Neuchâtel, La Baconnière, 1943. In-8 carré broché, 90 pp., [2] ff. (Cahiers du Rhône - série blanche, 19). Edition originale : un des 20 exemplaires sur vélin (seul grand papier après 10 Hollande).
Reference : 553664
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Liège, De Avanzo et compagnie, éditeurs, 1838. 1590 g In-4, demi veau bleu à petits coins, décors aux coiffes et sur les nerfs, [2] ff., 74 pp.; [2] ff., xii-256-[xiii à]xvi pp.. 100 planches hors-texte par Hibon. Réédition à l'adresse de Liège de celle parue à Paris en 1827. Ancienne étiquette au bas du dos. Frottements, coins usés, rousseurs et quelques salisssures. . (Catégories : Architecture, )
Paris Le père et Avauléz 1780 In-f° (430 x 295 mm), [322] ff. de pl., veau, dos à 6 nerfs orné, encadrement d'un filet gras sur les plats, tranches marbrées (reliure de l'époque ou légèrement postérieure, probablement allemande)
Un rare panorama du mobilier Louis XV Édition originale et unique de ce recueil « très rare et très intéressant pour l'histoire de l'ameublement au dernier [XVIIIe] siècle » (Cohen, 80). L'ouvrage, paru en cahiers formé chacun de 6 pièces, est rarissime complet. Le présent exemplaire renferme 54 cahiers sur 65, soit 322 planches sur 390 dont certaines volantes furent insérées après coup. Sont absents le titre, les planches 5 et 42 ainsi que les cahiers 55 à 65. Juste-François (dit parfois Juste-Nathan) Boucher (1734-1781), fils du peintre François Boucher, se consacra, après une formation en Italie, à l'architecture d'intérieur et d'extérieur. Dans cet ouvrage devenu célèbre, il documenta le mobilier du siècle de Louis XV, et reproduisit, dans une entreprise véritablement encyclopédique, des objets aussi bien de style français que de style anglais, italien, rhénan, ou romain. Sont représentés : lits, canapés, chaises, baignoires et demi-baignoires, écrans, commodes, secrétaires, bureaux, gaines pour porter les bustes et autres piédestaux, tables, coffres-forts, cheminées, panneaux, élévations de portes et de lambris, torches, etc. Boucher publia également un autre recueil en 40 feuilles (10 cahiers) comprenant des modèles de lambris, de meubles et de plans pour l'intérieur de salons, de chambres à coucher et de galeries. Il fallut plus d'une dizaine de graveurs pour en venir à bout. On en trouve 8 ici : DUPIN (Nicolas) : cahiers 1 à 14 et 16 à 18 ; BERTHAULT (Pierre-Gabriel) : 15e ; BLANCHON (Jean-Guillaume) : 19e ; LA CHAUSSEE : 20e ; PELLETIER (j. c.) : 21 à 23, 25-26, 29, 31 à 34, 36 à 55 ; BICHARD : 24, 27, 28 ; BOUTROIS : 30 ; PICHARD : 35. D'autres encore participèrent aux derniers cahiers : Coupeaux, Delagardette, Duval. La BnF Richelieu (HD-17-PET FOL) conserverait un recueil complet ou quasi complet, un deuxième dans le Fonds Rothschild (57 cahiers), INHA (complet), Harvard (complet), Biblioteka Narodowa (32 cahiers). Frottements, épidermures notamment sur les plats, petite restauration ancienne à la pointe du mors supérieur ; Guilmard, Les Maîtres ornemanistes, p. 230
Commune de Portes-lès-Valence, 1958, 64 p., brochure in-8, préface (et envoi) de G. Coulaud, illustrations de Jean Hugues, bon état
Une monographie succincte mais bien faite, la première sur cette cité marquée par l'activité ferroviaire. Sommaire : Le cadre naturel. Portes à travers les âges - Les jeunes années. Remous autour d'un projet d'annexion. Panorama autour des années 1900 - Les années héroïques. Portes à travers la tourmente - Développement économique et urbain. Aspects de l'agriculture. Le fleuve au service de l'homme. Nationale 7. Wagons à gogo. Images de l'activité industrielle. Les métamorphoses d'un village. Ecoles d'hier et d'aujourd'hui - Annexes : Liste des municipalités depuis 1908 - Conseil municipal du Cinquantenaire
Paris 21 janvier 1946 | 21 x 27 cm | 1 page 1/2 sur un feuillet
