4 4 volumes brochés, couvertures imprimées de l'éditeur. Les dos sont lég. passés. In-8° carré, 325 +246 +263 +217 p., illustrations in-texte en noir et en couleurs. Paris, Jonquières et Cie, 1924-25.
Jolies éditions illustrées, tirées respectivement à 1202, 1202, 1180 et 1202 exemplaires. L'exemplaire de Claudine en Ménage est sur vélin pur fil, les autres sur Madagascar, tirés à 25 exemplaires et réservés pour la librairie Edouard Champion. 2 volumes contiennent un envoi autographe signé de Colette à Jacqueline Mutuori (?). Très bon état
Le Point, Souillac Mulhouse, 1951.Un volume broché (19,5 x 26 cm) de 48 pp. Couverture rempliée. Couverture légèrement usée sinon exemplaire en bon état.Illustrations in et hors texte dont de beaux portraits noir et blanc. Doisneau signe la plupart des photographies. Textes de André Gide, Gérard Bauer, Colette, Darius Milhaud, Léon Werth, Claude Roy, Raymond Dumay.
format moyen, couverture souple.194 pages. Bon état 1993 societe des amis de Colette
Paris, Les Editions de la Roseraie, 1929. 27,5 x 22,5 cm, 172 pp. 47 pointes sèches de Vertes dont le frontispice. En feuilles sous couverture rempliée, sous chemise, sous étui. Pièces de titre au dos de la chemise, petits manques à la pièce de titre, traces de frottements sur l'étui, sinon bel exemplaire. Un des 100 exemplaires sur vélin de rives, seul tirage avec 55 exemplaires sur Japon. Notre exemplaire contient en plus 5 planches libres avec remarques. Bel envoi autographe signé de Colette à Ernest Vilgrain. Ernest Vilgrain, né le 20 octobre 1880 à Frouard et décédé le 16 janvier 1942 à Marlotte, est un industriel minotier qui a été chargé du ravitaillement dans le gouvernement de Georges Clemenceau de 1917 à 1920.
Paris, Ferenczi, 1949. 19,5 x 12,5 cm, 240 pp. Broché, petite tache au bas du dos sinon bel exemplaire. Édition originale, un des 500 ex. num. sur Alfa. Envoi autographe signé de Colette.
Édité par la Maison F. Chauvenet, Nuits-St-Georges, sans date (1950). Une plaquette en feuilles réunies par un cordon rouge (15,5 x 24 cm) non paginé. Au centre deux pages facsimilé du manuscrit de Colette. Couverture très légèrement salie, sinon bel exemplaire.
Bruno Robbe, Frameries, 2011.Une plaquette en feuilles (23,5 x 28,5 cm) de 8 pages. Exemplaire en bon état.Texte original de Philippe Jones accompagné d'une épreuve pigmentaire de Colette Birker. Un des 80 exemplaires numérotés sur Vélin du Marais, signés par l'auteur et l'artiste.
1 Broché, couverture imprimée de l'éditeur. Les bords sont froissés avec fentes en marge du 1er plat et aux mors inf. L'intérieur est en très bon état. 21 x 14,5 cm, 170pp.-[2]. S.l., Ferenczi, 1939. Edition originale
Edition originale, un des 10 exemplaires sur Japon impérial numérotés 6 à 15 (second papier, après 5 sur Chine), à grandes marges. Bon etat
1 En feuillets, sous couverture imprimée rempliée, chemise et étui d'édition. 29 x 23 cm, 189-[7] + suite + 1 pl. libre. Paris, Editions du Moulin de Pen-Mur, 1945.
Edition illustrée de nombreuses lithographies de Maurice Mourlot, tirage à 650 exemplaires numérotés, celui-ci est un des 49 sur Arches (ap. 1 ex. unique), enrichi d'un dessin original de l'artiste et d'une suite des lithographies. Très bon état
Bruxelles, Éditions de la Chimère, 1922. 19 x 14,5 cm, 185 pp. Broché, couverture rempliée. Couverture légèrement usée, petite tache au dos avec petite déchirure, intérieur en bel état. Un des 5 ex. num. sur Hollande de van Gelder. EXEMPLAIRE NUMERO I. Inséré dessin original à l'encre de Bonfils?, marqué au crayon "dessin à retourner". Ce dessin n'est pas reproduit dans l'ouvrage.
