Marseille s.d. (novembre 1923), 13,7x18,7cm, une page sur un double feuillet.
Reference : 75257
Lettre autographe signée de Colette adressée à son ami l'homme de lettres et avocat Adrien Peytel, une page rédigée à l'encre noire sur un double feuillet à en-tête du Grand Hôtel de Noailles et Métropole à Marseille. Une pliure centrale inhérente à la mise sous pli de la missive. Jolie lettre adressée depuis Marseille alors que Colette effectue une tournée de conférences : "Je finis ma tournée. Je serai dimanche à Paris, et nous nous occuperons de cette histoire, - à laquelle je n'ai encore rien compris." "En novembre 1923, elle traita (...) d'un sujet qu'elle connaissait par coeur,Le Théâtre vu des deux côtés de la rampe. Son très jeune amant Bertrand de Jouvenel la rejoignit à Marseille, auGrand Hôtel de Noailles et Métropole. Scandale : Bertrand de Jouvenel n'était autre que le fils de son deuxième mari, le diplomate Henry de Jouvenel ; émoi garanti autour de l'écrivaine âgée de cinquante ans, tandis que le fils de son mari venait de fêter son vingtième anniversaire. Colette avait, deux ans plus tôt, initié à l'amour le futur économiste et politologue, dans cette liaison scandaleuse qui fournit thème et situations duBlé en herbe(publié en cette même année 1923)." (Rémi Duchêne,L'Embarcadère des lettres) - Photos sur www.Edition-originale.com -
Le Feu Follet
Edition-originale.com
31 rue Henri Barbusse
75005 Paris
France
01 56 08 08 85
Nos ouvrages sont complets et en bon état, sauf indications contraires. Nos prix sont nets. A partir de 30 €, les envois se font en recommandé avec A. R. Le port est à la charge du destinataire. Les réservations par téléphone ne pourront dépasser 72 h.
Paris 1914, 13,6x21,2cm, en feuillets.
Lettre autographe signée de Colette adressée à son ami l'homme de lettres et avocat Adrien Peytel, deux pages rédigées à l'encre noire d'une écriture hâtive sur un double feuillet à en-tête du journalL'Eclair. Une pliure centrale inhérente à la mise sous pli de la missive. Belle lettre de Colette, témoignage de la confusion qui s'empara de la France à l'aube de la Grande Guerre : "Rien ne marche. Je suis bloquée ici pour un papier qu'on me demande."L'écrivaine s'inquiète : "Je suis sans nouvelles de Sidi [Henry de Jouvenel]. Je me fais toute une chevelure de soucis. Je ne sais pas où il est, il m'a écrit qu'il partait avec le 29è pour la Somme. Ah ! la la la la la la..." "Colette a entendu sonner le tocsin en Bretagne, où elle passait un séjour ensoleillé avec le baron Henry de Jouvenel, et leur fille, dans sa maison de Rozven. La guerre la surprend en plein bonheur, à quarante et un ans. [...] Son mari, appelé dès le 2 août, devant rejoindre le 29e régiment d'infanterie, à Verdun, elle a aussitôt envoyé sa fille, à peine âgée d'un an, avec sa nurse, au château de Castel Novel, en Corrèze - chez sa belle-mère. Et elle est rentrée à Paris." (Dominique Bona,Colette et les siennes) - Photos sur www.Edition-originale.com -
Marseille s.d. (circa 1920), 19,8x25,2cm, une page sur un feuillet.
Lettre autographe signée de Colette adressée à son ami l'homme de lettres et avocat Adrien Peytel, neuf lignes rédigées à l'encre noire. Quelques pliures inhérentes à la mise sous pli de la missive. "Et puis flûte, à la fin. VoilàLa Cigalequi me réclame demain soir, et je ne l'ai pas volé, puisque j'ai accepté, et même demandé, de faire la critique café-concertale au même titre que l'autre." - Photos sur www.Edition-originale.com -