Précoce lettre autographe signée du jeune premier Yves Montand adressée à Marcel Duhamel à propos du film Les Portes de la nuit de Marcel Carné. Une page et demie rédigée à l'encre bleue sur un feuillet ligné. Pliure inhérente à l'envoi et deux perforations en marge gauche sans manque de texte. Jamais publiée, cette lettre a été lue sur France Culture dans l'émission «?La Boîte à lettres?» en novembre 2014. * Dandy aux multiples casquettes, Marcel Duhamel fut directeur d'hôtel, éditeur et créateur de la Série noire chez Gallimard, traducteur notamment d'Hemingway et de Steinbeck et amant de... Simone Signoret. Grand amateur de jazz, il fut également l'un des piliers des caves germanopratines et eut même droit à son occurrence dans le célèbre Manuel de Saint-Germain des Prés dans lequel Boris Vian écrivit à son sujet?: «?Duhamel [...] a eu une vie fort variée dont le récit nous entraînerait en dehors des limites de ce volume?; mais, à tous les moments de son existence, il a conservé une dignité dans l'allure très caractéristique, et on ne m'ôtera jamais l'idée que Marcel Duhamel est un enfant naturel de feu le roi George V d'Angleterre?» Très belle lettre, évoquant Jean Gabin, Marlène Dietrich et Jacques Prévert, écrite au lendemain des essais d'Yves Montand pour le film Les Portes de la nuit de Marcel Carné, deuxième film dans lequel joua le jeune premier. Après l'immense triomphe des Enfants du Paradis l'année précédente, le duo Carné-Prévert se reforma en 1946 pour la réalisation des Portes de la nuit et le choix du rôle principal se porta rapidement sur Jean Gabin qui avait déjà travaillé avec eux sur Le Quai des Brumes et Le Jour se lève. Avec Marlène Dietrich, ils étaient supposés incarner les rôles principaux mais abandonnèrent finalement le projet à la dernière minute, l'Ange bleu ne souhaitant pas interpréter le rôle de la fille d'un collaborateur. Les réalisateurs furent donc contraints de trouver de nouvelles têtes d'affiche et Édith Piaf, quelques mois après leur séparation, recommanda Yves Montand à Jean Carné. Il semblerait pourtant que Marcel Duhamel ait également appuyé la candidature du jeune homme?: «?Je veux te dire combien j'ai été toucher [sic] l'orsque [sic] j'ai appris la façon avec la quelle [sic] tu m'as défendu et mis en valeur aux yeux de Carné. Je n'ai jamais été très fort pour composer, ou tourner de belle [sic] phrases je ne trouve qu'au fond de mon cur qu'un grand merçi [sic].?» Yves Montand, vingt-six ans à l'époque, connaissait déjà un grand succès au Théâtre de l'Étoile où il faisait la première partie de la Môme, mais n'avait à son actif qu'un seul film tourné la même année, Étoile sans lumière de Marcel Blistène. Cette belle lettre témoigne de l'enthousiasme et de la candeur du jeune Yves Montand, subjugué par l'univers du septième art et très honoré d'interpréter un rôle destiné à une étoile du cinéma?: «?Carné m'avais [sic] proposé tout simplement le rôle de Jean Gabin oui mon vieux, j'ai fait des essais jeudi 17 janvier, 14 numéros exactement des scènes de violence et d'homme. Nous avons vu la projection, le samedi matin, crois mon cher Marcel, que je n'exagère pas en te disant que c'était vraiment extraordinaire [...] tu pourras d'ailleurs demandé [sic] à Jacques Prévert et à Carné lui-même...?» Marcel Duhamel fit la connaissance de Prévert à Istanbul au service militaire et les deux compères ne se quittèrent dès lors plus. Prévert semble avoir été totalement conquis par le jeu de Montand?: «?Je passe sous silence les compliments à n'en plus finir de Prévert.?» Carné, quant à lui, paraît hésitant?: «?Tu me connais, j'ai demandé à Carné samedi si oui ou non je faisais le film [...] Il m'a répondu "mon cher Montand, je ne sais pas encore tout ça ne dépend pas de moi, le film a été déjà vendu à l'étranger avec comme distribution Gabin et Marlène. Je ne peux que vous dire que je suis désolé si je fais maintenant le film avec Gabin, vous avez d'énorme possibilité [sic] et je tie
