Editions de l’Esprit nouveau, Librairie Jean Budry & Cie, [1924]. In-8°, demi-reliure cuir.
Reference : 13885
Avec des inédits d’Apollinaire. [13885]
Librairie DHOUAILLY SAS
M et Mme Alain et Kyoko DHOUAILLY
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P., Editions bibliothèque nationale, 1969 ; in-8 broché, 174 pages.
Préface d' E. Dennery, et texte "présence d'Apollinaire de Michel Decaudin.Exposition de 1969. Présentation de 572 numéros. La librairie fermera ses portes en 2025. Des remises de 25 à 50 % peuvent s'appliquer au cas par cas.
Marseille, Cahiers du sud numéro 386, 1966. In-8 broché, 175 pp. + pp. publicitaires.
Bon état. La librairie fermera ses portes en 2025. Des remises de 25 à 50 % peuvent s'appliquer au cas par cas.
Europe , Revue littéraire mensuelle, novembre-décembre 1966, n°451-452. In-8 broché, 423 pages + pages de catalogue-16 pages d'illustrations. Illustration de couverture par "le poéte Apollinaire" de MaxJacob.
Mouillure marginale claire sur le haut des premières pages, sinon bon état. La librairie fermera ses portes en 2025. Des remises de 25 à 50 % peuvent s'appliquer au cas par cas.
Stavelot Les Amis de Guillaume Apollinaire 1960 In-4 Broché
Hommage publié par la poétesse et romancière française Jeanne-Yves Blanc [Jeanne Burgues-Brun], qui fut la marraine de guerre d'Apollinaire. 4 bois gravés hors texte d'Armand Huysmans. Tirage à 500 exemplaires. >>Armand Huysmans, architecte et peintre d'origine bruxelloise installé à Stavelot après la 2e Guerre mondiale et l'un des fondateurs, avec Camille Deleclos, de l'Association internationale des amis de Guillaume Apollinaire et du Musée Apollinaire à l'abbaye de Stavelot en Belgique. Couverture ombrée, mais exemplaire portant l'ex-libris de Jeanne-Yves Blanc et un timbre postal à effigie d'Apollinaire, émis en 1961. Bon 0
Picasso salue Apollinaire depuis Naples, en Italie. Rarissime trace d'une correspondance d'amitié. [Naples, 10 ou 11 mars 1917]. 3 lignes sur 1 carte (90 x 140 mm) en couleurs, cachet de la Poste « 11 mars 1917 », encre noire. « Bonjour Guillaume, Picasso ». Rédigé au verso d’une carte postale représentant une vue de l’hôtel Vittoria (Naples) et envoyée à l’adresse parisienne du poète « 202 Bd St Germain ».
Picasso et Apollinaire se rencontrent pour la première fois à Paris en 1905 : les débuts d'une immense admiration réciproque. En treize ans de relations, leurs oeuvres ont dialogué, se sont croisées, inspirées mutuellement, sans jamais fusionner. Picasso et Apollinaire ont rêvé d'une oeuvre commune, qu'ils n'ont pourtant pas mené à bien. L'histoire n'en retiendra donc que leur amitié et les projets qu'elle véhicula, avec leur lot de fantasmes. Ils se dédient poèmes, dessins ou peintures, échangent leurs points de vue sur les choses du monde et de la vie. Apollinaire initie Picasso aux textes érotiques, dont il se fait une spécialité ; Picasso est présent au fronton d'Alcools et de Calligrammes. Apollinaire, qui a reçu un éclat d'obus à la tempe droite le 17 mars 1916, est évacué vers Paris à la fin du mois de mars. Il invite son ami à lui rendre visite : « Mon cher Pablo, viens me voir si tu peux aujourd'hui. Je suis au Val-de-Grâce, chambre n° 13. Tu demanderas le s/lieu[tenant] de Kostrowitzky ». Picasso viendra et réalisera un dessin resté célèbre de son ami la tête bandée. Calligrammes paraît, et Picasso organise, le 31 décembre 1916, un banquet en l'honneur du poète, très affaibli, mais tout auréolé de prestige avec sa blessure et sa cicatrice qui lui barre le crâne. Avant de partir ensuite pour un voyage en Italie. Première étape à Rome, où il arrive le 17 février 1917. Il accompagne Jean Cocteau pour un périple de deux mois. Le dramaturge français a demandé au peintre de participer à la production de Parade, un ballet inspiré de l'un de ses poèmes. Pendant huit semaines, Picasso découvre un nouvel univers, lui qui n'avait connu que l'Espagne et la France. Naples et Pompéi seront les prochaines étapes. Durant ce séjour, Picasso rencontre la danseuse Olga Khokhlova ; il la découvre pour la première fois lors d'une représentation du ballet Les Sylphides, le 9 avril 1917, au Teatro Costanzi (Opéra de Rome). Une romance débute alors, où Picasso va suivre sa fiancée à Barcelone, où le ballet Parade est joué. C'est là-bas que l'artiste va la présenter à sa famille et la demander en mariage. Un an plus tard, pour les noces de Picasso et celles d'Apollinaire chacun sera le témoin de l'autre : Picasso le 12 juillet 1918, dans une église orthodoxe de la rue Daru et selon les traditions russes, où sont rassemblés Guillaume Apollinaire, Max Jacob et Valerian Svetlov (un critique de danse) pour être témoins de l'union de Pablo et Olga ; deux mois plus tôt, Apollinaire avait épousé, en mai, Jacqueline Ruby [Amelia Kolb] : ses témoins étaient Madame Lucien Descaves et Pablo Picasso. La guerre, avec ses tourments et la séparation interminable, les a rapprochés comme jamais. La dernière carte connue entre les deux hommes sera celle du 5 septembre 1918, envoyée depuis la vallée d'Aspe. Le 9 novembre, Guillaume Apollinaire est emporté par la grippe espagnole : Picasso vient de perdre son ami le plus cher. Picasso va profiter de son séjour en Italie en 1917 pour aller découvrir par deux fois les trésors du Musée archéologique de Naples. Là-bas, il y trouve une inspiration qui l'encourage à produire des oeuvres aux influences antiques. « L'Antiquité grouille toute neuve dans ce Montmartre arabe », dit-il de Naples et de ses vestiges, pompéiens pour certains. La collection des échanges entre Picasso et Apollinaire a été recueillie pour une bonne part au Musée Picasso à Paris. Ce dernier conserve l'ensemble de la correspondance adressée par le peintre à son ami Guillaume, à l'exception notable de cette carte. Lapidaire certes, mais témoin d'une amitié où peu doit être dit pour être ravivé.