Pauvert Paris, Jean-Jacques Pauvert, 1963. In-12 broché, couverture à rabats de 76 pages. Un des 50 exemplaires numérotés sur Vergé de Hollande, seul grand papier. Bon état
Reference : 144367
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Edition originale, « rare et très recherchée » du Petit chose. (Clouzot, 80). Paris, J. Hetzel, 1868. In-12 de (3) ff., 370 pp. Pte. tache en marge des pp. 151-155, qq. rares rousseurs. Demi-chagrin noir, plats de papier marbré, dos à nerfs orné de filets à froid dans les caissons, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 175 x 110 mm.
Edition originale, « rare et très recherchée » du Petit chose. (Clouzot, 80). « Livre rare, sans indication d’édition. Une des meilleures œuvres de Daudet. » (Carteret, I, 191). « Première œuvre du romancier, ce livre est une autobiographie et un fragment de mémoires. Daudet lui-même s’en flatte à bon droit ; c’est bien lui, « cet enragé petit Chose », chez lequel « il y avait déjà une faculté singulière qu’il n’a jamais perdue depuis, un don de se voir, de se juger, de se prendre en flagrant délit de tout, comme s’il eût marché toujours accompagné d’un surveillant féroce et redoutable ». […] Le Petit Chose, œuvre touchante et charmante, petit chef-d’œuvre de fine observation et de poésie, n’a pas cessé de connaître un succès de bon aloi auprès d’un très vaste public ». (Dictionnaire des Œuvres, V, 230). Elégant exemplaire, particulièrement grand de marges (hauteur : 175 mm), de cette rare originale littéraire française, conservé dans sa reliure de l’époque. Alors qu’un exemplaire de l’édition originale des Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon relié en maroquin par Lortic se vendait 1400 fr. à une vente publique organisée à Paris le 25 avril 1968, un exemplaire du Petit Chose relié en maroquin doublé par Noulhac se vendait 2650 fr à la même vente.
L’illustration se compose de 5 gravures enluminées dont une à pleine page et de nombreuses lettrines, ornements et fleurons enluminés et rehaussés à l’or. Paris, Firmin Didot frères, 1830. In-4 de (2) ff., 7 pp. d’Avertissement, (1) f. de titre enluminé, ccclxix pp., (7) ff. de table, 36 pp., (1)f.hors texte avec une gravure enluminée à pleine page et 3 gravures peintes et enluminées dans le texte. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs richement orné, double filet doré sur les coupes, large roulette intérieure dorée, tranches dorées. Étui. Reliure signée Cuzin. 237 x 145 mm.
Premier tirage, limité à 250 exemplaires, de cette superbe édition illustrée du Petit Jehan de Saintré. Morgand et Fatout, n°8934; Carteret, III, 292; Graesse, III, p.459. Ces 250 exemplaires ont été «imprimés sur un papier façon parchemin, fabriqué exprès pour une collection des anciens romanciers dont le Petit Jehan de Saintré sera le spécimen.» (Avertissement). «Texte imprimé en caractères gothiques avec vignettes, lettres ornées, fleurons d’après une édition du XVIe siècle; environ 250 gravures. Tirage en noir et 200 exemplaires coloriés. Livre très caractéristique de l'époque romantique, illustré de façon charmante par Eugene Lami...» (Carteret). «Il y a des ex. sur pap. parcheminé, avec les vignettes et les fleurons coloriés (60 fr. – 40 fr. Asher)» Graesse, III, p.459. «Récit d’Antoine de La Salle (1388-1469 environ) intitulé: Histoire et plaisante chronique du petit Jehan de Saintré et de la jeune dame des Belles Cousines. Composée en 1456, cette œuvre fut publiée pour la première fois en 1517 et réimprimée à différentes reprises. Un jeune page, Jehan de Saintré, est attaché à la Maison du roi de France Jean II le Bon et se prend d’amitié pour une jeune femme, la Dame des Belles Cousines. Sachant que le page n’a d’attachement pour personne, sinon pour une enfant d’une dizaine d’années, la Dame songe à faire son éducation afin qu’il devienne un vrai chevalier. Pour ce faire, elle lui donne quelques conseils et le pousse à tenter de grandes entreprises. En attendant, elle veille à ce qu’il soit vêtu comme l’exige sa condition et le pourvoit du nécessaire. Puis elle le fait nommer écuyer du roi et l’engage à partir pour des terres lointaines. Assez vite, d’aventure en aventure et de tournoi en tournoi, Jehan devient célèbre. La dame lui assignant des tâches toujours plus difficiles, le valeureux jeune homme se voit récompensé par des honneurs et des charges. Mais la dame entre en galantes relations avec un riche abbé. Très affecté par cette découverte, le beau chevalier tente de reprendre la première place dans le cœur de la Dame. Et il luttera jusqu’à ce qu’il ait démasqué l’impudent séducteur et réduit la Dame au repentir. Le contraste que forment les amours paillardes de l’abbé et les sentiments de Jehan, éclate