‎Collectif.‎
‎Archéologie. Cultures et civilisations du passé en France et dans le monde.‎

‎ Fernand Nathan, 1980, fort in-4°, 648-(36) pp, plusieurs centaines de cartes, de dessins et de photographies, en noir et en couleurs (cartes, gravures, photos), index, reliure pleine toile éditeur, jaquette illustrée, étui cartonné, bon état‎

Reference : 30967

‎Ce livre présente le panorama mondial de l'Archéologie, de son histoire, de ses découvertes les plus récentes, et fait le bilan des connaissances actuelles sur les cultures primitives de l'humanité. "La mode est aux encyclopédies et, depuis quelques années, le goût du public se tourne vers l'archéologie. On ne peut donc que se réjouir de la conjonction de ces deux phénomènes qui ont donné naissance à cette monumentale 'Archéologie', parue d'abord en Italie puis traduite en français pour le compte des éditions Nathan. Malgré la qualité des textes et de l'illustration, on peut regretter toutefois qu'un tel ouvrage ne soit pas d'origine française. Une trentaine d'auteurs, en majorité italiens, ont donc découpé l'archéologie mondiale en autant de chapitres. L'entreprise n'a pas toujours été facile, le plan hésitant entre deux critères : chronologique et géographique. Après une très bonne introduction de A. Broglio consacrée aux plus anciennes cultures humaines, dispersées sur l'ensemble de la planète, le parti adopté est géographique : mais à l'intérieur de chaque continent, on choisit de parler tantôt d'un âge historique (ex. : le néolithique en Europe), tantôt d'une région (ex. : Etrusques et Italiques). Cela nuit un peu à l'homogénéité du volume et conduit à des lacunes et à des distorsions entre les chapitres. Ainsi, la seule Syrie occupe autant de place que l'ensemble du monde romain. Ainsi, sous la rubrique Afrique, l'époque romaine est passée sous silence, alors qu'elle n'est représentée, avec les autres provinces, que par deux pages de texte et une seule illustration. Mais la Gaule romaine n'est pas mieux traitée (une illustration : un sarcophage d'Arles) alors que la Gaule celtique occupe une bonne place dans « l'Europe à l'époque des Celtes ». En définitive, la meilleure partie, la plus complète aussi, est sans doute celle qui est consacrée à l'Asie (un tiers du volume) où l'on a délibérément adopté un plan géographique : la Syrie, l'Anatolie, la Phénicie, l'Iran, etc., font ainsi l'objet de chapitres particuliers. Même là, on prolonge rarement l'histoire jusqu'à la fin de l'Antiquité. L'histoire des Hébreux s'arrête à - 720, celle des Phéniciens à Alexandre. Malgré ses défauts, mais pouvait-il en être autrement, nous sommes en présence d'un très bel ouvrage, bien écrit, bien documenté, bien illustré qui, à coup sûr, est susceptible d'intéresser un vaste public." (A.-P., Revue archéologique du Centre de la France, 1982) ‎