‎RENARD Jules.‎
‎Journal 1887 - 1910.‎

‎Journal 1887 - 1910‎

‎ Gallimard Gallimard, 1960. Bibliothèque de la Pléiade. In-12 pleine reliure éditeur, de LIX + 1412 pages. Journal 1887 - 1910. Pas de rhodoïd, pas de jaquette, pas d'étui. Texte établi par Léon Guichard et Gilbert Sigaux. Préface, chronologie et index par Gilbert Sigaux. Bon état‎

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‎Journal 1887-1910. Texte établi par Léon GUICHARD et Gilbert SIGAUX.‎

‎Editions Gallimard 1960. BON exemplaire relié, LIX + 1412 pages avec index.‎

‎JOURNAL. 1887-1910. TEXTE ETABLI PAR LEON GUICHARD ET GILBERT SIGAUX. ‎

‎PARIS. NRF. GALLIMARD. BIBLIOTHEQUE DE LA PLEIADE. 1982. IN-12 (11 X 18 X 3,5 CENTIMETRES ENVIRON) DE LXI + 1426 ET (5) PAGES, RELIURE SOUPLE DE L'EDITEUR PLEIN CHAGRIN VERT, DOS LISSE ORNE DE FILETS DORES, TITRE DORE, TETE VERTE, SOUS JAQUETTE ILLUSTREE, JAQUETTE RHODOID ET ETUI CARTONNE (BABOUOT RELIEUR). BEL EXEMPLAIRE.‎

‎Journal (1887 - 1910).‎

‎ S.l., Gallimard, (1948). Un vol. divisé par le relieur du temps en deux tomes au format in gd in-12 (193 x 143 mm) de 879 pp. Reliures uniformes de l'époque de demi-chagrin maroquiné cerise, file vertical en noir porté sur les plats, dos à nerfs ornés de filets gras en noir, filets maigres dorés, pièces de titre de maroquin émeraude, titre doré, tomaison dorée.‎

‎ Ensemble - sous agréable reliures du temps - comportant un volume ici divisé en deux tomes. ''"Ne pas se tromper aux figures hautaines et silencieuses : ce sont des timides", écrit Jules Renard parlant de lui. Comme tous les timides, il répugnait à se confier aux autres. Son Journal lui sert de confident, d'interlocuteur, de complice. C'est à la mémoire des feuillets qu'il remet ses pensées les plus secrètes et les plus contradictoires. Ardent dreyfusard, il écrit : "Je suis écœuré à plein cœur, à cœur débordant, par la condamnation d'Emile Zola..." Mais il confesse ailleurs : "Nous sommes tous antijuifs. Quelques-uns parmi nous ont le courage ou la coquetterie de ne pas le laisser voir." Il se répand en réflexions misogynes : "Si jamais une femme me fait mourir, ce sera de rire" ; "Dès qu'on dit à une femme qu'elle est jolie, elle se croit de l'esprit" ; "La femme est un roseau dépensant." Mais n'est-ce pas pour exorciser le chant des sirènes ? "Je les aime toutes. Je fais des folies pour elles. Je me ruine en rêves." Anticlériclal, antireligieux convaincu, auteur de La Bigote, au Journal il confie cependant : "J'ai l'esprit anticlérical et un cœur de moine." Il avait une conscience amère, injuste et orgueilleuse de ses limites, mais aussi de ses qualités, celles des grands écrivains - l'humour, l'ironie, la poésie : "Les ironistes, ces poètes scrupuleux, inquiets jusqu'à se déguiser." Portrait d'une époque et d'un milieu, peinture des naturels du Morvan, et par-dessus tout portrait d'une âme poétique jusqu'à la souffrance, le Journal de Jules Renard est un chef-d'œuvre de la langue française et le témoignage d'un grand moraliste : "Je me fais une haute idée morale et littéraire de l'humour." Quelques frottements affectant les reliures. Papier légèrement oxydé. Du reste, belle condition. ‎

‎Jules Renard : Journal 1887-1910 (Bibliothèque de la Pléiade)‎

‎Gallimard Bibliothèque de la Pléiade Reliure d'éditeur 1972 In-12 (11 x 17 cm), reliure d'éditeur pleine peau, demi-jaquette sous rhodoïd et emboîtage, LXI-1426 pages, texte établi par Léon Guichard et Gilbert Sigaux; rhodoïd un peu jauni, très bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.‎