de la manière la plus brillante, tandis que la narration garde un cours extrêmement rapide, en dépit des considérations, des dialogues et des descriptions variées. L’œuvre est celle d’un homme qui admire ce monde harmonieux du XVe siècle français, fatalement destiné à la décadence. Le style est toujours clair, mais il manifeste certaine complaisance pour une prolixité, qui s’alimente moins aux sources d’une première Renaissance qu’aux thèmes traditionnels. En effet, le Petit Jehan de Saintré s’apparente encore à la littérature du Moyen Age, bien que l’auteur, sous couleur d’exalter la chevalerie finissante, s’en moque avec une délicieuse et impitoyable ironie.» (Dictionnaire des œuvres, V, p.237). «Antoine de La Sale (ou La Salle), écrivain français, né vers 1398, mort après 1461. On a peu de détails sur sa vie. Il fit, jeune encore, le voyage d’Italie. Lui-même nous apprend qu’en 1422 il se trouvait à Rome. Là vivait toute une génération de littérateurs spirituels et sceptiques, qualités qui se reflètent sensiblement dans les écrits de La Sale. Parmi ces écrivains, nous signalerons surtout le Pogge, auteur des ‘Facéties’, imité par La Sale dans la cinquantième des ‘Cent Nouvelles nouvelles’, et si souvent mis à contribution dans l’ensemble de ce recueil. En 1424, après son retour en France, La Sale remplissait dans les états de Louis III, duc d’Anjou, roi de Sicile et comte de Provence, l’office de viguier d’Arles. Il était en outre attaché à ce prince à titre de secrétaire. En 1425 il accompagnait de nouveau le roi de Sicile à Naples. Louis III étant mort en 1434, La Sale continua ses services auprès de René d’Anjou, frère et successeur de Louis. Il devint écuyer, chambellan de ce prince, et précepteur de Jean d’Anjou, duc de Calabre (fils ainé de René), qui vit le jour en 1427. [...] La Sale composa, dans le même lieu et vers le même temps (1456), un autre livre dont le mérite littéraire ne le cède à aucun des précédents. L’Hystoire et plaisante Cronicque du petit Jehan de Saintré et de la jeune dame des Belles-Cousines, sans autre nom nommer, s’ouvre, dans les manuscrits, par une épître dédicatoire. Cette épître est signée Antoine de La Sale et datée de Geneppe, le 25 septembre 1459. L’auteur, dans ce préliminaire, dédie son œuvre, qui est son chef-d’œuvre, à ce même Jean d’Anjou, duc de Calabre et de Lorraine, dont il avait été le précepteur. » Nouvelle biographie générale, XXIX, pp.711-712. L’illustration se compose de 5 gravures enluminées dont une à pleine page et de nombreuses lettrines, ornements et fleurons enluminés et rehaussés à l’or. «Nous nous plaisons à croire que les bibliophiles nous sauront gré du soin que nous avons mis à la publication de ce volume, quand ils remarqueront que les ornements se composent de cinq vignettes principales, de quatre-vingt-seize initiales, de dix-sept fleurons et de dix marges de pages ornées, dont une entr’autres est formée de sept cents petites fleurs en or, outre les fleurs de couleur et les ornements...» (Avertissement). Superbe exemplaire, l’un des 200 coloriés, conservé dans sa reliure en maroquin rouge signée de Cuzin. Provenance: Léon Rattier et Jean Jacobs avec ex-libris.
Editions Albin Michel, 1931. In-4 (28 x 20 m) cartonnage éditeur, plat illustré en couleurs, illustrations en noir et en couleurs, p. 804 à 1199 p. Mors partiellement ouvert, rousseurs sur le plat et petit manque sur le bas du dos.
Arnould Galopin (1863-1934) Après avoir fait ses armes dans le métier de journaliste, Galopin semble d'abord s'être efforcé de faire oeuvre d'historien, car on trouve, dans les premières décennies de sa carrière, un grand nombre de préfaces de sa plume à des mémoires et monographies historiques. En se lançant en parallèle, dans la publication de récits populaires, le succès important et jamais démenti populaire l'aura probablement invité à s'y consacrer complètement. Il publia d'interminables séries destinés à la jeunesse, présentant les exploits extraordinaires de gamins débrouillards et interchangeables à travers le globe - "le petit Buffalo", "le petit chasseur de la Pampa", "le petit poilu de 12 ans", "le petit détective" et tous leurs avatars.
Jolie édition du “routier le plus célèbre du XVIIe siècle” (A. Charon). Exemplaire très pur conservé dans son vélin souple de l’époque. Le Havre, 1731. Au Havre de Grace, chez la veuve de Guillaume Gruchet, 1731. In-4 de (4) ff., 413 pp., bifeuillet signé “Entre C D” ajouté entre les cahiers C et D, 23 pp., nombreuses figures et cartes gravées dans le texte. Rousseurs, pages de garde couvertes d’annotations manuscrites. Relié en vélin souple de l’époque, dos lisse avec le titre calligraphié, quelques taches. Reliure de l’époque. 178 x 140 mm.
