1871 Nice, imprimerie de Caisson et Mignon, 1871 ; in-12, 55 pp., 1 f. bl., maroquin brun, fleurons aldins dorés dans les angles, dos à nerfs orné du même motif, coupes filetées, tête dorée (reliure du temps).
Édition originale de toute rareté. C'est par ce recueil empreint d'un pessimisme et d'un athéisme exaltés que Louise Ackermann (1813-1890) se fit connaître de ses pairs. Barbey d'Aurevilly, pourtant peu amène envers les femmes de lettres, salua ces poésies « impies, athées, – résolument athées, – navrantes, navrées et superbes. [...] Ce sont à coup sûr les plus belles horreurs littéraires qu'on ait écrites depuis les Fleurs du Mal de Baudelaire. Et même c'est plus beau, car dans le mal – le mal absolu – c'est plus pur » (Les Poètes et les Hommes, 1889). Tirage limité à 100 exemplaires. La fine reliure est attribuée à Gruel par une note au crayon, ce qui paraît probable. Quelques frottements.- Provenance : Léon Chazal (1821-1898), avec ex-libris ; G. T. (catalogue du 24 novembre 1986, n° 1, adjugé 1300 fr.). Manque à Vicaire. Clouzot, p. 8. Talvart & Place, I, p. 13.
1863 P., Hachette & Cie, 1863, 1 vol. in-12 (185 x 120) broché sous couverture jaune imprimée en noir, de (2) ff. (faux-titre et titre) - 299 pp. - 8 pp. (catalogue de l'éditeur).Couverture légèrement poussiéreuse, rares rousseurs, très bel exemplaire.
Envoi autographe signé en page de faux-titre (encre estompée) : "A mademoiselle Léopoldine Pommès, Souvenir amical, L. Ackermann".
Paris, Alphonse Lemerre, 1885 Édition originale 165mm x 101mm 187 pp Élégante reliure demi-maroquin à coins vert bouteille signée Dugit Solleau, dos à 5 nerfs, auteur et titre frappés or, tête dorée. Gravure en noir et blanc en frontispice (portrait). Bandeaux, lettrines et culs-de-lampe ornés en noir et blanc. Bel exemplaire