneur de mourir pour le peuple, et ce ne peut être qu'une inexprimable consolation pour Elle, dans les derniers moments de sa vie, que de considérer quel bienfait vous rendrez au monde en le quittant.Alors seulement, Monseigneur, les titres que vous usurpez seront vraiment vôtres, et vous serez en réalité le libérateur de votre patrie, car vous l'aurez affranchie d'un esclavage qui n'est pas inférieur à celui dont Moïse délivra son pays."(Quérad, Supercheries I, 271) attribue l'impression de l'ouvrage à François-Xavier Mercier de Compiègne, de Paris. - Brunet I, 189).