1871 Nice, imprimerie de Caisson et Mignon, 1871 ; in-12, 55 pp., 1 f. bl., maroquin brun, fleurons aldins dorés dans les angles, dos à nerfs orné du même motif, coupes filetées, tête dorée (reliure du temps).
Reference : 1
Édition originale de toute rareté. C'est par ce recueil empreint d'un pessimisme et d'un athéisme exaltés que Louise Ackermann (1813-1890) se fit connaître de ses pairs. Barbey d'Aurevilly, pourtant peu amène envers les femmes de lettres, salua ces poésies « impies, athées, – résolument athées, – navrantes, navrées et superbes. [...] Ce sont à coup sûr les plus belles horreurs littéraires qu'on ait écrites depuis les Fleurs du Mal de Baudelaire. Et même c'est plus beau, car dans le mal – le mal absolu – c'est plus pur » (Les Poètes et les Hommes, 1889). Tirage limité à 100 exemplaires. La fine reliure est attribuée à Gruel par une note au crayon, ce qui paraît probable. Quelques frottements.- Ex-libris de Léon Chazal (1821-1898). Manque à Vicaire. Clouzot, p. 8. Talvart & Place, I, p. 13.
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Nice Caisson et Mignon 1871 Nice, Caisson et Mignon, 1871. 55 pp. . Demi-chagrin vert à coins, dos lisse orné de roulettes et fleurons à l’or, titre doré, tête dorée. Fer doré sur le plat supérieur représentant un profil de Minerve (provenance non-identifiée). Premier plat de couverture conservé. Un coin frotté, cuir légèrement blanchi. ÉDITION ORIGINALE RARE de ce recueil poétique, tirée à 100 exemplaires. Les Poésies philosophiques reparaîtront chez Alphonse Lemerre en 1874, accompagnées des Premières Poésies. Lorsque la jeune Louise Ackermann, née Choquet, commence à composer des vers, elle suscite l'inquiétude de sa mère : attachée aux conventions traditionnelles et mondaines, Madame Choquet contacte une cousine, qui lui suggère au contraire d'encourager les talents de sa fille. Entrée en pension, Louise Choquet est remarquée par son professeur de littérature, qui fait lire ses vers à Victor Hugo. Lors d'un séjour en Allemagne, elle rencontre le linguiste Paul Ackermann, qu'elle épouse en 1843. Elle lui cache cependant ses "explorations poétiques". La phtisie l'emporte au bout de deux ans de mariage ; Louise Ackermann, endeuillée, se retire près de Nice et se consacre un temps aux travaux agricoles. Dans sa retraite, elle reprend peu à peu la plume. En 1855 paraissent ses Contes, adaptations de récits orientaux auxquels Ackermann mêle quelques éléments autobiographiques. Les Contes passent inaperçus, mais ses Poésies Philosophiques, parues pour la première fois en 1871, créent le scandale : on reproche à la poétesse de s'être introduite dans un milieu d'hommes, on critique son apparence aussi bien que son âge et l'on s'inquiète de son athéisme. Mais cette publication ne lui attirera pas que des détracteurs : Barbey d'Aurevilly, notamment, saluera la beauté de ces poésies "impies, athées, résolument athées, navrante, navrées et superbes", "les plus belles horreurs littéraires quon ait écrites depuis les Fleurs du mal de Baudelaire. Et même c'est plus beau,car dans le mal, le mal absolu, cest plus pur.» Tolstoï, même, aurait compté parmi ses admirateurs. ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ au titre A monsieur Petit d'Ormoy Témoignage d'amitié L. Ackermann Il s'agit vraisemblablement d'Alexandre Petit d'Ormoy (Metz : 1811 - Nice : 1881), ancien élève de l'Ecole Polytechnique dont les sujets de recherche se portèrent notamment sur le magnétisme. Vice président de la société de Mesmérisme, il s'efforça de mettre au point une technique dite "chirognomonique", permettant de "reconnaître par l'inspection des mains les facultés, le caractère, les penchants, les aptitudes des personnes." (Congrès Scientifique de France, 32e session, séance du 9 août 1865). À sa mort, Petit d'Ormoy légua sa fortune à l'Académie des sciences, chargée de l'employer à l'attribution d'un prix "Petit d'Ormoy" en mathématiques, physique, astronomie et sciences naturelles. Couverture rigide
Edition originale Signé par l'auteur
1792 Paris : Cailleau,Francois-Paul-Valère Cailleau - 1792.reliure fort in12,demi toile,dos lisse muet,252+264p.,2 frontispices gravés avec des médaillons où sont inscrits les noms des auteurs.,rare,erreur à la reliure du tome 2.Titre-frontispice pour chaque tome : "Chef-d'oeuvres de poësies philosophiques et descriptives du XVIIIe siècle". Titres-frontispices gravés sur cuivre. Bandeaux et culs-de-lampe gravés sur bois.T. 1. Voltaire. Marmontel. Thomas. Colardeau. L'abbé de Lille. Le marquis de Ximenès. Dorat. De La Harpe. Le Mierre. Ducis. Le comte de Tressan --T. 2. De Champfort. De Rhulières. Le marquis de Saint-Marc. Mme. Verdier. François de Neufchâteau de Fontanes. De Florian. Le chevalier de Langeac. M. Le comte de Rivarol. Berenger. De Bonneville. M. Le Brun --Notices sur les auteurs et certaines pièces de ces auteurs. ----Tome I --Voltaire (p. 1-12). --Marmontel, Secrétaire perpétuel de l'Académie Française (p. 13-46). --Thomas de l'Académie Française (p. 47-62). --Colardeau, de l'Académie Française (p. 63-108). --L'Abbé Delille, de l'Académie Française (p. 108-146). --Le marquis de Ximenès (p. 147-155). --Dorat (p. 157-184). --De La Harpe, de l'Académie Française (p. 185-197). --Le Mierre, de l'Académie Française (p. 199-212). --Ducis, de l'Académie Française (p. 213-238). --Le Comte de Tressan, de l'Académie Française (p. 239-249). ----Tome II --De Champfort, de l'Académie Française (p. 1-16). --De Rhulieres, de l'Académie Française (p. 17-32). --Le Marquis de Saint-Marc, de l'Académie de Bordeaux (p. 33-42). --Mme Verdier (p. 43-50). --François de Neufchateau, de plusieurs Académies (p. 51-84 et 235-264). --De Fontanes (p. 85-130). --De Florian (p. 131-147). --Le Chevalier de Langeac (p. 149-160). --M. le Comte de Rivarol (p. 161-173). --Berenger (p. 175-204). --De Bonneville (p. 205-223). --M. Le Brun (p. 225-234).
Publié par Michel Cubières de Palmezeaux,P.S. Maréchal d'après Barbier.Les poésies sont recueillies par Michel Cubières de Palmezeaux d'après Barbier (catalogue BnF).
Alphonse Lemerre. 1874. In-12. Relié. Etat d'usage, Couv. partiel. décollorée, Dos satisfaisant, Rousseurs. 154 pages. Titre doré au dos.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Paris, Alphonse Lemerre, 1885 Édition originale 165mm x 101mm 187 pp Élégante reliure demi-maroquin à coins vert bouteille signée Dugit Solleau, dos à 5 nerfs, auteur et titre frappés or, tête dorée. Gravure en noir et blanc en frontispice (portrait). Bandeaux, lettrines et culs-de-lampe ornés en noir et blanc. Bel exemplaire
ALPHONSE LEMERRE. 1885. In-16. Broché. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos abîmé, Intérieur frais. XX + 182 pages - 1 etiquette collée en coiffe en pied - Dos bruni - Bandeaux, lettrines et culs de lampe.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle