Paris, Charlot, 1946 1 volume In-8° (14 x 20,5cm) Broché sous couverture mobile rempliée sur cartons. 408p., 2 feuillets. Couverture défraîchie, jaunie, avec rousseurs et fentes aux pliures des rabats du 1er plat (rabat vertical présent mais détaché).
Reference : 19492
Réédition des fameuses oeuvres du comte de LAUTREAMONT, pseudonyme d'Isidore Ducasse (1846-1870): édition du centenaire, avec présentation, notes et commentaires de Philippe SOUPAULT (1897-1990), dont une introduction biographique et l'histoire bibliographique des "Chants de Maldoror" avec descriptions des couvertures et titres des éditions antérieures, de 1868 à 1925. Tirage à 2500 exemplaires: 1 des 2000 sur vélin blanc satiné, non numérotés.
Librairie Paroles
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Paris, Charlot, impr. Presses des impressions Rivade 1946 In-8 20 x 13,5 cm. Cartonnage éditeur ivoire, auteur & titre en sépia sur le dos et le premier plat de couverture, 408 pp. édition du centenaire. Celui-ci, N 106/500 exemplaires sur papier bible numérotés de 1 à 500. Pages de garde brunies.
Édition du centenaire contenant Maldoror, les poésies et la correspondance, avec commentaires et notes de Philippe Soupault. Bon état d’occasion
Charlot. Edition du Centenaire. 1946. In-8. Br. Couverture rempliée. 407 p. BE.
# AUTEUR: Ducasse Isidore comte de Lautréamont # ÉDITEUR: Charlot # ANNÉE ÉDITION: 1946 # ENVOI, BEAUX PAPIERS: Velin blanc satiné # COUVERTURE: impr. titre rouge # DÉTAILS: In 8° broché 408pp. Edition du centenaire, commentaires et notes par Philippe Soupault. Tirage de 2000 exemplaires sur vélin. # PHOTOS visibles sur www.latourinfernal.com
# ÉTAT: Bon état, non coupé
S.l., Editions Charlot, 1946, in-8°, 407 pp, reliure plein vélin de l'éditeur, titres sépia au 1er plat et au dos, tiré à 2.500 exemplaires (2000 ex. du tirage courant et 500 ex. numérotés sur papier bible), celui-ci un des ex. numérotés sur papier bible, reliure lég. salie, bon état
Lorsqu'en 1869, sous le pseudonyme de Lautréamont, Isidore Ducasse fait imprimer Les Chants de Maldoror, c'est un texte inclassable que le jeune poète de vingt-trois ans offre aux lecteurs. Cette épopée de la peur, des ténèbres et du mal, qui brandit son attirail de cruautés et fait sourdre un fond de terreur infantile dans les amples strophes de ses six chants, demeura à peu près sans écho à sa parution : il fallut donc attendre sa redécouverte par les surréalistes pour que ce livre où s'inaugure la transgression moderne prît sa vraie place. L' année suivante, les Poésies, dont on ignore si l'édition fut diffusée, démentaient leur titre en proposant, écrites en prose, un ensemble de maximes et de réflexions, acerbes parfois mais aiguës, sur la littérature et la morale. Le livre fut-il alors lu ? Quelques mois plus tard, Ducasse mourait mystérieusement...
DUCASSE (Isidore, dit Comte de LAUTREAMONT) - SOUPAULT (Philippe, commentaires de).
Reference : 29789
(1946)
S.l., Charlot, (1946). Un vol. au format pt in-8 (208 x 147 mm) de 408 pp., broché, sous couverture à rabats rempliés.
Un des exemplaires du tirage sur vélin blanc satiné. Maldoror incarne la révolte adolescente et la victoire de l'imaginaire sur le réel. Il est difficile de ne pas être pris de vertige à la lecture des Chants, dans ce monde en perpétuelle mouvance. On ne peut en dissocier le fond et la forme, le récit et le style et certaines pages font penser aux toiles les plus hallucinantes de Jérôme Bosch et à Arcimboldo. Mais la révolte est dérisoire et Lautréamont use aussi de tous les procédés de distanciation pour se nier lui-même. Une veine bouffonne, qui contraste avec le «soleil noir» du satanisme apparent, traverse l'œuvre: parodie du naturalisme ou du romantisme le plus échevelé, lieux communs, apostrophes moqueuses au lecteur, ironie sarcastique... Toutes les formes d'humour sont réunies et marquent le mépris de l'auteur pour ce qu'il raconte. Capable des plus beaux poèmes, il en ricane et force le lecteur à en rire avec lui. C'est l'adolescent qui prend une revanche sur la misère humaine du siècle, en devenant le héros d'un conte où s'effacent les barrières qui emprisonnent l'homme. Rousseurs sur les plats et dans le corps d'ouvrage (davantage marquées sur quelques feuillets). Nonobstant, belle condition.