Jolie édition du “routier le plus célèbre de la fin du XVIIe siècle”. (A. Charon, Le livre maritime au siècle des Lumières, pp. 135-136). Frère, Manuel du bibliographe normand, 134 ; Quérard ne cite que cette édition. (I, p.447). « Le routier le plus célèbre de la fin du XVIIe siècle fut ‘Le Petit Flambeau de la mer’ du Normand R. Bougard maitre de navire au Havre, lieutenant de vaisseau du roi. ‘Le Petit Flambeau de la mer’ connut de nombreuses éditions sans changements, douze au Havre entre 1684 et 1789, deux à Saint-Malo en 1785 et 1817 ainsi qu’une traduction anglaise avec des cartes différentes en 1801. Malgré son titre qui faisait référence aux grands atlas hollandais, ce livre était plutôt un manuel de cabotage comprenant des descriptions de côtes et des instructions succinctes pour entrer dans les ports… Ce livre servit surtout de manuel d’instruction dans les écoles d’hydrographie, ce qui explique le très grand nombre d’éditions. Dans ‘Le Petit flambeau’, Bougard décrit les côtes de France, d’Angleterre, d’Irlande, d’Espagne, du Portugal et de la Méditerranée. Il s’intéresse ensuite aux côtes d’Afrique et plus particulièrement à Madère, aux Canaries et aux iles du Cap-Vert, et termine son ouvrage par une description rapide de la fin du voyage dans l’océan Indien, en utilisant des observations qu’il y aurait faites pendant un voyage en 1682 et 1683. Trois pages consacrées à Saint-Malo présentent l’état des connaissances à cette époque pour entrer dans le port ou dans la Rance. Bougard décrit quatre passes : La Conchée, la Grande et la Petite Porte, les Décollées. Il signale les balises et indique les alignements à prendre pour emprunter le bon chenal. Il termine en attirant l’attention sur le danger que représentait la pierre de Rance, à l’entrée de la rivière, et sur laquelle de nombreux navires firent naufrage. ‘Le Flambeau de la mer’ fut le manuel de navigation le plus célèbre dans les écoles d’hydrographie.»(A. Charon, Le livre maritime au siècle des Lumières, pp. 135-136). Le petit flambeau sera inséré par l’imprimeur hollandais Pierre Mortier dans la Suite du Neptune français. « R. Bougard, the merchant shipmaster and author of the ‘Petit Flambeau de la mer’ (1684), was the only one to have practical experience with navigation. His piloting manual, republished fifteen times until 1817, seems to have been used heavily in the schools of hydrography. It was really a coastal trade guide for France in India.» (J. A. Wolter, Images of the world: the atlas through history, p. 122). Le présent manuel est orné de nombreuses vignettes gravées sur bois, représentant des îles, côtes et ports d'Irlande, d'Angleterre, de France, Portugal, Espagne, Italie, Sicile, Malte, Afrique et Inde. Exemplaire très pur de ce célèbre manuel de navigation, conserve dans son vélin souple de l’époque. Nos recherches nous ont permis de localiser 5 exemplaires complets de cette rare édition parmi l’ensemble des Institutions publiques du monde: Bibliothèque de Rouen, Bibliothèque Sainte-Geneviève, British Library, Staatsbibliothek Zu Berlin et National Maritime Museum, Caird Library. La présente édition manque à la B.n.F. Provenance : note manuscrite d’un ancien possesseur sur la page de garde : “ Ce livre appartient à moi Joseph Antoine Noël Garaudy, ceux qui le trouveront sont invités de le rendre à son maitre.” Note manuscrite d’un autre possesseur sur la dernière page de garde datant du XIXe siècle : “Au nom de Dieu et de la très Sainte Vierge soit commencé le journal du navire le vaisseau l’Elizabeth. Capitaine François Roubay allant à Alexandrie parti le 10 ybre 1816 de Marseille.” Ces notes donnent un caractère tout à fait personnel et émouvant au présent exemplaire, qui fut en fait utilisé par ses propriétaires lors de voyages maritimes autour du monde.
Editions Albin Michel, 1931. In/4 (28 x 20 m) cartonnage éditeur, plat illustré en couleurs, illustrations en noir et en couleurs, 799 pages.
Arnould Galopin (1863-1934) Après avoir fait ses armes dans le métier de journaliste, Galopin semble d'abord s'être efforcé de faire oeuvre d'historien, car on trouve, dans les premières décennies de sa carrière, un grand nombre de préfaces de sa plume à des mémoires et monographies historiques. En se lançant en parallèle, dans la publication de récits populaires, le succès important et jamais démenti populaire l'aura probablement invité à s'y consacrer complètement. Il publia d'interminables séries destinés à la jeunesse, présentant les exploits extraordinaires de gamins débrouillards et interchangeables à travers le globe - "le petit Buffalo", "le petit chasseur de la Pampa", "le petit poilu de 12 ans", "le petit détective" et tous leurs avatars.