‎[FAGUS]. COLLECTIF.‎
‎Fagus.‎

‎Les Eglogues. Traduction nouvelle et inédite de Fagus [ Livre dédicacé par le traducteur ]‎

‎1 vol. in-12 br., Typographie François Bernouard, Paris, s.d. [ 1930 ], env. 50 ff.‎

‎Envoi de Fagus "à Monsieur J. [? ] Marc Cohen, Hommage". Etat satisfaisant (annotations au stylo en dos, petit mq. angulaire en couv.). Fils de communard, Georges Faillet (1872-1933) dit "Fagus" devint vite sympathisant de l'Action Française et catholique fervent. Son tempérament anarchiste et sa verve anticonformiste le rendent rebelle à toute catégorisation. ‎

‎Né à Bruxelles. 1872-1933. Poète symboliste français. Lettre Autographe Signée « Fagus » à « Confrère » [Auguste Dupouy]. S.l. [Paris], 24 décembre 1921. 2 pages grand in-4. Enveloppe jointe avec timbre et marques postales.‎

‎ Fagus répond à la critique émise par son confrère sur son ouvrage La Danse Macabre : …Un auteur quelque peu homme de goût préférera toujours votre échenillage, avec la controverse quil appelle, à un éloge indiscret (…) Jai voulu si le terme nest pas trop démesuré, essayer de faire de lhistoire, celle de nimporte quel couple dhonnêtes chrétiens… Puis il invoque Racine et cite quelques-uns de ses vers et, dit-il …En conformité dun si illustre précédent je me suis donc permis parfois, quand je napercevais nulle autre ressource de violer un tout petit peu la langue, dans le désir de lui faire un nouvel enfant …Quant aux éloges dont vous me comblez, je les accepte en bloc, non sans que monte à mon front une rougeur de satisfaction à la fois de modestie, et qui sied particulièrement à mon genre de beauté…Anarchiste, avant de devenir catholique et monarchiste, Fagus prit le parti de Dreyfus et Zola en déposant chaque jour, durant le procès de lauteur de Jaccuse !, une lettre versifiée à son domicile. Auguste Dupouy, 1872-1967, écrivain français, fut notamment critique à La Démocratie Nouvelle.‎

‎LA CHANSON DE ROLAND. Publiée dans l'original et transcrite en vers par FAGUS.‎

‎A La Cité Des Livres Paris 1929 Fort volume in-8 ( 200 X 140 mm ) de VII-295 pages, demi maroquin à coins, dos à nerfs orné de chainettes et filets dorés, tête dorée, couvertures et dos conservés ( Reliure signée de FRANZ ). Très belle édition à l'impression soignée. Volume non rogné. Oeuvre publiée dans l'original et transcrite en vers par FAGUS. Tirage à 1045 exemplaires numérotés, celui-ci 1 des 14 sur grand papier de Hollande. Très bel exemplaire, bien relié dans un beau maroquin.‎

‎Né à Bruxelles. 1872-1933. Poète. L.A.S. « Fagus » à un confrère. Paris, 20 mai 1903. 2 pp in-8 oblong., gravé à sa devise.‎

‎ ...Vos vers jusquen leurs attendrissements portent une fierté naturelle, une sorte de chevalerie que sa rareté en notre époque fait plus aimable encore. Vous navez point lorgueil de vous, vous en avez le respect, et si vous édifiez un Temple à votre jeunesse, cest pour perpétuer sous une forme cherchée la plus pure, ses seules nobles émotions. Il est remarquable que vos gestes, pour choisis, se gardent dêtre recherchés ; vous cueillez une fleur du même geste dont on salue une dame, mais de par une pareille dévotion vers tout ce qui, pur et beau, nous embellit de nous purifier. Cest quand votre chemin traverse les carrefours publics et rencontre les foules, que vous mettez le gant, et qui prend tournure de gantelet. Et votre Livre nuptial par-dessus tout plaira aux esprits de qualité, pour le chastement passionné et presque religieux de son lyrique élan. Je suis heureux de vous avoir lu...Georges Faillet fut anarchiste, avant de devenir catholique et monarchiste. Il prit le parti de Dreyfus et Zola en déposant chaque jour, durant le procès de l'auteur de J'accuse !, une lettre versifiée à son domicile. Il fit publier l'ensemble de ces lettres sous le titre Colloque sentimental entre Émile Zola et Fagus (Société libre dÉdition des Gens de Lettres, Paris - 1898).En poésie, il signa les livres Ixion, La Danse macabre, Frère Tranquille, La Guirlande à l'Épousée, Frère Tranquille à Elseneur ... faisant partie d'un grand ensemble intitulé Stat Crux dum volvitur Orbis, qu'il ne put achever. Traducteur de la Chanson de Roland, il se décrivait lui-même comme « homme du Moyen Âge » et sa poésie était en effet dans la continuité de Villon et Rutebeuf, mais également de Baudelaire, Verlaine, Laforgue...‎

‎Lettres de Fagus à Henri Béraud.‎

‎ Du Lérot, 1994, 50 p., broché, tirage à 250 exemplaires, des rousseurs sur la couverture, la tranche et les gardes, bon état pour le reste.‎

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