grand format. Cartonné. Jaquette.118 pages. Illustrations n/b et couleurs. Très bon état. Une expédition par Mondial relay pourra vous être proposée 2000 Seuil
format moyen, couverture souple.423 pages. Bon état. Une expédition par Mondial relay pourra vous être proposée 2003 la renaissance du livre
format moyen, couverture souple. 334 pages. Illustrations n/b. Bon état. Une expédition par mpndial relay pourra vous être proposée 1988 Jacques Grancher
LE GOFF Jacques . PALAZZO Eric .BONNE Jean Claude. COLETTE Marie Noël
Reference : 22999
Format moyen, couverture souple.333 pages. Illustrations n/b. Bon état. Une expédition par Mondial relay pourra vous être proposée 2001 Gallimard, le temps des images
Catalogue. Bibliotheca Wittockiana. 17 septembre au 29 octobre 1994. format moyen, couverture souple.illustrations couleurs. Bon état 1994
Format moyen, couverture souple.344 pages. Illustrations n/b. défaut de pelliculage , intérieur en bon état. Une expédition par Mondial Relay pourra vous être proposée 1985 Pierre Horay
Bruxelles, Éditions du Scorpion, ENSSAD, 1951. 34 x 25,5 cm, en feuilles sous chemise imprimée, non paginé, 5 eaux-fortes. Couverture légèrement tachée sinon bon exemplaire.Tirage limité à 3 exemplaires sur papier d'Arches.
format moyen, couverture souple.285 pages. Bon état 1986 CLERSE. CNRS
Mermod, 1956. Un volume broché (12,5 x 17 cm) de 259 pages. Couverture rempliée illustrée au premier plat d'une reproduction en couleurs d'un dessin de Marquet et d'un dessin en noir au deuxième plat. Illustrations hors texte en noir et en couleurs. Très bel exemplaire. Édition numérotée tirée à 4000 exemplaires.
Mercure de France, 1912. Un volume broché (13 x 18,5 cm) de 181 pages. Dos taché sinon bon exemplaire. Mention de 19 ème édition, page de titre à la date de 1917, impression à la date de 1912.
In 8 cartonné. Reliure simili cuir vert.rhodoîd. 284 pages. Illustrations de Paulette Debraine. Exemplaire numéroté. Bon état Club du livre selectionné
In 8 couverture souple, illustrée. 213 pages. Bon état 1992 Dunod. Lettres sup
Paris, 1920. Bound uncut with the original printed wrappers, also the backstrip, in a magnificent bright purple lambskin binding with title and author in bright, metallic lettering to spine, blue, pink, and green respectively. Triple bright metallic line-borders to boards (same three colours), inside which the remainder of the boards are covered with a large inlay of shiny, coloured leather in crocodile skin-like relief pattern. Recto and verso respectively of flyleaves covered with pink/purple suede. Housed in a chemise with purple lambskin spine with same lettering as the binding and purple cloth boards, inside grey suede, and purple full lambskin slipcase. The binding is signed Leroux (in shiny green lettering to inside of front board). A handwriiten postcard from Leroux to the previous owner of the book is enclosed. The postcard is dated 1997 and concerns the binding, including the price. The slipcase has a bit of edgewear, but the binding is near mint. Apert from a tiny tear (no loss) to the upper margin of the front wrapper, also internally near mint. Front free end-paper with a four-line inscription for ""René Baer"" signed ""Colette de Jouvenel"".