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Médan 16 novembre 1882 | 13.60 x 21.40 cm | 2 pages sur un double feuillet - enveloppe jointe
Lettre autographe signée d'Emile Zola- apparemment inédite -adressée à Léon Carbonnaux, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. Important témoignage du colossal travail de documentationet du rôle capital des informateurs d'Emile Zola dans la peinture de son immense fresque naturelle et sociale. Cette lettre a été envoyée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché qui transmit à Emile Zola de précieuses informations pour la création du onzième volume des Rougon-Macquart:Au Bonheur des Dames. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola: elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire duBonheur des Damesmis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée «Notes Carbonnaux», que ce chef de rayon au Bon Marché fournit un nombre important d'informations à Zola, notamment sur les murs des employés et leur rémunération. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. «J'ai pris l'inventaire comme cadre à un de mes chapitres. D'ailleurs je n'ai spécialement besoin que du travail dans le rayon des confections et dans le rayon des soieries. Il est inutile de me renseigner sur les autres rayons.» Grâce à cette importante lettre on comprend que c'est Léon Carbonnaux qui fournit l'essentiel des renseignements à Emile Zola pour la rédaction de son très beau onzième chapitre consacré à l'inventaire: «Vous avez eu l'obligeance de me donner certains détails sur l'inventaire. Vous m'avez dit qu'on choisissait le premier dimanche d'août, qu'on fermait les portes et que tous les employés s'y mettaient. On vide toutes les cases, n'est-ce pas? on jette les marchandises sur les comptoirs ou à terre, et l'inventaire n'est terminé que lorsqu'il n'y a plus absolument rien en place.» La version finale du Bonheur des Dames contient toutes les précieuses informations fournies par le chef de rayon du Bon Marché: «Le premier dimanche d'août, on faisait l'inventaire, qui devait être terminé le soir même. Dès le matin, comme un jour de semaine, tous les employés étaient à leur poste, et la besogne avait commencé, les portes closes, dans les magasins vides de clientes. [...] Neuf heures sonnaient. [...] Dans le magasin, inondé de soleil par les grandes baies ouvertes, le personnel enfermé venait de commencer l'inventaire. On avait retiré les boutons des portes, des gens s'arrêtaient sur le trottoir, regardant par les glaces, étonnés de cette fermeture, lorsqu'on distinguait à l'intérieur une activité extraordinaire. C'était, d'un bout à l'autre des galeries, du haut en bas des étages, un piétinement d'employés, des bras en l'air, des paquets volant par-dessus les têtes ; et cela au milieu d'une tempête de cris, de chiffres lancés, dont la confusion montait et se brisait en un tapage assourdissant. Chacun des trente-neuf rayons faisait sa besogne à part, sans s'inquiéter des rayons voisins. D'ailleurs, on attaquait à peine les casiers, il n'y avait encore par terre que quelques pièces d'étoffe. La machine devait s'échauffer, si l'on voulait finir le soir même.» (Au bonheur des Dames, chapitre XI) Soucieux de conférer à ce chapitre - comme à tout le reste de son uvre - une grande véracité, le naturaliste interroge son correspondant des éléments très pointus: «Mais il me faudrait maintenant des détails sur les écritures. D'abord le premier et le second ont-ils des rôles spéciaux dans l'inventaire ? Quel (sic) est leur part de besogne ? Et ensuite que font les commis qui écrivent ? Dresse-t-on des listes, pointe-t-on sur des registres ? Y a-t-il un travail préparatoire ? Enfin quelle est exactement la nature et la marche de la besogne, ce jour-là ?» Le 30 novembre 1882, Léon Carbonnaux répondra de manière précise
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