First edition - presentation-copy and one of 175 numbered copies on Hollande (premier papier), out of a total of 725 numbered copies - of Colette's fascinating novel ""Chéri"", published at the dawn of the roaring 20'ies. The scandalous novel, which portrays the love between an older woman and a much younger man, is partly inspired by Colette's own life, and is considered one of her very best works. Extremely controversial as a person, Colette has always been the object of fascination as well as controversy. In 1893, she married Henry Gauthier-Villars, who was already a famous author and publisher. He used the pen-name ""Willy"", under which Colette's famous first novels, the Claudine-stories, also appeared. Colette and Willy separated in 1906, with a final divorce in 1910. Colette is well known for the series of lesbian relationships she embarked upon after her separation. In 1912, however, she married Henry de Jouvenel, editor of Le Matin, and took his name. Not for her publications, but she clearly used it in her personal correspondence. Their marriage ended in divorce in 1924, however, due partly to her affair with her 16-year-old stepson, Bertrand de Jouvenel. Chéri is partly based upon her experiences with her much younger stepson. "" 'Me a feminist?' She scoffed in 1910. 'I'll tell you what the suffragettes deserve: the whip and the harem'. COLETTE is an intriguing and flamboyant figure. Born in Burgundy in 1873 she moved to Paris at the age of twenty with her husband the writer and critic Henry Gauthiers-Viller (Willy). Forcing Colette to write, Willy published her novels in his name and the Claudine series became an instant success. She escaped her exploitative first husband to live by her pen and work in music-halls as a dancer. Colette had a lesbian love affair with a niece of Napoleon's, she married three times, had a baby at 40 and at 47, preferring 'passion to goodness', she seduced her teenage stepson. In the meantime she wrote stunning novels that were admired by Proust and Gide -- Gigi, Sido, Cheri, and Break of Day. Colette lived to be over 80. She was the first woman President of the Academie Goncourt and was the first woman in France to be accorded a state funeral."" ""Colette, in full Sidonie-Gabrielle Colette, (1873 - 1954), outstanding French writer of the first half of the 20th century whose best novels, largely concerned with the pains and pleasures of love, are remarkable for their command of sensual description. Her greatest strength as a writer is an exact sensory evocation of sounds, smells, tastes, textures, and colours of her world. Her best work was produced after 1920 and followed two veins. The first vein followed the lives of the slightly depraved, postwar younger generation. Among these novels are Chéri (1920) and La Fin de Chéri (1926" The Last of Chéri), dealing with a liaison between a young man (Chéri) and an older woman... (Encycl. Britt.). René Baer (1887 - 1962) was a famous French author, journalist, playwright, and songwriter. Georges Leroux (1922-1999) was one of the most accomplished and esteemed French binders of the twentieth century. Before he became a book binder, in 1959, he was a poet. His works are known for their exotic materials, use of metallic effects and strong polychromatic color.
Paris Grasset 1955 in-8, reliure à la bradel de maroquin lavallière, plats, doublures et gardes de papier brique, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés (Honnelaître), 114 pp. Édition originale ornée d'un portrait de Colette par Jean Cocteau en frontispice. Un des 35 exemplaires numérotés sur vergé de Montval, tirage de tête. On joint, montée sur onglet en début de volume, une lettre autographe signée (inédite ?) de Colette à Cocteau : "Cher Jean, je me suis chargée d'un message auprès de toi parce qu'il m'est bien agréable. Ne veux-tu pas me rejoindre à l'académie Goncourt qui unanime te désire ? Je t'embrasse, cher Jean, Colette" (1 page in-4 sur papier bleu, s.d., légères traces de papier adhésif). Fine reliure signée.Près de 30 ans après l’élection de Colette au fauteuil d’Anna de Noailles, c’est Jean Cocteau qui lui succède à l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. Colette et Cocteau se connaissaient de longue date. Dans ses Portraits-souvenir publiés en 1935, le poète se rappelait avoir croisé Colette en compagnie de Willy et de Polaire au Palais des Glaces, dans les premières années du siècle. De loin en loin ils échangèrent leurs livres et quelques lettres, mais c’est le Palais-Royal qui va les réunir, cette fois, en voisins. Colette évoque ses fréquentes visites dans L’Étoile Vesper et Le Fanal bleu. En témoignent de nombreuses photographies, des enregistrements sonores et quelques films. On y devine, derrière le caractère spectaculaire, parfois, de leurs démonstrations d’amitié, une évidente complicité. Sans doute Cocteau n’était-il pas dupe de l’image de la bonne dame du Palais-Royal que Maurice Goudeket, avec l’assentiment de Colette, voulait imposer. Rappelant leurs fréquentes rencontres, il note chez elle «un regard de fauve pensif» et se souvient que «sa patte de velours sortait vite ses griffes.» Loin de l’image respectable de ses dernières années, il aime à rappeler ses années d’apprentissages lorsqu’elle était l’épouse de M. Willy, l’amie de Polaire et du Tout-Paris lesbien des années 1900. «N’allez pas prendre Madame Colette pour une bénisseuse», prévient-il, «bien souvent, prise à l’improviste, sous le bonnet de la grand-mère, je lui voyais le museau du loup»…Le voisinage de Cocteau au Palais-Royal ne suffisait apparemment pas à Colette qui espéra un temps que son ami la rejoindrait à l’Académie Goncourt. Le projet n’a pas abouti, Cocteau ayant sans doute déjà en vue le prestigieux quai Conti. La lettre pourrait avoir été écrite à la fin des années 40, en 1948 ou 1949, après les évictions successives de Sacha Guitry, Jean de La Varende, René Benjamin et Jean Ajalbert.Sans doute l’un des plus beaux textes d’hommage à Colette, enrichi d’une lettre inédite. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)
Paris Pro Amici 1962 1 vol. relié plaquette in-16, bradel éditeur de toile orange, dos lisse muet, nom de l'auteur et tire en lettres dorées sur le premier plat avec filet doré en encadrement, étui noir, 35 pp. Edition originale. Avant-propos de Pierre Varenne et Alfred Diard. Tirage unique à 50 exemplaires numérotés sur vélin d'Arches pur chiffon. En bonne condition. La découverte par Colette en 1909 de la vente des droits des Claudine aux éditeurs fut à l’origine d’une querelle littéraire et matrimoniale qui alimenta la presse et l’édition pendant plus de vingt ans. Chaque partie avait ses défenseurs et ses tribunes, les proches étaient sommés de choisir leur camp et tous les coups étaient permis: menaces, chantages, procès, insultes… Le premier avait été donné par Willy, Colette le lui rend dès le mois de mars. Elle menace de porter à la connaissance de la justice des lettres compromettantes de Mme de Serres dans un procès qui opposait Willy à son ancienne maîtresse. Forte de ce moyen de pression, Colette obtient un premier accord concernant la signature des Claudine, qui paraîtront désormais sous leurs deux noms. L’année suivante, apprenant qu’une opérette tirée de Claudine va être montée au Moulin-Rouge, elle saisit la SACD, menace, réclame et obtient la moitié des droits et son nom sur l’affiche. La partie ne fait que commencer. Le second coup vient de Colette qui dans La Vagabonde fait de Willy l’odieux et félon Adolphe de Taillandy. La réplique de l’intéressé arrive, un an plus tard, et prend la forme de deux romans: le premier Lélie fumeuse d’opium, signé Willy et dû aux bons soins de Paul-Jean Toulet, où Colette apparaît sous les traits de Bastienne de Bize, un temps appelée la baronne Gousse de Bize, «épaisse, sa taille courte roulant sur des hanches évoquant la gourde plutôt que l’amphore», puis dans Les Imprudences de Peggy, signé Meg Villars et «traduit» par Willy où apparaît Vivette Wailly qui «s’acoquina publiquement à une vieille morphinomane qui s’habillait en homme, la baronne de Louviers.» Attentif à ces différentes passes d’armes, Jules Marchand, directeur de la revue Sur la Riviera propose à Willy de dire sa vérité. L’ancienne gloire des années 1900 avait alors perdu la plupart de ses collaborations journalistiques et faisait face à d’importants problèmes d’argent, dus notamment à sa manie du jeu. De décembre 1920 à février 1921, il s’acquitte de sa tâche depuis Monte-Carlo en inscrivant sur les premières pages des quatre Claudine sa version de la genèse et des personnages. Savait-il alors que Marchand débuterait, moins de quinze jours après sa mort, la publication de ces commentaires ? Il a emporté ce secret dans la tombe. Publié du 25 janvier au 15 février sous le titre «Willyana», il n’est pas certain que ces textes aient redoré son image si on en juge par la somme de calembours d’un goût douteux et de remarques fielleuses, voire ordurières, à l’égard des personnages, telle Olympe Terrain, l’institutrice de Colette devenue Mlle Sergent: «La directrice, Mlle Terrain, forniquait assidûment avec Merlou, quoique très laide, car elle avait des économies qu’appréciait ce poisson besogneux»… Le dernier mot revint à Colette qui en publiant, en 1936, Mes apprentissages, sous-titre «Ce que Claudine n’a pas dit», enterra définitivement Willy et cette période de sa vie. Les commentaires de Willy furent repris, sans doute à l’initiative de Pierre Varenne et d’Alfred Diard qui préfacent l’ouvrage, sous le titre Indiscrétions et commentaires sur les Claudine par le librairie Auguste Blaizot qui les publia en cette petite plaquette tirée à 50 exemplaires: «Allons-nous condamner l’un et gracier l’autre, alors que les deux qui nous sont différemment aussi chers, se sont rendus coupables de perversité, de méchanceté et de mauvaise foi, pour ne pas dire plus, à l’égard l’un de l’autre? Mais ne devons-nous pas tenir compte aussi du bien qu’ils se sont fait mutuellement? Sans Willy, Colette fût-elle devenue l’incomparable styliste qui fait honneur aux lettres françaises? Sans Colette et les Claudine dont elle fut la mère si Willy en fut le père, celui-ci eut-il connu la période la plus prestigieuse de sa vie?» Plaquette très recherchée. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)